future embellie sur les fonds euro ?

Blister a dit:
D'ailleurs les épargnants se battent pour garder leurs PEL à 2,5% brut ouverts (donc 2,07% net: ce qui est à peine supérieur).
Depuis que je n'ai plus mon PEL (fermé pour acquérir mon dernier bien immo :( )
J'ai retrouvé des liquidités via une avance sur titres à 0.5%, que j'ai placé sans trop me prendre le choux sur un LEP.... qui va, si tout va bien, atteindre environ 4% cet été.

Le reste, je le place sur un CEL, j'attends qu'il fasse des petits.
Soit pour faire un prêt SCPI à moindre frais un jour, soit pour un prêt immo classique si jamais la hausse des taux se maintient dans les années à venir....

Je diffuse largement le LEP autour de moi.
Mais on ne parle pas assez du CEL et de ses avantages selon moi.
 
Les bouleversements en cours se précisent notamment au niveau des dettes souveraines: le rendement du Bund allemand à dix ans, référence pour la zone,, a terminé en hausse de 8,5 points à 1,437% après avoir touché un sommet depuis juillet 2014 à 1,47%. Celui de son équivalent français de même échéance a pris environ 12 points à 1,989%. En Italie, le taux à dix ans a dépassé pour la première fois depuis 2018 la barre des 3,5%, tandis qu'en Grèce ce taux est monté à 4,1%, au plus haut depuis 2020.
 
Juste pour offrir un autre point de vue.

D'une part les OAT tec 10 ont été négatives en partie à partir de 2019. Cela fait donc 2 à 3 ans sur des portefeuilles d'obligations de 10 ans.

Par ailleurs si on prend le reporting d'un fond garanti assez connu (mais ça doit fonctionner avec d'autres),
la partie obligataire "gouvernements / états" représente environ 31% et la part de la France plafonne à 23% (ensuite Italie à 1,4%)

Dans le reste, il y a des obligations d'entreprises, de l'immobilier et même un peu d'actions.

Tout cela pour nuancer la part d'obligations à très faible rendement (voir négatifs) dans les portefeuilles de fond en euros d'assurance vie.

Toutefois, le principal risque d'un portefeuille obligataire est la remontée des taux qui dévalue la valorisation des obligations détenues.
 
Mais ce n’est qu un effet comptable tant qu’il n’y a pas de rachat massif; les grands assureurs vie sont ravis de la remontée des taux et personne n’anticipe vraiment des rachats massifs d’autant plus qu il existe d autre solutions pour eux.

Les journalistes disent n’importe quoi, orientent les questions et veulent faire du sensationnel; il ne va rien se passer sur les fonds euros à moyen terme.
 
Triaslau a dit:
Les journalistes disent n’importe quoi, orientent les questions et veulent faire du sensationnel; il ne va rien se passer sur les fonds euros à moyen terme.
Avec respect pour ceux qui pensent autrement, restons humble sur les prévisions du devenir du fonds Euros.
Personne n'a de boule de cristal, il me semble.

Ce n'est pas la 1e fois que ce sujet sort sur le forum avec différents avis "émotionnels"

Le juge de paix sera la différence entre montant de collecte, et montant de décollecte sur le fonds Euros. Donc a suivre ...

Pas de panique, mais des alertes alimentées par les journalistes, mais aussi par des annonces d'augmentation des livrets à 2% (livA, LDD). Et tous ne jouent pas dans la fin du monde !
Quelque part, cette presse généraliste : c'est ce que tout le monde lit (que ça nous plaise ou non).

Donc de nouveau, respectons les avis différents des membre du forum :unsure:
 
Dernière modification:
Ci joint , l'article de la Tribune sur le fonds en Euros en date du 01 Juillet.
Je trouve cet article assez équilibré dans l'argumentaire, expliquant quels sont les risques, sans être alarmiste.
 

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Il est quand même assez net que beaucoup d'assureurs ont diminué très rapidement le taux du fonds euros alors qu'ils avaient en stock des obligations offrant de forts rendements.
Ils ont fait ce choix puisque le taux se décrète et ne se calcule pas.
Il serait assez juste qu'ils aillent aussi vite dans le sens inverse puisque les émissions obligataires offrent actuellement des coupons beaucoup plus élevés.
 
