Budget 2026

Source : Franceinfo, le 20/04/2025

Auteur : Linh-Lan Dao

Budget 2026 : quatre questions sur la suppression de l'abattement fiscal des retraités, envisagée par le gouvernement [lien réservé abonné]

Dans sa traque aux niches fiscales jugées "inutiles", le gouvernement suit une piste politiquement risquée. La ministre des Comptes publics n'a pas écarté l'idée de supprimer l'abattement fiscal de 10% sur les revenus des retraités, samedi 19 avril, dans une interview au Parisien dans laquelle elle évoque le contexte budgétaire difficile. "Je pense, à titre personnel, qu'on ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement", explique Amélie de Montchalin, plaidant, en creux, pour une contribution des retraités. "Ce n'est pas votre âge qui doit définir votre contribution, mais aussi les moyens dont vous disposez", ajoute-t-elle.​
 
JMV a dit:
Source : Franceinfo, le 20/04/2025

Auteur : Linh-Lan Dao

Budget 2026 : quatre questions sur la suppression de l'abattement fiscal des retraités, envisagée par le gouvernement [lien réservé abonné]
Pour une fois, un article correctement documenté et qui dit pas d'anneries .. mais il y a quand même plus d'infos dans cette file ..et surtout le calcul approximatif que pour etre efficace, cette mesure doit impacter les retraites moyennes puisque les retraites < 2000€ représentent 30% des 4,76 milliards de recettes espérées et que les < 3000€ 76%
 
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Le fondement de la retraite par répartition est la solidarité intergénérationnelle.
Cependant, certains refusent de questionner objectivement l'équité de cette solidarité, en enlisant le débat dans l'émotionnel pour le terminer. On pourrait aussi envisager en outre une solidarité intra-générationnelle avec par exemple une indexation différenciée ( cf. allocations familiales ) selon le montant de la retraite.

Source : La grande conversation, le 27/10/2024
Auteur : Maxime Sbaihi

Les retraites et l’équité entre générations : histoire d’un déni [lien réservé abonné]

Les retraites et l’équité entre générations : histoire d’un déni

Comme le montre le graphique 1, tiré du dernier rapport du Conseil d’Orientation des Retraites, la combinaison de tous ces phénomènes circonstanciels permet aux retraités actuels de bénéficier d’un niveau de vie aujourd’hui supérieur de 30% par rapport à leurs parents à la retraite et de 20% par rapport à leurs enfants quand ils seront à la retraite.

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Non seulement les retraités actuels sont mieux lotis que ne l’ont été leurs aïeux et que ne le seront leurs propres enfants, mais en plus ils seront partis à la retraite beaucoup plus tôt qu’eux. Il faut mettre cette anomalie sur le compte de François Mitterrand et sa décision de rabaisser l’âge légal de départ à la retraite de 65 à 60 ans au début des années 1980 (dont nous continuons encore aujourd’hui de payer la facture) mais aussi à la multiplication par la suite de dispositifs de pré-retraite dont la France s’est longtemps fait la championne.​

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La juxtaposition de ces deux graphiques dessine la parenthèse exceptionnelle d’une retraite précoce, longue et commode dont bénéficie la génération des baby-boomers. Bien sûr, ces chiffres masquent des disparités individuelles et des difficultés financières qu’il ne faut pas négliger. Il existera toujours des exemples de retraités ne pouvant joindre les deux bouts. Néanmoins, il faut rappeler que les retraités sont les mieux protégés de la pauvreté : leur taux de pauvreté est moitié moindre que l’ensemble de la population et le plus bas de toutes les classes d’âge. [...] Contrairement à un imaginaire collectif tenace, le temps où « la vieillesse est synonyme de pauvreté », comme le soulignait à juste titre le rapport Laroque de 1962, est bien révolu et nous devons nous en féliciter. Le pauvre d’antan était un retraité en fin de vie, aujourd’hui c’est un jeune face à l’avenir.

