Bonjour,
Damienn35 a dit:
On imagine une acquisition de 173k + 15k (mutation+PPD) Pas de travaux (ils seront financés plus tard)
Soit un total à financer de : 188k
Un apport de chacun 8k soit 16k.
A emprunter : 172k
Estimation de la mensualité (1.3% sur 25 ans) : 672€ + assurances (2x100%), à la louche 35€ soit 708€
J'ai déjà expliqué qu'en réalité les choses ne se passent pas réellement ainsi; surtout depuis quelque temps avec les alertes et contraintes sur les niveaux de risques.
En effet, ce ne sont pas les emprunteur qui décident du montant de leur apport personnel mais les banques qui le leur impose.
Dans votre cas cet apport serait de 16K€/188K€ soit 8,51%
Je crains donc que ce soit insuffisant.
Damienn35 a dit:
C'est qu'aucun ne soit lésé en cas de séparation, en cas de décès.
Deux assurances décès-invalidité à 100% sur chaque tête ainsi qu'expliqué ci-dessus.
Damienn35 a dit:
Pourriez-vous nous indiquer comment faire? Quel montage? Quelles précautions?
Désormais que l'on sait que:
+ Vous achetez un bien en indivision à 50/50
+ Vous empruntez en tant que co-emprunteurs solidaires (donc quelle que soit votre quote part de propriété dans le bien physique) vous êtes - chacun et tous les deux - engagés vis à vis de la banque à 100% sur la totalité du capital restant dû.
+ Vos apports respectifs sont identiques.
Donc, à ce stade, il n'y a aucun déséquilibre "Ressources/Emplois".
Mais il faut aller plus loin car si, au départ, tout est pour le mieux dans le meilleurs des mondes, les éventuels problèmes n'arrivent que plus tard...........en moment d'une éventuelle séparation en particulier.
Ainsi dans le couple chacun a ses propres revenus et son propre compte bancaire.
Déjà il est recommandé d'ouvrir un compte joint (Mr
OU Mme) où transitera tous les mouvements de fonds en crédits et en débits afférents à l'ensemble des dépenses concernant la vie du ménage.
Ces dépenses sont de deux types:
+ Vie courante
+ Spécifiques maison.
Après c'est à vous de choisir/décider comment vous vous répartissez lesdites dépenses.
=> Pour la vie courante ce pourrait être au prorata de vos revenus respectifs; mais ce pourrait aussi être à 50/50 quels que soient lesdits revenus.
=> Idem pour la maison mais, là, les conséquences ne sont pas identiques car, si pour la vie courante il ne peut y avoir de vente ultérieure ni - donc - de boni sur vente, ce n'est pas la même chose pour la maison si séparation, vente, remboursement du capital restant dû et répartition du boni sur vente.
=> Un exemple théorique pour matérialiser mon propos.
+ Vous achetez donc à 50/50
+ Mais, par choix personnels, dans la gestion du budget familial, vous décidez que la mensualité du prêt sera payée (via le compte commun) à hauteur de 40% pour l'un et 60% pour l'autre.
Si, hélas, quelques années plus tard vous vous sépariez avec obligation de vente, après remboursement du capital restant dû cela se traduirait par une répartition à 50/50 du reliquat.
Ainsi l'un qui n'aurait participé qu'à 40% dans le paiement des mensualités serait donc avantagé en recevant 50% du boni sur vente.
A contrario l'autre qui aurait payé 60% des mensualités ne percevrait lui aussi; que 50% du boni sur vente et serait donc désavantagé.
Donc, dans votre cas, si les mensualités ne sont pas payées par chacun à hauteur de 50% il parait indispensable de prévoir une convention notariée prévoyant les droits et obligations de chacun et, également, le processus de répartition du boni (ou mali) de vente en cas de séparation.
J'ai en mémoire une décision de tribunal (que vous pourrez peut-être retrouver sur MoneyVox ?) qui traite exactement du sujet que j'ai évoqué ci-dessus.
Je n'ai plus les chiffres réels en tête mais la situation était bien la même.
Chacun des conjoints avait donc une quote part de propriété de 50% et il avaient tous les deux emprunté en tant que co-emprunteurs soiidaires.
Mais, du fait des revenus considérés, l'un avait payé 30% (je crois ???) des échéances et l'autre 70% (???).
Ultérieurement le couple a dû se séparer et vendre la maison.
Comme aucune convention préalable n'avait été signée le boni sur vente a été réparti à 50/50.
Se considérant lésé, celui que avait payé 70% des échéances à contesté en justice...........
.et le tribunal lui a donné tort.
Motif:
Il n'est pas incongru que les dépenses de la vie courante soit partagées à 50/50 quel que soit les revenus de chacun.
En l'absence de convention entre les concubins; les dépense afférentes au logement - quelles qu'elles soient - sont assimilées à des dépenses de la vie courante.
A toutes fins utiles.
Cdt