Blister a dit:
Il est quand même assez net que beaucoup d'assureurs ont diminué très rapidement le taux du fonds euros alors qu'ils avaient en stock des obligations offrant de forts rendements.
ce qui est surprenant c'est que tous les assureurs ont agi de meme ...

on a l'impression que la concurence ne joue pas son role .
 
Blister a dit:
Il est quand même assez net que beaucoup d'assureurs ont diminué très rapidement le taux du fonds euros alors qu'ils avaient en stock des obligations offrant de forts rendements.
Ils ont fait ce choix puisque le taux se décrète et ne se calcule pas.
Il serait assez juste qu'ils aillent aussi vite dans le sens inverse puisque les émissions obligataires offrent actuellement des coupons beaucoup plus élevés.
Le fonds en Euros est un paquebot, long à manœuvrer. Donc ça prendra un peu de temps avant d’écouler le stock de vieilles obligations. Neamoins, avec les reserves, les assureurs peuvent influencer sur les taux qu'ils distribuent.
On est passé par une phase ou les les assureurs souhaitaient qu'on délaisse le fonds en Euros au profit des UC. Ils ont donc durci les conditions, et limité l'effort de rendement (en provisionnant des réserves).

La situation actuelle me parait interessante, à voir quel niveau d'effort les assureurs sont prets à faire (en piochant dans les provisions pour ameliorer les taux distribués).
Les taux devraient remonter à terme grâce à des obligations plus rémuneratrices, mais la periode intermediaire n'est pas evidente (ceci en regard d'une décollecte du fonds Euros legerement superieure à la collecte depuis qq mois)
 
Le montant moyen des réserves représente environ 4% à 5% des encours même si il y a de fortes disparités. L'Afer est à 1%, quand certains n'en ont pas et d'autres à plus de 6%...

C'est donc appréciable pour renforcer de qq dizaines de point.

Surtout la réserve constituée doit être restituée au maximum au bout de 8 ans.

Avec l'inversion de la tendance des OAT la stratégie de constitution/restitution pourrait probablement changer.
 
Pour partager, la réponse de Journal du Net du 01 Juillet sur une "future embellie du fonds Euros", oui mais qui sera lente ;)
Cet article me semble assez crédible, avec des explications simples.
Quelques lignes sur la Reserve des Assureurs (Participation aux Benefices : PPB) à restituer sous 8 ans, comme mentionnée par @Msimmo
 

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la PPB doit même être reversée au bout de 7 ans pour respecter la loi; dans la pratique les assureurs ont en général 4-5 années de réserve; même si ces n'avait pas des rendement terrible; certain en ont pas du tout, ceux là seront peut être plus affecté mais probablement pas.
 
lebadeil a dit:
Ce n'est pas la 1e fois que ce sujet sort sur le forum avec différents avis "émotionnels"
Le sujet est légèrement clivant comme les sujets politiques d'ailleurs. Néanmoins les avis sont loin d'être émotionnels et en tous cas pour les messages de @Triaslau et les miens (puisque nous avons le même avis sur ce sujet) sont argumentés document à l'appui au besoin.

lebadeil a dit:
Quelque part, cette presse généraliste : c'est ce que tout le monde lit (que ça nous plaise ou non).
Malheureusement oui mais cela n’empêche pas un traitement partiel de l'info par les médias généralistes. La palme d'or revient à la TV et aux réseaux sociaux. Quand j'ai vu l'explication sur l'inflation sur une grande chaine TV (une des 6 originales) -> :ROFLMAO:.
C'est pour ça que j'ai arrêté de regarder la TV et je lis les journaux en ligne (presse spécialisée + généraliste) français mais aussi belges, luxembourgeois et suisses (bref ce qui est francophone).
lebadeil a dit:
Je trouve cet article assez équilibré dans l'argumentaire, expliquant quels sont les risques, sans être alarmiste.
Effectivement plus mesuré et c'est un des seuls qui s'est renseigné auprès des régulateurs financiers.

Car on le rappelle jamais assez mais le secteur est sous la surveillance de l'ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, une institution de la Banque de France) dont un des objectifs est d'auditer les assureurs pour s'assurer qu'ils puissent subir un choc sans tomber. Et si ils sont fragilisés, l'ACPR peut intervenir (plutôt la Banque de France).
 
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