synthèse SCI/SCPI en AV

nathalie31320 a dit:
Bonjour,

le rendement à l'instant t d'une SCPI est calculé en fonction de la valeur de part de la SCPI à l'instant t.

Si la part est à 1000 euros, ce rendement est calculé par rapport à 1000 euros, et non pas par rapport à 820 euros (prix d'achat - frais).

Est-ce que c'est bien ça ?
Le débat est né de l'assertion : "on paie ses frais à la sortie". Non, on les paie à l'entrée. Le reste est juste.
 
Pascal Eric a dit:
Oui, cette note ne m'a pas mis de bonne humeur ..

J'ajoute :
"Les locaux commerciaux pourraient (un peu) mieux résister, avec des pertes de 9 à 20%. "

Après les bureaux, on a maintenant une estimation des baisses de ces 2 autres secteurs.
+ Une baisse possible des loyers ...

Effectivement, aucune info sur la Santé ...
Beaucoup trop d'argent sur le segment santé... Le marché fait 8Md€ de transactions en Europe en 2022 d'après BNP. Comptez la collecte rien qu'en France sur les SCI / SCPI. Ça pique.
 
Illustration imagée de la situation immobilière suite à la montée des taux - source Les Echos 29 Sep 2023

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lebadeil a dit:
Illustration imagée de la situation immobilière suite à la montée des taux - source Les Echos 29 Sep 2023

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Excellemment trouvé .. et reproduit ici. Pour un peu, tu vas me décider à me réabonner aux Echos, un excellent quotidien économique fait pour nous, mais dont j'avais mis fin à l'abonnement par souci d'économie.
 
moietmoi a dit:
On est d'accord sur le fait que le commercial en SCPI , touche sa commission lorsqu'il réussit sa vente, donc l'achat par l'investisseur.
Le reste c'est des méandres de comptabilité qui se voient aussi par la valeur d'assiette ifi, qui n'est ni la valeur de souscription, ni de reconstitution, ni de retrait, ni de réalisation...
Ce ne sont pas des méandres de comptabilité :
- les frais de souscriptions vont dans la poche de la société de gestion (et donc ils ne travaillent pas pour vous). Les commissions des CGP sont prélevés sur ces frais de souscriptions.
- le reste (qui correspond à la valeur de retrait) va dans la SCPI. Seule cette partie travaille (et d'une certaine manière vous appartient en tant qu'associé)

Le fait que le rendement (le Taux de Distribution) soit calculé par rapport au prix de souscription n'est qu'une convention. Et c'est d'ailleurs le seul produit que je connaisse qui calcule son rendement sur "valeur de part (la valeur de retrait) + frais d'entrée".
 
ba7872 a dit:
c'est d'ailleurs le seul produit que je connaisse qui calcule son rendement sur "valeur de part (la valeur de retrait) + frais d'entrée
Et cela n'ébranle en rien ta conviction ? 5,,% de 100 font 105 par convention, et il ne faudrait pas regarder comment dans la comptabilité de la société sont inscrites les charges et primes d'émission?
 
moietmoi a dit:
Et cela n'ébranle en rien ta conviction ? 5,,% de 100 font 105 par convention, et il ne faudrait pas regarder comment dans la comptabilité de la société sont inscrites les charges et primes d'émission?
Je ne comprends pas votre question.

Pour une SCPI, ce qui compte, c'est le revenu versé par part en €. Ensuite seulement, on calcule un rendement en %, ce qui permet de comparer les SCPI entre elles.. On pourrait le calculer par rapport à la valeur de retrait, la valeur de reconstitution, ..., ça ne changerait pas le revenu. La convention est de le faire par rapport au "prix de souscription au 1er janvier" (précision importante, car avant 2022, on parlait du TDVM - taux de distribution sur valeur de marché, qui était la moyenne du prix de souscription sur l'année).

Pour n'importe quel autre placement, le rendement est calculé par rapport à la valeur du produit, sans tenir compte des frais d'entrée ou des frais de courtage que vous payez pourtant en plus et qui vont dans la poche des sociétés de gestion ou des courtiers.

On s'écarte du sujet de SCI...
 
ba7872 a dit:
On s'écarte du sujet de SCI...
oui , donc je ne relance pas ici; mais je vais ouvrir un sujet, car la question est récurrente sur le forum;
 
Perial AM a annoncé le 15 septembre une forte révision à la baisse des prix de parts (lire l’encadré). Nous avons demandé à son président Eric Cosserat ce qui l’a amené à prendre cette décision. Et également comment rassurer les souscripteurs sur l’avenir de ce placement dit refuge.



