Bonsoir
Merlin75 a dit:
je faisais confiance et imaginais que n'était réintégrée que la marge nette générée par les frais de gestion interne au groupe, dans ce cas ce serait pertinent? Mais ca représenterait une sacrée marge sur ces opérations
Ces frais de gestion et quelquefois frais de commercialisation quand celle-ci est réalisée en interne, sont censés rémunérer les équipes du promoteur chargées de tâches administratives, opérationnelles et commerciales sur le projet, comme si ce travail était facturé par une entreprise sous-traitante; ces frais comportent donc eux-mêmes une partie coût (salaires, charges sociales, défrayements…) et une partie marge; il serait intellectuellement bien plus honnête et objectivement plus rigoureux de ne mentionner au bilan opérationnel que cette seule partie coût (ce qui améliorerait d’ailleurs un peu la marge nette) ou comme vous le suggérez, de ne réintégrer que la partie marge, mais on ne profiterait pas de l’impact psychologique d’un taux de «cash flow immobilier», bien plus alléchant, sur un prospect peu averti appelé à prêter au projet… Ce serait en tout cas la préconisation d’un contrôleur de gestion un peu intègre.
Merlin75 a dit:
je faisais confiance... je suis naïf des fois... J'aurais encore appris aujourd'hui
Ne vous méprenez pas: j’ai bien peur qu’ils ne comptent précisément là-dessus, mais oui, vous apprenez, et viendra peut-être un temps où ils devront se résoudre à faire en sorte de mériter votre confiance.
Bah! On peut toujours rêver, non?
Merlin75 a dit:
D'autant qu'il s'agit du même promoteur? (FIM Promotion)
Alors ça, ça m’avait complètement échappé…
ron a dit:
FIM Développement, la société holding caution sur les derniers comptes déposés du 31/12/18 affiche un très inquiétant compte de régularisation passif de 3,358 M€ pour seulement 0,154 M€ de capitaux propres (source Société.com).
Sur manageo.com, ça apparaît dans les dettes fournisseurs.
Mais ce genre de chose ne m’alarme pas vraiment, il suffit de recevoir quelques factures payables à 60 jours dans le mois qui précède la clôture de l’exercice, et l’addition se retrouve dans cette ligne. On observe ce phénomène, plus ou moins marqué, dans certains bilans des années précédentes. Par ailleurs, dettes et actif circulant s’équilibrent à peu près année après année; ce n’est pas le Pérou et il ne faut pas que le recours à la caution soit trop lourd… Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi Homunity n’a pas demandé la caution de FIM Promotion, qui a un bilan et des résultats bien plus solides! Et n'étant pas juriste, je ne sais pas si FIM Développement a le droit, le cas échéant, de faire appel à FIM Promotion pour l'aider à assumer ses responsabilités... Un spécialiste du droit des sociétés à l'écoute?
Dans la même veine, ce qui est crispant et je ne sais pas si c’est une habitude chez Homunity, c’est qu’ils ne donnent aucune information financière et on est obligé de perdre son temps à chercher à droite et à gauche pour avoir les renseignements.
Msimmo a dit:
je serais d'avis de rendre contractuel l'augmentation de taux automatique après 6 mois de retard...
Bien d'accord sur le principe, que j'ai déjà vu inscrit dans certains rares contrats (pas la mémoire desquels

), mais c'est une négociation entre la plate-forme qui veut fidéliser ses porteurs de projets, et les promoteurs qui ont le choix de la plate-forme.
Il faudra à mon avis une grosse vague de retards non contractuels et consécutivement un désintérêt des investisseurs pour que ça puisse devenir systématique.
D'un autre côté, il faut avant tout que la conjoncture se normalise pour ne pas retirer encore de l'oxygène à ceux qui ont déjà la tête sous l'eau...