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Les défis que nous impose la démographie sont immenses. Ils nous placent face à des questions inconfortables : comment financer la longévité record des retraités actuels ? Que faire pour corriger leur sous-cotisation ? Comment mieux répartir les efforts entre les âges ? Comment rétablir l’équité intergénérationnelle face à la retraite ? Quelles solutions pour protéger nos comptes publics du vieillissement démographique ? La tentation de répondre à toutes ces questions en faisant payer les jeunes et en hypothéquant l’avenir est une impasse dont l’état alarmant de nos comptes publics est le témoin. Il faut privilégier les dépenses d’avenir et ajuster les dépenses sociales. Tout l’inverse de ce qui s’est passé en début d’année : après avoir augmenté les retraites pour 14 milliards en janvier, le gouvernement a dû trouver en février 10 milliards d’euros d’économie à la hâte sur le budget de l’Etat en rabotant, entre autres, les dépenses d’enseignement et de recherche. Cette décision ainsi que les discussions budgétaires actuelles qui prévoient d’augmenter davantage le coût du travail et sacrifier le budget de certaines fonctions régaliennes faute de vouloir toucher aux retraites devraient interpeller tout citoyen soucieux de l’avenir de son pays.​
 
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pchmartin a dit:
Non c'est + de 65 ans abattement de 2796 si revenus<17510 ou 1398 si revenus <28170 .. soyons précis ..
voilà l'ensemble des paramètres en vigueur

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Oui j'ai lu en diagonale (non concerné et flemme d'ecrire) En fait étonné de voir encore une couche d'abattement supplémentaire !!!

Je suis un fervent lecteur de la 2041 FDC, la liste des niches est ... abyssale...
 
JMV a dit:
Le fondement de la retraite par répartition est la solidarité intergénérationnelle.
Cependant, certains refusent de questionner objectivement l'équité de cette solidarité, en enlisant le débat dans l'émotionnel pour le terminer. On pourrait aussi envisager en outre une solidarité intra-générationnelle avec par exemple une indexation différenciée ( cf. allocations familiales ) selon le montant de la retraite.

Source : La grande conversation, le 27/10/2024
Auteur : Maxime Sbaihi

Les retraites et l’équité entre générations : histoire d’un déni [lien réservé abonné]





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Ca c'est vraiment le graphique tendancieux .. on mets les retraités d'un côté et tous les 18-64 ans de l'autre .. l'honneteté scientifique voudrait qu'au moins on sépare les actifs par tranche de 10 ans en 10 ans pour qu'on se rende compte si cette pauvreté touche les jeunes ou les pré-retraités .. parce que ça ne voudrait pas dire la même chose ..
En plus je ne comprends pas comment le taux de pauvreté d'un ensemble peut être supérieur à celui de ses composants.. ca défie les mathématiques
Bref poubelle !!
 
pchmartin a dit:
En plus je ne comprends pas comment le taux de pauvreté d'un ensemble peut être supérieur à celui de ses composants.. ca défie les mathématiques
Tout simplement parce que l'ensemble de la population ce n'est pas que les actifs et les retraités?
Chez les -18 ans, le taux c'est 20%... Ce qui remonte la moyenne, c'est mathématique.
Si vous ajoutez les inactifs, alors ca monte encore, c'est mathématique.
pchmartin a dit:
Bref poubelle !!
Ben non...
 
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pchmartin a dit:
En plus je ne comprends pas comment le taux de pauvreté d'un ensemble peut être supérieur à celui de ses composants.. ca défie les mathématiques
Bref poubelle !!
Peut-être qu'il manque des composants ?

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26% d'inactifs dans la population dont l'âge est compris entre 15 et 64 ans...
Auxquels il faut ajouter les enfants de moins de 15 ans.
 
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ApprentiEpargnant a dit:
Tout simplement parce que l'ensemble de la population ce n'est pas que les actifs et les retraités?
Chez les -18 ans, le taux c'est 20%... Ce qui remonte la moyenne, c'est mathématique.

Ben non...
Pour que la moyenne remonte il faudrait que la proportion des -18 ans soit bien supérieure à celle des actifs ou des retraites.
Si c’était le cas il n’y aurait aucun problème pour votre future retraite. !!!
 
Maurice63 a dit:
Pour que la moyenne remonte il faudrait que la proportion des -18 ans soit bien supérieure à celle des actifs ou des retraites.
Si c’était le cas il n’y aurait aucun problème pour votre future retraite. !!!
Plus d'enfants pauvres pour financer les retraites ? :unsure:
 
freddo89 a dit:
Plus d'enfants pauvres pour financer les retraites ? :unsure:
Le problème n’est pas lié aux enfants pauvres mais avec les derniers éléments fournis c’est plutôt la grande proportion des personnes inactives et pourtant non retraités.
Et ma réponse est du à la vérité dite mathématique de la pauvreté de l’ensemble supérieur à ces composants. Au moment où j’ai répondu je n’avais pas le graphique de la totalité des composants ( et à maintenant toujours rien sur les effectifs de chacun de ces composants ).
 
