FAQ je débute en Bourse

TheCompleteRookie a dit:
Hello,

Je souhaite vérifier quelque chose avec vous en tant que débutant en bourse..

On est d'accord que quand les taux d'intérêts sont en hausse (ou que des cabinets d'expertise suggèrent qu'ils vont monter), les cours ont tendance à baisser.

Par contre, quand les taux diminuent (ou que des cabinets d'expertise suggèrent qu'ils vont baisser), les cours ont alors tendance à augmenter.

Est-ce que ma compréhension est correcte ?
Bonjour,

Le cours d'une action repose sur de nombreux critères.
Les taux d'intérêts en sont une des composantes.
En effet si les taux montent, les placements moins risqués (notamment les obligations) deviennent plus attractives et l'argent placé en bourse transite vers le marché obligataire. Car la prime de risque (différence de rendement entre rendement du BNA et d'une obligation AAA) pour être investi sur les actions diminue mécaniquement.
C'est donc une question de flux. En gros.

Cependant cela dépend également de la qualité de l'entreprise.
Plus le PER de l'entreprise est élevé, plus les investisseurs ont confiance en l'avenir de cette entreprise et donc demandent une prime de risque beaucoup moins importante. (Exemple Hermès, Ferrari etc..).

Pour donner un exemple chiffré,
Le rendement des obligations d'états AAA est de 3%.
Votre entreprise a un PER de 25. Soit un rendement du BNA de 4%
Vous obtenez une prime de risque de 1%.

Si les taux baissent par exemple à 2%. Votre prime de risque augmentera à 2%, ce qui fera augmenter le cours de l'action jusqu'à retrouver cette prime de risque initiale de 1% ce qui devrait faire monter le PER jusqu'à 33. (PER 33 = rendement du BNA de 3% donc prime de risque de 1%).

Sous couvert de bénéfices de l'entreprise inchangés.
 
Bonjour @TheCompleteRookie ,

la hausse des taux n’agit pas de la même façon pour toutes les entreprises.

C’est pour cette raison qu’au sein d’un indice par exemple le CAC 40, on classe les sociétés en différentes catégories : croissance défensive cyclique rendement.

la hausse des taux n’est pas bonne pour les valeurs de croissances par exemple.

cdt
 
niklos a dit:
De ce que j'ai pu voir, l'inflation arrivent quand les cours montent (les entreprises fond des bénéfs et investissent, dépensent... et empruntent en masse) du coup on fait monter les taux pour contenir l'inflation. Ce qui a tendance à modérer la haut des cours.
Quand il y a une "crise" ou tout simplement quand les taux sont trop haut, les entreprises commencent à avoir du mal à faire des bénéfs, ce qui fait baisser les cours et l'inflation. On baisse donc les taux pour soutenir les entreprises
Le truc difficile étant de maintenir un équilibre entre bénéfice des entreprises, taux ni trop haut, ni trop bas et inflation.
Oulala, si Christine Lagarde lit ce post... Elle tombe en syncope!
On va reprendre :
Le rôle de la BCE est de maintenir la stabilité des prix. Stabilité qui serait obtenue avec une inflation de 2% sur le moyen terme.
Celui de la FED est légèrement différent : La FED contrôle la politique monétaire des Etats-Unis avec pour objectif le soutien à la croissance économique et la gestion de l'inflation.

Depuis les années 70 et la mondialisation des économies, des forces très importantes agissent pour faire baisser l'inflation et maintenir une croissance faible.
La démographie est en baisse dans toutes les économies dès qu'elles se développent. Une démographie en baisse impacte la croissance. Le Japon en est peut-être l'exemple le plus net.
Les dettes des Etats sont un frein à la croissance... Surtout si les taux montent. Le service de la dette devient alors une charge très, ou trop, lourde et le surplus d'intérêts à payer est autant d'argent qui n'est pas investi dans le pays pour développer son économie.
La modernisation des économies, notamment les secteurs disruptés par les progrès à pas de géants de la digitalisation de l'économie, a un impact déflationniste important. A ce titre, l'IA va transformer profondément l'économie mondiale. Ce qui va peser durablement sur l'inflation.
Des années 70 à 2020, c'est ce qui a prévalu sur la planète.

