Selon moi (si j'avais des certitudes, je serais potentiellement riche dans quelques mois/années en anticipant

):
- les profils les plus fragiles vont être exclus du crédit avec la hausse des taux d'intérêts et la contrainte de l'usure (2,40% actuellement).
L'immobilier situé dans des zones peu tendues et dont la clientèle est majoritairement composé de foyers ayant des revenus modestes devrait en pâtir.
Pour l'immobilier situé en grandes villes, je pense que les valeurs se maintiendront car le mythe des départs en campagne en mode télétravail me semble avoir été sur-estimé.
- sur les fonds euros, les assureurs vont être contraints de puiser dans leur PPE pour augmenter les taux , faute de quoi il y aura beaucoup de rachats.
- les nouvelles obligations sont beaucoup plus rémunératrices et les fonds monétaires pourraient retrouver des couleurs. Idem pour les comptes à termes et les livrets.
- beaucoup d'opérations à effet de levier (financées par l'emprunt) vont devenir moins rentables car le coût du crédit va rogner la rentabilité.
En bref, les actifs peu/pas risqués devraient être les grands gagnants si les taux d'intérêts continuent d'augmenter à cette vitesse car les épargnants seront moins enclins à prendre des risques s'ils peuvent déjà bénéficier d'un rendement acceptable en prenant peu (voire pas) de risques.