Maurice63 a dit:
( et à maintenant toujours rien sur les effectifs de chacun de ces composants ).
Je veux bien être sympa et apporter des éléments mais avant de jeter des chiffres parce qu'ils ne vous conviennent pas, vous avez aussi la possibilité :
- De réfléchir
- De chercher par vous même si les données sont fiables et ce qui pourrait expliquer les écarts
 
freddo89 a dit:
Je veux bien être sympa et apporter des éléments mais avant de jeter des chiffres parce qu'ils ne vous conviennent pas, vous avez aussi la possibilité :
- De réfléchir
- De chercher par vous même si les données sont fiables et ce qui pourrait expliquer les écarts
Il suffit d'aller sur la page de l'Insee [lien réservé abonné] déjà pointée par @freddo89 pour lire que:
En 2022, en France métropolitaine, 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Le taux de pauvreté est ainsi de 14,4 %. Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 216 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 554 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.

Ca n'a donc rien à voir avec les chiffres du graphique qui me pose problème ... qui lui indique 8% en 2022

Après le graphique ci-dessous est suffisement parlant parlant .. les salaries sont à 6,1% et les retraités à 10,8% . Ce qui est complètement à l'inverse du graphique tendencieux de Mr Sbaihi. On ne peut pas comparer les Inactifs et les Enfants aux Retraités, ça n'a pas de sens .. Reste les Indépendants et les Chomeurs qu'il faudrait ajouter aux Salariés ..

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Après
 
Dernière modification:
freddo89 a dit:
Je veux bien être sympa et apporter des éléments mais avant de jeter des chiffres parce qu'ils ne vous conviennent pas, vous avez aussi la possibilité :
- De réfléchir
- De chercher par vous même si les données sont fiables et ce qui pourrait expliquer les écarts
Tous les chiffres peuvent me convenir ( sous conditions de sources fiables ) par contre pour l’analyse je sais réfléchir sans assistance. 😉
 
J'espère un grand mouvement avec 17 millions de retraité il y a de quoi faire ...
Les cassos qui ont profité du RSA une grande partie de leur vie et finissent a l'ASPA avec CMU sont plus gagnant qu'un retraité avec une carrière complète.
 
pchmartin a dit:
Il suffit d'aller sur la page de l'Insee [lien réservé abonné] déjà pointée par @freddo89 pour lire que:
En 2022, en France métropolitaine, 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Le taux de pauvreté est ainsi de 14,4 %. Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 216 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 554 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.

Ca n'a donc rien à voir avec les chiffres du graphique qui me pose problème ... qui lui indique 8% en 2022

Après le graphique ci-dessous est suffisement parlant parlant .. les salaries sont à 6,1% et les retraités à 10,8% . Ce qui est complètement à l'inverse du graphique tendencieux de Mr Sbaihi. On ne peut pas comparer les Inactifs et les Enfants aux Retraités, ça n'a pas de sens .. Reste les Indépendants et les Chomeurs qu'il faudrait ajouter aux Salariés ..

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Après
Du coup, les indépendants et les chômeurs ne sont pas des actifs ?
C'est pourtant la définition de l'INSEE.
Les séries de données ne sont pas les mêmes, la source est précisée dans le graphique qui vous pose problème : taux à 50% du niveau de vie médian.
Je n'ai pas vraiment le temps (ni l'envie) de creuser sur les actifs de plus de 18 ans mais le graphique me semble cohérent, toutes les sources que j'ai trouvées arrivent à la même conclusion : il y a moins de pauvres chez les retraités que dans l'ensemble de la population.
 
Merci de votre relecture attentive et pertinente !

Souvent on relaie sans vérifier exhaustivement ; cependant, il n'y a là pas d'erreur.

