Bonjour à tous
Je reviens notamment Aristide à la lecture d'un vieux post datant de Janvier 2012 où vous avez indiqué : "
Attention, seuls les frais imposés par la banque sont à prendre en considération
Il s'agit donc bien des "frais de notaire" concernant la prise de garantie et non pas ceux liés à l'acuisitiion du bien qui ne sont pas imposés par la banque et qui n'ont rien à voir avec le crédit (Les frais de notaire liés à l'acquisition seraient dus de la même manière s'il n'y avait pas de prêt)"
La structure de mon contrat prêt se décompose de conditions particulières et générales (un grand classique en somme

!).
Aux "conditions financières et particulières du prêt" est indiqués plusieurs rubriques :
- Désignation du crédit
- couverture des assurés (on notera qu'aucune mention n'est porté sur le caractère obligatoire ou facultatif ici)
- Taux effectif global
- condition de remboursement
- garanties
- définition de la période de différé total
- remboursement anticipé - indemnités
- justification des fonds
Puis plusieurs rubriques couvrent les conditions générales
Pour en revenir à votre ancien post relatif aux frais de notaires, je m'interroge si mon contrat subordonne l'octroie du prêt à la réalisation d'un acte notarié. En clair : les frais indiqués au TEG indique : "frais de prise de garantie hypothécaire évalués à xxx euros"
Je comprends bien ici que la banque a inclus les frais de prise en garantie hypothécaire dans son calcul du TEG puisqu'il conditionne le prêt (à la rubrique des garanties) à un PDD.
Je cite la rubrique GARANTIES des conditions inancières et particulières du prêt" :
A la sûreté et remboursement du présent prêt en principal et intérêts, frais, indemnités, et autres accessoires et de l'exécution de toutes les obligations résultant du présent contrat, l'Emprunteur fournit au Prêteur la(les) garantie(s) désignée(s) ci-dessous :
PRIVILEGE DE PRETEUR DE DENIERS
sur le bien financé
sis XXX
portant IMMEUBLE
pour un montant en principale de XXX euros outre les accessoires
pour une durée de 192 mois
Tel que ce bien existe et se comporte, avec toutes ses dépendances, tous immeubles par destination, toutes constructions, augmentations et améliorations qui pourraient y être faites.
L'Emprunteur déclare qu'il destine la somme de XXX euros à provenir du présent prêt, au paiement à due à concurrence du prix d'acquisition du/des bien(s) ci-dessus désigné(s)
Le prêt devra être authentifié par acte notarié, dont les frais seront supportés par l'Emprunteur"
C'est à la lecture de votre post de Janvier 2012 que je m'interroge :
- considérant la dernière condition de la banque à savoir : "
Le prêt devra être authentifié par acte notarié, dont les frais seront supportés par l'Emprunteur" : les frais de l'acte notarié devaient-ils être pris en compte dans le calcul du TEG SVP ? Si oui : comment la banque pouvait en connaître le montant (cf règlementation indiquant tous les frais connus et déterminable au moment de l'acte ...)
ou alors cette clause fait uniquement référence au PDD ? soit au montant des frais de prise de garantie hypothécaire (pris en compte dans le calcul de mon TEG)
Autre qt° : j'ai lu sur le forum le fameux taux TAEA : moi, je n'ai nullement mention de ce taux dans mon contrat (normal vous allez me dire : l'assurance n'était pas obligatoire !!! pfff), mais la banque doit-elle faire mention de ce taux ? ou non ce n'est pas une obligation ?
Une autre question m'interpelle (mais là je vais peut être un peu trop loin ...!) :
j'ai lu que :
"
Il résulte de l’arrêt du 30 avril 2014 rendu dans l’affaire C-26/13 de la Cour de Justice de l’Union Européenne que l’article 4, paragraphe 2, de la directive 93/13/CEE du Conseil du 5 avril 1993 doit être interprété en ce sens que les termes «objet principal du contrat» ne recouvrent une clause que pour autant qu’il est constaté eu égard à la nature, à l’économie générale et aux stipulations du contrat ainsi qu’à son contexte juridique et factuel que ladite clause fixe une prestation essentielle de ce contrat qui, comme telle, caractérise celui-ci et que l’exigence selon laquelle une clause contractuelle doit être rédigée de manière claire et compréhensible doit s’entendre comme imposant non seulement que la clause concernée soit intelligible pour le consommateur sur le plan grammatical mais également que le contrat expose de manière transparente le fonctionnement concret du mécanisme auquel se réfère la clause concernée ainsi que la relation entre ce mécanisme et celui prescrit par d’autres clauses de sorte que le consommateur soit en mesure d’évaluer, sur le fondement de critères précis et intelligibles, les conséquences économiques qui en découlent pour lui."
Je ne sais pas si ce texte est applicable à mon cas (SCI ou uniquement au consommateurs), je ne sais pas non plus si ce texte correspond aux crédits à la consommation ou aux prêts immo
MAIS
Il convient de citer qu’à la rubrique ASSURANCE DECES INVALIDITE aux conditions générales du contrat prêt, la banque précise :
«
Le Prêteur a souscrit un contrat d’assurance collective destiné à garantir ses emprunteurs.
Il a été remis à chaque personne ayant sollicité son adhésion à ce contrat un exemplaire de la notice d'information sur l'assurance et des dispositions particulières, documents précisant notamment les différents risques assurables et leurs modalités de mise en oeuvre et dont un exemplaire est annexé au contrat ou offre de prêt.
L'Emprunteur peut souscrire auprès de l'Assureur de son choix une assurance au moins équivalente en termes de garanties à celle proposée par le Prêteur
.... »
Puis de citer qu’à la rubrique ASSURANCE DES BIENS aux conditions générales du contrat prêt, la banque précise :
«
L’adhésion à une assurance contre les risques de perte et dommages notamment en cas d’incendie du bien financé ou donné en garantie ne constitue pas une condition obligatoire d’octroi du crédit »
Cette dernière clause est très claire et précise (elle est donc intelligible sur le plan grammatical) !
Vous allez me rétorquer que la clause ASSURANCE DECES INV est pourtant elle aussi très claire en indiquant : "
L'Emprunteur peut souscrire auprès de l'Assureur de son choix une assurance au moins équivalente en termes de garanties à celle proposée par le Prêteur"
Alors pourquoi tout comme l'assurance des biens : il n'est pas tout simplement stipulé : "ne constitue pas une conditions obligatoire d'octroi du crédit" ? Cela aurait été très claire et d'ailleurs je ne me serais jamais lancé dans une telle procédure en constatant cela ...
A la lecture des différents posts depuis ces dernières années : il est frappant de constater que les banques entretiennent une parfaite et nette ambiguïté sur les assurances (obligatoires ou facultatives).
Merci pour vos précisions et lumières et bon dimanche à tous !