Friedrich
Contributeur
Il faut prendre un prêt dont les modalités de remboursement sont identiques (et pas comparables, ni similaires). A partir de là, le calcul de son TEG complet (et pas le légal, dénaturé, mais en intégrant tous les frais associés au prêt, comme c'était prévu à l'origine) est un excellent élément de comparaison et de décision.agra07 a dit:Bonsoir,
Je ne suis pas borné. Je conçois et crois volontiers que l'outil n'est pas parfait pour comparer toutes sortes de prêts et je n'ai jamais dit le contraire (pour qui sait lire attentivement).
En revanche, pour des prêts de montant, durée et modalités de remboursement similaires ou comparables mais simplement avec des frais et un taux conventionnels qui diffèrent légèrement, est-ce de la "foutaise" comme le dit souvent notre ami @Aristide ?
Je ne le pense pas et c'est dans ces conditions que je raisonne pour commenter la jurisprudence (sujet de ce fil de discussion) et la plupart des professionnels que j'ai cités se placent dans la même hypothèse.
Au demeurant si le TEG était d'une parfaite inutilité (hormis sa fonction de vérification du taux d'usure), je ne vois pas pourquoi il aurait inspiré tant de textes, tant de procès et tant de commentaires au fil des années.
Je veux bien partir de ce postulat mais alors, il n'y a plus de discussion possible, et je comprendrais plus mal encore pourquoi un éminent participant à ce forum lui a consacré une thèse.
Parmi les milliers de procès engagés pour TEG erronné, je n'en n'ai pas un seul sur le forum qui le soit pour dépassement du taux d'usure.
Pourquoi a-t-il fait couler tant d'encre ? C'est assez simple, de mon humble point de vue : le français est, comme toute les langues, vivantes ou mortes, susceptibles d'interprétation, en permanence et surtout, en droit, grâce en particulier à l'imagination fertiles des avocats et à celle des braconniers du droit.
Toute la jurisprudence que j'ai pu lire sur la question en atteste.
Toutes les files ouvertes sur ces questions dans ce forum en témoignent.
Tous les propos, des sachants et des moins sachants, ne reposent que sur la lecture et la compréhension que chacun a des textes.
Parfois, l'opinion collective est la même ; sinon, elle est divergente et on demande à des magistrats leur opinion. Et c'est celle-là qui fait foi, même si on n'est toujours pas d'accord.
Sur le dernier point, mon avocat m'avait expliqué que la sanction de l'usure ne rapportait pas grand chose, contrairement à celle du TEG (dans le premier cas, la banque doit réduire son taux pour que le TEG = taux de l'usure, parfois, il y a à gagner 0,08 % de taux d'intérêt ; dans le second cas, on se bat pour la substitution du taux d'intérêts par le taux légal, c'est déjà nettement plus intéressant).
Un peu comme le problème de l'anatocisme : qui y t-il vraiment à gagner, par rapport au TEG ? La restitution des intérêts excédentaires, pas grand chose, quoi !