Source : [lien réservé abonné]

C’est un choc pour vos souscripteurs qui accordent leur confiance à votre société qui a été l’un des fondateurs de ce produit de placement dans les années 70 ! Un choc aussi pour les professionnels qui les ont conseillés ! Quel message leur adressez-vous ? Vous leur dites « désolé, c’est la faute des taux directeurs » ?
Vous avez raison, nous sommes un acteur pionnier, majeur et reconnu dans le secteur de la gestion de fonds immobiliers, depuis près de 60 ans. Nous agissons toujours dans l’intérêt de nos associés pour faire fructifier leur patrimoine et leur apporter des revenus réguliers. Ces dernières années, nous avons entrepris un profond travail de valorisation de nos actifs tout en réorientant certain de nos investissements pour régénérer le patrimoine et céder les actifs qui ne correspondent plus à notre stratégie.
Aujourd’hui, le marché immobilier est percuté par un choc exogène sans précédent. Pour contrer l’inflation, la BCE a procédé à 10 hausses de son taux de référence en un an, et l’a encore augmenté ce jeudi pour le porter à 4%, un niveau qui n’a jamais été atteint depuis la création de l’euro. L’ampleur et la rapidité de cette hausse a provoqué la chute du nombre de transactions immobilières et une baisse brutale des prix, sur l’ensemble des classes d’actifs et dans plusieurs secteurs géographiques. Plusieurs acteurs majeurs du secteur ont d’ailleurs choisi de réajuster la valeur des parts de leurs SCPI ces derniers mois.
C’est parce que nous avons la confiance de nos associés que nous avons décidé d’agir en acteur responsable et transparent. Nous avons projeté les évolutions du marché et leur impact sur la valeur de nos actifs au second semestre 2023 afin d'éviter toute commercialisation de produit d'épargne à un prix surcoté au cours du 2e semestre de l'année.


Les SCPI sont un placement de long terme, c’est un produit de rente. Or souvent elles ont été conseillées notamment en assurance vie comme une alternative au fonds en euros et comme un placement refuge. Certains vont avoir l’impression de revivre la crise des années 90 que vous avez connue lorsque votre père vous a transmis la direction de Perial !
Vous faites bien de rappeler que, des crises, nous en avons connues d’autres ! L’immobilier n’en est pas à sa première crise, nous en sommes à chaque fois sorti renforcés et nous avons su conserver la confiance de nos associés. Les associés qui n’ont pas cédé à la panique et ont conservé leurs investissements immobiliers dans les années 90 en sont d’ailleurs sorti gagnants… Nous avons toujours rappelé que les SCPI sont un placement de long terme. Elles demeurent toujours attractives dans ce cadre-là ! La durée de détention moyenne recommandée est d’au moins 10 ans, et la détention moyenne observée de 22 ans.


Mais vos souscripteurs ont le sentiment d’avoir fait un mauvais placement…
Une baisse du prix de part n’est pas synonyme d’un mauvais investissement ou d’une baisse de la rémunération de ces parts. Les évolutions des prix de part des SCPI n’impactent pas les revenus distribués par les SCPI qui restent stables et rémunèrent le capital investis. Nous maintenons en effet toutes les fourchettes de distribution prévisionnelles 2023 sur nos quatre SCPI.


Que répondez-vous à ceux qui pensent que des gérants ont trop collecté et acheté trop cher ?
Nous sommes toujours restés très vigilants dans notre sélection. Les SCPI ont eu beaucoup de succès ces dernières années et ont été parmi les premiers investisseurs sur le marché de l’immobilier. Chez PERIAL AM, nous avons toujours cherché de la diversification en Europe et dans différentes typologies d’immeubles afin de mutualiser les risques pour nos portefeuilles.
Nous avons ainsi toujours investi dans des actifs de qualité avec une forte visibilité sur les loyers. Cela se retrouve aujourd’hui dans les revenus distribués par nos SCPI, dont les rendements restent stables.


La cote des parts est une chose, le rendement en est une autre. Comment ont évolué les encaissements de loyers et les révisions cette année ?
Les revenus distribués par les SCPI ne sont pas affectés par l’ajustement de la valeur des parts. Ces revenus reposent sur les revenus locatifs, les plus-values de cessions éventuelles et les réserves financières de la SCPI, tous ces facteurs demeurant très solides.
Par exemple, pour PFO2, l’état locatif est solide avec plus de 560 baux et un taux d’occupation financier qui s’élève à 93,4% au S1 2023 (vs. 90,6% au S1 2022) et une échéance ferme des baux de plus de 4,2 ans au 30/06/2023. Le taux d’encaissement des loyers de PFO2 est également excellent : 97%.


-16% environ pour vos deux SCPI bureaux et presque deux fois moins pour votre SCPI thématique Hospitalité Europe et votre SCPI diversifiée. Allez-vous changer de stratégie ? L’axe historique de fonds investis en bureaux est-il condamné par l’évolution des usages ?
Le marché du bureau est en pleine mutation avec de nouveaux usages et de nouveaux besoins. Un retour progressif au bureau est instauré par de nombreuses entreprises de la tech et d’autres secteurs (Apple, Twitter, Amazon, Peugeot, etc.). Le bureau reste au cœur de l’organisation du travail et continue de se transformer pour s’inscrire dans un nouveau cycle immobilier. C’est une classe d’actifs d’avenir.
Nous poursuivons notre stratégie de cession d’actifs non stratégiques. Pour l’intégralité du reste de nos actifs, le Groupe et ses gérants mettent en œuvre un plan d’action robuste, notamment en prenant des engagements forts en matière d’ESG, qui ne sont pas encore totalement pris en compte par les experts immobiliers, mais qui le seront forcément dans les années à venir.


