Bonjour,
Non je ne suis pas du CFF ou CIF, je suis juriste. Mon argumentation ne porte pas sur la nécessité ou non d'acheter mais sur comment se sortir de cette mauvaise passe à laquelle j'ai moi même été confronté. Je connais un peu les dessous de la banque, eux ne sont pas des philanthropes. Sur cette affaire de défaut de conseil sur laquelle je suis entièrement d'accord, même si vous obtenez gain de cause sur le principe au bout de plusieurs mois, vous n'obtiendrez pas de réparations financières satisfaisantes.
Ne cherchez même pas à invoquer "l'abus de confiance" ou "l'abus de faiblesse" comme j'ai pu le lire dans ces pages car vous devriez alors prouver que votre discernement était altéré au moment de la signature du contrat et pour cela il faut des preuves tangibles: grand âge, situation de faiblesse morale, dépression, tutelle, chantage, certificat médical.
Quant au défaut de conseil (a distinguer de l'obligation d'information respectée par la banque via la notice du contrat), même s'il est indiscutable dans ce cas précis, c'est compliqué à prouver et cela reste une procédure individuelle lourde, coûteuse, aléatoire selon les juridictions et qui prend du temps. Dans le cadre d'une procédure, on parle toujours de l'AFUB ici, mais ils sont débordés et je vous conseille d'adresser également en complément copie de vos plaintes à la DGCCRF et à l'UFC.
L'enjeu pour vous sera que le tribunal fasse bien le distinguo entre obligation d'information et obligation de conseil, ce qui n'est pas toujours le cas selon la localisation géographique de votre juridiction.