Définition du taux de pauvreté selon l'Insee : [lien réservé abonné]

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
[...] Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

pchmartin a dit:
Il suffit d'aller sur la page de l'Insee [lien réservé abonné] déjà pointée par @freddo89 pour lire que:
En 2022, en France métropolitaine, 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Le taux de pauvreté est ainsi de 14,4 %. Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 216 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 554 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.

Ca n'a donc rien à voir avec les chiffres du graphique qui me pose problème ... qui lui indique 8% en 2022​

Dans l'article que j'avais précité, l'auteur utilise le seuil à 50% , comme précisé en légende du graphique.
En prenant ce seuil à 50%, on retrouve alors bien ses ordres de grandeurs.

Ci-dessous, pour le taux de pauvreté, à gauche seuil à 60 % , à droite seuil à 50 %
( source : [lien réservé abonné] )


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freddo89 a dit:
Du coup, les indépendants et les chômeurs ne sont pas des actifs ?
C'est pourtant la définition de l'INSEE.
Les séries de données ne sont pas les mêmes, la source est précisée dans le graphique qui vous pose problème : taux à 50% du niveau de vie médian.
Je n'ai pas vraiment le temps (ni l'envie) de creuser sur les actifs de plus de 18 ans mais le graphique me semble cohérent, toutes les sources que j'ai trouvées arrivent à la même conclusion : il y a moins de pauvres chez les retraités que dans l'ensemble de la population.
Si bien sur , il faut ajouter les Indépendants et Chomeurs .. juste le temps de trouver les chiffres 2022
Donc cela donne un taux de pauvreté au sens de l'Insee de 9,6% pour les Actifs contre 10,8% pour les Retraités
Calculer un taux de pauvreté pour l'ensemble de la population y compris Inactifs & Enfants n'a aucun sens .. sauf si on veut stigmatiser les Retraités

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JMV a dit:
Merci de votre relecture attentive et pertinente !

Souvent on relaie sans vérifier exhaustivement ; cependant, il n'y a là pas d'erreur.





Dans l'article que j'avais précité, l'auteur utilise le seuil à 50% , comme précisé en légende du graphique.
En prenant ce seuil à 50%, on retrouve alors bien ses ordres de grandeurs.

Ci-dessous, pour le taux de pauvreté, à gauche seuil à 60 % , à droite seuil à 50 %
( source : [lien réservé abonné] )


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Effectivement c'est bien les chiffres globaux .. mais c'est la présentation Chomeurs / Actifs / Total Population du graphique sans préciser que Total Population inclut les Inactifs ( dont beaucoup ont l'age des retraités) et les Enfants .. qui m'a posé problème , surtout avec les commentaires que je qualifie de tendancieux !!

Donc voilà des chiffres plus réalistes: A 60% du niveau de vie médian, le taux de pauvreté des Retraités est de 10,8% quand celui des Actifs est de 9,6%

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pchmartin a dit:
Si bien sur , il faut ajouter les Indépendants et Chomeurs .. juste le temps de trouver les chiffres 2022
Donc cela donne un taux de pauvreté au sens de l'Insee de 9,6% pour les Actifs contre 10,8% pour les Retraités
Calculer un taux de pauvreté pour l'ensemble de la population y compris Inactifs & Enfants n'a aucun sens .. sauf si on veut stigmatiser les Retraités

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Avec un seuil à 50%, on retrouve bien les fameuses données du graphique dans les données de l'INSEE:
Retraités :
[lien réservé abonné]
Actifs de plus de 18 ans :
[lien réservé abonné]

Edit : en changeant le dernier chiffre du lien, on peut certainement détailler avec plus de catégories.
 
moneymoneymaker a dit:
C’est assez « drôle » de voir que ma génération semble avoir acté le fait qu’il faut aller faire les poches de nos parents pour que l’état puisse continuer de faire n’importe quoi.
Puisqu'on est dans les poncifs, c'est "drôle" de voir que la génération de mes parents milite pour une retraite a minima à 67 ans pour équilibrer le système alors qu'ils ont pu partir à 60 ans.

D'ailleurs si j'avais mon avis à dire, je souhaiterais déjà que les prélèvements soient alignés. Presque 1/3 des retraités ne paye pas de CSG, le restant la paye à taux réduit versus les actifs alors que ça bénéfice en priorité aux retraités. Mais bon effectivement 17 millions de personnes, 1 gilet jaune chacun, ça fait l'affaire.
 
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