Manu215 a dit:
Oui, il y a de quoi s'interroger, mais je n'irai pas jusqu'à prétendre à du sabotage. Quel serait l'intérêt de faire mourir des gens, dans quel but politique?
Je ne vois pas de but politique puisque ce sont des médecins qui officient dans ce comité.
En général, à haut niveau, politique, scientifique ou médical, ce n'est pas toujours brillant à voir. On y trouve des gens d'un égoïsme inouï, qui n'hésitent pas à déblayer le terrain par tous les moyens pour être en lumière sur le devant de la scène.
C'est ce que je vois se cacher derrière quelques noms de ce comité par leur manière de procéder vis-à-vis de ce médicament dont l'idée d'y recourir ne vient pas d'eux!
C'est mon avis, et je le partage.. Ce qui n'engage que moi..
Manu215 a dit:
Il faudrait surtout voir ce que donne l'utilisation de l'HDC à grande échelle, car sur 26 patients (dont le recrutement pose question), personne ne peut faire de conclusion sérieuse en matière de traitement d'une épidémie.
Il prend les 26 cas, sans doute les 26 cas sensibles du moment, d'après les 2 ou 3 témoignages d'entre-eux que j'ai lu sur internet, et les traite. Ils sont guéris en 6 jours (les Chinois ont utilisé des doses + fortes et les gens ont été soignés en 4 jours).
J'imagine, ou j'ose imaginer, qu'un suivi doit être fait ensuite pendant un certain temps.
Il n'est pas neuneu, ce docteur Raoult. Il sait ce qu'il a à faire.
Il le dit lui-même : ceux qui décident dans ce comité n'ont pas ouvert un bouquin de médcine depuis des années.
Manifestement, lui, il est sur le terrain.
Quant à cette étude à venir (quand?) :
On n'a pas le temps de se questionner sur la sélection des malades. Il y a urgence.
Faire un test dans les règles de l'art (si on peut parler d'art?), on le fera quand on aura le temps.
On a déjà perdu 1 mois.. Ils décident quand même d'ajouter ce médicament dans des tests plus vastes et au niveau européen... Les malades n'ont été choisis que lundi... 4 ou 5 jours de plus de perdus! Ils auraient dû être choisis dès le lendemain de l'annonce du lancement des tests... Non, on traîne.
Choisis ne veut pas dire traitement qui commence... Peut-être ne commencera-t-il que dans 1 semaine... Il faut ensuite attendre 15 jours... récupérer, je suppose, les résultats, les analyser. Et on obtient des conclusions dans 3 mois quand tout le monde est à la plage.
D'ailleurs, je pense que c'est pour cette raison qu'il a décidé de passer outre les recommandations faites au sujet du médicament et de tester en masse à Marseille.
Tout ça, ça ne va pas. On nous bassine avec du confinement et, d'un autre côté, des décisions aberrantes sont prises, et pour de sombres intérêts personnels pour certaines.
On marche sur la tête et des gens crèvent pendant ce temps-là.
C'est mon avis, et tous les jours je trouve des raisons pour le renforcer.
Hier soir, LCI pour ne pas la nommer, et tardivement, minuit ou 1h du mat (donc ce matin) j'ai vu un débat dans lequel le Pr Perronne (chef de service en infectiologie de l'hôpital de Garches) y poussait son coup de gueule en disant, mais de manière plus jolie que moi quand je l'écris, qu'il y a urgence et que l'on ne peut pas attendre des semaines, ou mois, qu'une étude soit faite. Et d'évoquer à mi-mot son interrogation sur la manière utilisée par ce comité pour gérer la crise.