Cette révision de la valeur des parts de vos SCPI peut effrayer certains des associés. Peut-il y avoir un risque de liquidité notamment à cause des institutionnels assureurs ? Redoutez-vous des difficultés sur le marché secondaire ? Qu’allez-vous faire pour gérer le flux des rachats ?
Les investisseurs institutionnels ont commencé à réduire leurs expositions à l’immobilier, ce qui a conduit à des difficultés sur nos fonds PFO2 et PFGP. On a affaire à un choc brutal.. Nous agissons toujours dans l’intérêt de nos associés, et l’investissement en parts de SCPI doit s’envisager sur le long terme afin d’absorber les fluctuations du cycle immobilier. Sur le long terme, les SCPI restent d’excellents placements, avec des revenus réguliers. Afin de préserver la liquidité, nous veillons avec tous nos partenaires institutionnels, notamment assureurs, à ce que le maximum de parts soient conservés afin d’éviter de bloquer le marché secondaire.


Avec votre collecte vous avez investi autant ou bien remboursé crédits et retraits de parts ? A quoi a servi la collecte cette année ?
La bonne gestion de nos actifs et la rémunération de nos associés est primordiale pour notre Groupe. Malgré le choc exogène ayant touché le marché de l’immobilier, nous avons continué à appliquer notre stratégie, à savoir continuer à valoriser nos actifs et à faire fructifier leurs situations économiques, notamment en prenant des engagements forts en matière d’ESG pour faire ressortir cette « valeur verte ».
La collecte a donc été ventilée entre des investissements déjà engagés (notamment sur PFO et PF Hospitalité Europe), des remboursements des dettes qui venaient à échéance et que nous avons décidé de ne pas refinancer aux nouvelles conditions de marché (sur PF GP et PFO), et le remboursement des parts en demande de retrait (sur PFO2 et PFGP).
Si des réajustements de prix de parts ont été nécessaires afin de valoriser au mieux nos actifs, les rendements demeurent réguliers.


Lire la suite sur le site.
 
Bonjour,

Article/vidéo qu'il ne me semble pas avoir vu passer sur ce forum et qui est intéressante (même si présence de pub :( )
:[lien réservé abonné]
 
GG74 a dit:
Bonjour,

Article/vidéo qu'il ne me semble pas avoir vu passer sur ce forum et qui est intéressante (même si présence de pub :( )
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à 8,39 minutes la liaison loyer espéré/valeur de part, expliquée par un gérant....
 
Un petit article assez général qui explique un peu l'historique des SCPI et comment on en est arrivé à la situation actuelle (et ça change des articles habituels qu'on voit fleurir en ce moment et qui rabâchent tous la même chose)
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ba7872 a dit:
Un petit article assez général qui explique un peu l'historique des SCPI et comment on en est arrivé à la situation actuelle (et ça change des articles habituels qu'on voit fleurir en ce moment et qui rabâchent tous la même chose)
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merci @ba7872 pour ce lien ..... quand je lis ça : " Sérieusement, que venaient faire les SCPI dans l’assurance vie ? Comme un oxymore qui marie deux contraires ! Comment un assureur peut-il s’engager sur la liquidité d’un placement qui par nature n’est pas liquide ?" on croirait du Buffeto sur le forum de Moneyvox :cool:

j'aime aussi ce passage "Toujours est-il que dans tout ce brouhaha on en oublie le vrai sujet, la vocation de la SCPI : le revenu. Pas le rendement qui est un pourcentage sans vraie signification. Non, le revenu qui est crédité tous les trimestres ou mois sur votre compte bancaire." à croire qu'il vient lire mes messages
:cool:
 
bjr,
qq a t-il reçu ses ddes Primovie en Av ?
J'ai l'impression qu'ils tardent ... ?
 
Oui, sur Fortuneo (mais sans le reset fiscal)
 
Pascal Eric a dit:
bjr,
qq a t-il reçu ses ddes Primovie en Av ?
J'ai l'impression qu'ils tardent ... ?
Ce n'est pas nouveau: Primovie et Primopierre sont toujours les dernières à verser leur dividendes (Contrat Linxea Spirit), et c'est souvent en plusieurs épisodes
 
Pour info :
En qualité de Société de Gestion de la société PRIMOVIE, nous avons l’honneur de vous convier à l’Assemblée Générale Ordinaire, qui aura lieu le :
Jeudi 23 novembre 2023 à 10h00
36 rue de Naples, 75008 Paris
 
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