gillesbis a dit:
Etre au service du chef de corps pour dactylographier quelques documents notamment la fiche annuelle d'appréciation de ses proches subordonnés fut un vrai plaisir. On en tirait de précieux enseignements sur le jugement porté sur certains officiers...
Ouh là, si j'assurais une partie du courrier personnel du chef de corps, je n'avais aucun accès à ces informations confidentielles, que constituent les fiches d'appréciation des officiers du régiment (ceux qui ont des grades sur les épaulettes), et pour ces infos là, il y avait un officier en charge de ces questions ....
gillesbis a dit:
Garder son enfant à domicile certains soirs (avec un chauffage arrêté dès 20h), faire quelques courses lourdes avec sa femme et autres petits services donnaient droit à une paix royale, l'usage d'une méhari militaire pour des besoins personnels de l'appelé (avec des conseils de ne pas passer déjà dans certains quartiers).
Le chef disposait de 2 véhicules : une 305 ou 309? et une méhari pour les sorties en manoeuvre. J'avais l'usage de la méhari et en entrée et en sortie le poste de garde saluait comme si j'étais le chef de corps sans aucun contrôle du carnet de bord.
Nous devons pas parler de la même époque, car j'ai connu la 403 noire, qui fut ensuite remplacée par une R16, et pour les missions en campagne et autres manoeuvres dans des camps français, le véhicule dédié était une Jeep ...
Pour ce qui fut des courses et de la promenade du chien du foyer du colon (d'un certain âge, n'avait plus d'enfants d'âge scolaire), j'ai également connu ....
Le souvenir marquant que j'en ai, c'est de l'avoir accompagné (avec une escadrille de gendarmerie ouvrant la voie) lors des obsèques du Maréchal Juin (décédé fin janvier 67)
gillesbis a dit:
Je me souviens avoir fait durant un WE prolongé consigné (comme tout le monde après un vol d'armes dans une caserne très éloignée) 730km en méhari pour mes ballades touristiques. Il a signé le carnet de bord au retour sans question.
Nous avions 2 colonels au régiment (RMT), le chef de corps (5 pleins) avec son lot de médailles (dont les originaux se trouvaient stockés dans une boîte à chaussures dans son bureau), mais comme le colon était handicapé en raison d'une blessure, il saluait de la main gauche, et bien entendu se trouvait handicapé pour conduire un véhicule ...
Le second (5 panachés) était le commandant en second, sorti d'une école de guerre, et qui était d'un abord très agréable, et bienveillant avec les hommes de troupe que nous étions (une petite douzaine) ....
C'est avec lui que nous avions élaboré le projet d'un foyer socio-éducatif, permettant l'accès à des cours dispensés bénévolement par des conscrits, ainsi que de disposer d'un espace réservé dans le casernement ....