Le Covid a tout chamboulé par son ampleur mondiale bloquant les économies de la planète pendant de longs mois.
La réouverture des économies s'est traduite par une demande importante qui n'a pas pu être satisfaite.
Quand la production ne suit pas la demande, les prix grimpent, et l'inflation fait son apparition.
Une fois la pandémie sous contrôle, les banques centrales se sont attaquées à cette inflation.
Peu leur importe la santé des entreprises, les banques centrales ont pour arme principale les taux directeurs qui permettent de restreindre l'activité économique s'ils les montent (emprunter devient plus cher), ou de les diminuer si les banques centrales veulent relancer l'économie.
En parallèle, les taux obligataires ne sont soumis à aucune intervention directe des banques centrales. Ce sont les investisseurs qui, comme pour les actions, donnent une orientation aux taux obligataires.
Les taux obligataires montent en anticipation d'une inflation plus forte, ce qui affecte les entreprises lorsqu'elles se refinancent sur les marchés.
Pour ne rien arranger, le crédit devenant plus cher pèse sur les emprunteurs qui annulent ou reportent des projets industriels et la clientèle devenant également moins emprunteuse consomme moins et donc achète moins.
La hausse des taux obligataires, qui anticipe et suit les décisions des banques centrales, a bien un impact non négligeable sur les entreprises. Et ce, d'autant plus qu'elles seront fortement endettées.
Moins d'activité signifie des révisions sur les résultats, et des cours qui s'ajustent à la baisse.
Seconde punition, les obligations rapportant plus, investir dans des actions devient moins intéressant puisque l'écart entre le rendement des actions et celui des obligations se creuse en faveur des secondes alors que les premières, les actions, sont plus risquées.
D'importants flux financiers qui recherchent en permanence le meilleur rendement possible quittent alors les actions pour se porter sur les obligations plus rémunératrices.
Les marchés actions baissent.
La spirale ainsi enclenchée va continuer jusqu'à ce que les hausses de taux commencent à porter leurs fruits. Les banques centrales arrêtent de monter les taux directeurs, et les taux obligataires commencent à baisser parce que les investisseurs ont acquis la certitude que l'inflation va baisser.

Le risque actuellement est que les banques centrales sont peut-être allées trop loin... On en sait même pas si elles en ont terminé avec le cycle de hausse des taux directeurs.
Il y a un brouillard qui masque la réalité avec les sommes importantes injectées dans les économies au moment de la pandémie. Il y a un surplus d'épargne des ménages constitué durant les phases de confinement. Ce surplus d'épargne a soutenu la croissance et vient de finir d'être consommé.
Dans le même temps, les banques centrales ont monté les taux comme jamais auparavant.
Le brouillard se dissipant, le risque de découvrir une économie ravagée par des taux si élevés est fort.
Si c'est le cas, ça va faire mal, déjà pour les consommateurs que nous sommes, et pour les entreprises qui ne pourront plus profiter de l'excuse de l'inflation pour augmenter leurs marges.
Mais si ça va mal, les banques centrales vont très vite enclencher le cycle de baisse des taux directeurs... Et on aura le scénario inverse de celui de la hausse des taux.

Un bémol quand même, si les facteurs déflationnistes restent à l'oeuvre, des facteurs inflationnistes qui n'existaient pas jusqu'à récemment vont entrer en action. Ce sont les relocalisations et la transition des économies vers le 0 carbone qui va coûter un pognon de dingue au monde entier.

Pour en revenir à la question de départ :
Les entreprises subissent les mouvements de l'économie avec des banques centrales qui s'efforcent de contenir cette économie dans des niveaux compatibles avec un développement harmonieux et régulier dans le temps. D'où ce taux cible de 2% pour l'inflation. Il a été jugé comment étant le meilleur compromis pour maintenir une croissance modérée mais réelle.
 
Comme toujours @poam5356 , merci pour cette explication claire, détaillée et accessible à tous !
 
Hello,

J'ai une petite question bête.. mais sur un même ETF :

2 parts à 100€ / PRU : 100.5€
2 parts à 99€ / PRU tombe à : 100.1€
2 parts à 98€ / PRU tombe à : 99.7€

Le cours est à 99.5€ et je décide de vendre 2 parts : ça prendra sur quel achat ?
Celui où le cours était le plus gros (100€) ? Ou bien ça marche différemment?

:unsure:

Merci ! :D
 
Ça prend la moyenne des cours d achat.
 
