agra07
Contributeur régulier
J'ai développé les raisons du choix de cette date (date de versement des fonds aux héritières).Aristide a dit:Bonjour,
Cette démarche paraît simple, logique et tentante.
Mais je ne suis pas du tout certain qu'un juge validera le calcul du préjudice (éventuel) qui en résulterait.
Ceci pour une raison simple; c'est qu'elle contient un "terme potestatif".
En effet ce seraient alors Hélène17 et ses cohéritières qui choisiraient la date de rachat des titres constituant le portefeuille initial.
Bien évidemment le coût dudit rachat et l'éventuel préjudice seraient très dependant de ce choix.
A toutes fins utiles.
Cdt
Je conçois que cette date puisse être contestée: il appartient à l'avocat de la défendre (en reprenant les critères du dommage réparable...etc).
La seule autre date envisageable, selon moi, est le 29 avril 2019, date à laquelle @Hélène17 a eu connaissance de la vente des titres (aucune action n'était possible auparavant car la vente n'était pas connue).
Sur cette date, probablement moins favorable au calcul du préjudice (il serait tout de même intéressant d'en connaître sa valeur), je pense qu'il est préférable de laisser venir le notaire durant la phase de mise en état. En effet, soit il ne relève pas ce point et le problème ne se pose pas, soit il le relève et cela revient à considérer qu'il admet qu'il existe bien un préjudice réparable du fait de sa faute.
PS: le terme "potestatif" s'applique à l'exécution d'une obligation contractuelle: à mon avis, il n'a pas vocation à s'appliquer dans le cas d'espèce.
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