TheCompleteRookie a dit:
Hello,

J'ai une petite question bête.. mais sur un même ETF :

2 parts à 100€ / PRU : 100.5€
2 parts à 99€ / PRU tombe à : 100.1€
2 parts à 98€ / PRU tombe à : 99.7€

Le cours est à 99.5€ et je décide de vendre 2 parts : ça prendra sur quel achat ?
Celui où le cours était le plus gros (100€) ? Ou bien ça marche différemment?
Bonjour,
Vous vous torturez l'esprit inutilement.
Toutes les parts d'un même produit sont rassemblées en 1 seule ligne avec un PRU calculé pour la ligne. Idem pour les actions.
 
niklos a dit:
Ça prend la moyenne des cours d achat.
poam5356 a dit:
Bonjour,
Vous vous torturez l'esprit inutilement.
Toutes les parts d'un même produit sont rassemblées en 1 seule ligne avec un PRU calculé pour la ligne. Idem pour les actions.

Merci à vous, j'avais un doute lol
 
Bah en fait faut pas chercher loin. PRU veut dire Prix de Revient Unitaire.
Vous acheter 1 à 10€
Une autre à 20€
Une troisième à 30€
=> PRU = (10 + 20 + 30) / 3 = 20€
Que vous vendiez 1 2 ou 3 parts votre prix de revient reste toujours de 20€ par part.
 
niklos a dit:
Bah en fait faut pas chercher loin. PRU veut dire Prix de Revient Unitaire.
Vous acheter 1 à 10€
Une autre à 20€
Une troisième à 30€
=> PRU = (10 + 20 + 30) / 3 = 20€
Que vous vendiez 1 2 ou 3 parts votre prix de revient reste toujours de 20€ par part.
Merci Niklos, en effet, je me complique les choses pour rien lol.. je pensais que ça conservait les prix d'origines et que ça vendait les parts les plus grosses en premier ou un truc du genre.. autant pour moi :D
 
Bonsoir à tous,

Pour les aficionados du trading ou du Long terme.

Bullshitomètre : "Le trading permet de gagner significativement plus que les stratégies d'investissement à long terme" ?​

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cdt
 
TheCompleteRookie a dit:
Hello,

Je souhaite vérifier quelque chose avec vous en tant que débutant en bourse..

On est d'accord que quand les taux d'intérêts sont en hausse (ou que des cabinets d'expertise suggèrent qu'ils vont monter), les cours ont tendance à baisser.

Par contre, quand les taux diminuent (ou que des cabinets d'expertise suggèrent qu'ils vont baisser), les cours ont alors tendance à augmenter.

Est-ce que ma compréhension est correcte ?
C'est exact, car des taux plus élevés rendent l'emprunt et donc l'investissement plus coûteux. Ils rendent également l'épargne rémunérée et l'achat d'obligations plus intéressants en raison de rendements plus élevés, ce qui concurrence donc le gain espéré sur le marché des actions, les actions étant plus risquées et au rendement plus incertain.

Toutefois les taux d'intérêts ne sont pas la seule variable, loin de là, concernant le marché boursier. Pour illustration, aujourd'hui la BCE a relevé ses taux, mais les actions européennes ainsi que les obligations en ont bénéficié, alors qu'en s'arrêtant à ce raisonnement, les deux auraient dû passer une sale journée.
 
bonsoir @Leukie ,

il y avait deux messages aujourd’hui : une hausse des taux de 0.25 et un message subliminal : la fin de la hausse des taux

cdt
 
7NumeroSept a dit:
bonsoir @Leukie ,

il y avait deux messages aujourd’hui : une hausse des taux de 0.25 et un message subliminal : la fin de la hausse des taux

cdt
Tout à fait, encore que Lagarde a dit dans la conférence que ça ne voulait pas dire cela (on en croit ce qu'on veut). Mon post ne doit pas être traduit par "c'est incompréhensible" mais comme "le raisonnement est vrai mais n'est pas absolu, la preuve" ;-)
 
Leukie a dit:
C'est exact, car des taux plus élevés rendent l'emprunt et donc l'investissement plus coûteux. Ils rendent également l'épargne rémunérée et l'achat d'obligations plus intéressants en raison de rendements plus élevés, ce qui concurrence donc le gain espéré sur le marché des actions, les actions étant plus risquées et au rendement plus incertain.

Toutefois les taux d'intérêts ne sont pas la seule variable, loin de là, concernant le marché boursier. Pour illustration, aujourd'hui la BCE a relevé ses taux, mais les actions européennes ainsi que les obligations en ont bénéficié, alors qu'en s'arrêtant à ce raisonnement, les deux auraient dû passer une sale journée.
Merci pour ces explications Leukie, je n'étais donc pas trop loin de la plaque ! :D

Quant à la journée que nous avons vécu, je ne doute pas que les gains seront effacés dans les jours qui arrivent, comme d'habitude (probablement même d'ici demain). Les messages positifs sont toujours suivis de messages négatifs semble-t-il.. En tout cas, une bien belle journée "verte" aujourd'hui! :D
 
TheCompleteRookie a dit:
Merci pour ces explications Leukie, je n'étais donc pas trop loin de la plaque ! :D

Quant à la journée que nous avons vécu, je ne doute pas que les gains seront effacés dans les jours qui arrivent, comme d'habitude (probablement même d'ici demain). Les messages positifs sont toujours suivis de messages négatifs semble-t-il.. En tout cas, une bien belle journée "verte" aujourd'hui! :D
Pas du tout, c'est le contraire : tu étais à côté de la plaque!

Je plaisante, c'est juste pour taquiner :3

Concernant les gains des journées qui suivront, je n'en serais pas si sûr. Le marché tient son scénario "on est au taux pivot", tant qu'aucune nouvelle ne contredise ce scenario frontalement, alors il fera probablement comme d'habitude.
 
bonjour à tous,

Portefeuille à 5 , 10 , 15 , 30 ..... titres et plus encore.

« vous me faites rigoler avec votre pauvre portefeuille à 2 titres, moi j’en gère 30 »

L’important de tous ces portefeuilles c’est le chiffre du bas.
Comme la fiche de paie.
Quant à la diversification j’ai un raisonnement à soumettre aux experts financiers du site.

Disons que j’ai tous les titres du cac 40 depuis le début de l’année, mon portefeuille affiche +13.98%
40 titres et pourtant:

Pourtant je constate qu’à l’heure actuelle 22 titres du CAC font mieux.
Disons que je suis comme « Crésus Johnson » j’ai le « Noodles rimmed ass » : j’ai en portefeuille un seul de ces 22 titres en portefeuille je bats le cac et donc le cadors diversifié avec ses 40 titres en carton.

je vais prendre un exemple avec 2 titres A et B.
A= 5% de rentabilité écart type: 7% variance: 0.49%
B= 13% de rentabilité écart type: 13% variance : 1.69%

celui qui aura que le titre A en portefeuille donc investi à 100% aura un rendement de 5% pour un risque de 7%
celui qui aura que le titre B en portefeuille donc investi à 100% aura un rendement de 10% pour un risque de 13%

celui qui aura les deux titres, il fait comment pour repartir les titres?
50/50 comme jean pierre foucault?
90/10 ?


Pourtant si il fait un 40/60 ce portefeuille offre une meilleure rentabilité : 8% contre 5% pour le même risque.
c’est le meilleur portefeuille pour un risque équivalent.

c’est la théorie moderne du portefeuille d’Harry Markowitz

J’aimerai bien que celui qui se moque d’un pauvre portefeuille avec 5 pauvres etf me calcule la frontière efficiente de son portefeuille à 30 titres.
Déjà faudrait qu’il commence par le mettre à jour.

celui qui a du Hermès ou du LVMH depuis louis 14 dans son portefeuille fera toujours mieux que les 40 titres du cac.


Il existe une FAQ « je débute en bourse »
pourquoi ne pas ouvrir un FAQ pour « les experts en bourse »?

Quand Nestlé vend une tablette de chocolat, elle se tape de savoir si la tablette est achetée par un idiot ou une science infuse. L’important c’est de vendre le plus de tablettes de chocolat.

Les grévistes vont s’apercevoir que sur le court terme leur absence n’a aucunement nui à la qualité du site.
Peut être une baisse de fréquentation?
Pour en avoir la certitude , une idée plus précise , il faudrait essayer avec le long terme.

si vous m’avez compris c’est que je me suis mal exprimé.

cdt
 
7NumeroSept a dit:
si vous m’avez compris c’est que je me suis mal exprimé.
Alan Greenspan serait-il votre mentor?
 
7NumeroSept a dit:
bonjour à tous,

Portefeuille à 5 , 10 , 15 , 30 ..... titres et plus encore.

« vous me faites rigoler avec votre pauvre portefeuille à 2 titres, moi j’en gère 30 »

L’important de tous ces portefeuilles c’est le chiffre du bas.
Comme la fiche de paie.
Quant à la diversification j’ai un raisonnement à soumettre aux experts financiers du site.

Disons que j’ai tous les titres du cac 40 depuis le début de l’année, mon portefeuille affiche +13.98%
40 titres et pourtant:

Pourtant je constate qu’à l’heure actuelle 22 titres du CAC font mieux.
Disons que je suis comme « Crésus Johnson » j’ai le « Noodles rimmed ass » : j’ai en portefeuille un seul de ces 22 titres en portefeuille je bats le cac et donc le cadors diversifié avec ses 40 titres en carton.

je vais prendre un exemple avec 2 titres A et B.
A= 5% de rentabilité écart type: 7% variance: 0.49%
B= 13% de rentabilité écart type: 13% variance : 1.69%

celui qui aura que le titre A en portefeuille donc investi à 100% aura un rendement de 5% pour un risque de 7%
celui qui aura que le titre B en portefeuille donc investi à 100% aura un rendement de 10% pour un risque de 13%

celui qui aura les deux titres, il fait comment pour repartir les titres?
50/50 comme jean pierre foucault?
90/10 ?


Pourtant si il fait un 40/60 ce portefeuille offre une meilleure rentabilité : 8% contre 5% pour le même risque.
c’est le meilleur portefeuille pour un risque équivalent.

c’est la théorie moderne du portefeuille d’Harry Markowitz

J’aimerai bien que celui qui se moque d’un pauvre portefeuille avec 5 pauvres etf me calcule la frontière efficiente de son portefeuille à 30 titres.
Déjà faudrait qu’il commence par le mettre à jour.

celui qui a du Hermès ou du LVMH depuis louis 14 dans son portefeuille fera toujours mieux que les 40 titres du cac.


Il existe une FAQ « je débute en bourse »
pourquoi ne pas ouvrir un FAQ pour « les experts en bourse »?

Quand Nestlé vend une tablette de chocolat, elle se tape de savoir si la tablette est achetée par un idiot ou une science infuse. L’important c’est de vendre le plus de tablettes de chocolat.

Les grévistes vont s’apercevoir que sur le court terme leur absence n’a aucunement nui à la qualité du site.
Peut être une baisse de fréquentation?
Pour en avoir la certitude , une idée plus précise , il faudrait essayer avec le long terme.

si vous m’avez compris c’est que je me suis mal exprimé.

cdt
Pas sûr de comprendre l'idée en effet.

Tu dis :
"celui qui aura que le titre A en portefeuille donc investi à 100% aura un rendement de 5% pour un risque de 7%
celui qui aura que le titre B en portefeuille donc investi à 100% aura un rendement de 10% pour un risque de 13%

celui qui aura les deux titres, il fait comment pour repartir les titres?
".

Sauf que ce sont les rendements passés, tu ne peux pas les considérer comme deux titres intrinsèquement plus ou moins risqués / rémunérateurs, comme s'il s'agissait d'un livret qui te procurerait X% de rentabilité sur un an, sauf à avoir une boule de cristal. Tu me sembles transposer un raisonnement valable en termes de types d'investissement aux risques très différents (par exemple 60% actions / 40% obligations) à deux actions qui peuvent théoriquement valoir zéro ou 1 million d'un jour à l'autre. Comment choisir? Bah par un choix de conviction ("je suis sûr que les produits de cette entreprise vaudront de l'or demain et suis prêt à tout perdre si je me trompe") ou plus généralement par l'analyse financière de ses comptes ainsi que ses prévisions de résultat. C'est un métier et ça ne vaut toujours pas la boule de cristal.

Ce qui est sûr en revanche, c'est qu'en diversifiant au sein d'une même classe d'actifs, tu diminues la volatilité de l'investissement et donc les risques de tout perdre. La question centrale derrière la volatilité, c'est l'appétence au risque. C'est la même question que "pourquoi miser 3x de suite 10% de mes sous sur le rouge à la roulette plutôt que de miser une seule fois tout mon patrimoine sur le numéro 30".
 
Dernière modification:
Pour l’histoire de l’écart type, j’ai un exemple très simple:

vous avez 3 classes de 10 élèves
notes à un devoir par élève et par classe:

1ere classe: 10/10/10/10/10/10/10/10/10/10 = moyenne 10
2ème classe: 0/0/0/0/0/20/20/20/20/20= moyenne 10
3ème classe: 8/8/8/8/8/12/12/12/12/12= moyenne 10

même moyenne pour toutes les classes, mais avec ça on ne voit rien.
l’écart type va permettre la dispersion des notes autour de la moyenne.

la première classe est équilibrée: 10*10^2/10 - 10^2 = 0
la seconde 100 très volatile 5*20^2/10 - 10^2 = 100
la troisième 4 équilibrée (5*8^2 + 5*12^2) / 10 - 10^2 = 4

cdt
 
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