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Appel à témoignages : en couple, comment gérez-vous votre argent ?
titif0u
Contributeur régulier
PffBuffeto a dit:Au début nous n'avions qu'un seul compte commun alimenté par Monsieur. Madame ne travaillait pas pour se consacrer aux enfants.
C'est vraiment nul
Moi si qlq devait rester à la maison, ce ne serait certainement pas moi !!
(sauf pour faire des visites de biens immo à distance !!)
titif0u
Contributeur régulier
Je plussoieKizzo a dit:Mais elles participent et veillent à la dépense
Miles
Contributeur régulier
Ça m'irait bien de rester à la maisontitif0u a dit:Pff
C'est vraiment nul
Moi si qlq devait rester à la maison, ce ne serait certainement pas moi !!
(sauf pour faire des visites de biens immo à distance !!)
100% de la dépense prise en charge de mon côté, Madame ayant déjà sacrifié sa carrière pro pour changer de pays. Et lorsqu'elle aura retrouvé un travail j'espère que ça ne dépassera pas le prorata des revenus bien qu'elle tienne absolument à payer sa part.
Buffeto
Modérateur
Staff MoneyVox
Je ne demande pas de jugement de valeur.titif0u a dit:Pff
C'est vraiment nul
Chacun organise sa vie comme il le souhaite. Sur cette file chacun expose sa propre expérience. Celle ci ne nécessite pas de commentaire.
Tu as le droit de ne pas vouloir vivre comme nous l'avons choisi avec ma femme.
Mais je trouve déplacé d'émettre un jugement de valeur sur notre choix de vie .
J'ajoute que de notre point de vue notre choix a été le bon car de cette manière nous avons construit un assez beau patrimoine ex-nihilo.
flatty35
Contributeur régulier
Pacsé en indivision. Chacun sa banque historique, plus un compte joint crédit RP et un compte joint dépenses en tout genre. CB sur compte joint chacun. Salaires sur les comptes perso, et chacun abonde au pro rata du salaire pour le crédit RP et le compte joint, les salaires étant très différents, le gros salaire paie tous les impôts en PAS. Chacun épargne de son côté même si en indivision ça ne veut pas dire grand chose.
PepeR
Contributeur régulier
Une pratique que j'aurais envisagé dans un mariage prudent. Un toit commun, deux salaires inégaux, trois comptes bancaires. Séparation de biens.
Les dépenses indubitablement communes sont prélevées sur le compte commun (loyer, impôts sur le revenu, dépenses courantes avec plafonnement), compte alimenté par des virements automatiques depuis les comptes personnels sur la base d'une estimation faite annuellement au moment de la déclaration d'impôts).
Les revenus tombent sur les comptes personnels, un virement automatique proratisé alimente donc le compte commun.
Le reste est discrétionnaire mais minoritaire, de la même façon que le patrimoine est séparatif.
En cas de divorce conflictuel, ça me semblait très sécurisant.
Exemple: Monsieur à 2000/m, madame à 3000/m. Total de 60000/an. Les impôts sur le revenu sont donc à 6000/an. Les charges communes sont à 2000/m ou 24000/an. Il reste 30000/an sur les comptes personnels.
Monsieur amène 40% de la calorie (...). Il paie donc en proportion 40% de l'impôt sur le revenu (2400/an) et 40% des charges communes (9600/an), il règle donc une part proportionnelle de 12000/an soient 1000/m par un virement programmé mensuellement. Il lui reste 1000/m pour ses loisirs personnels, pour améliorer son patrimoine et pour offrir des roses à sa dame. Pour madame, le calcul montre qu'il lui restera 1500/m pour ses dépenses personnelles. Elle est relativement gagnante sur le coup de par l'écrétement du taux marginal d'imposition lié à la communauté de revenus.
Ca me semble pas si complexe que ça, ça présente l'avantage de la transparence en même temps que celui du respect d'un mérite professionnelle et je pense que ça résiste aux chicanements financiers du divorce en lien avec la séparation de bien. Devant le juge les choses sont claires et tracées. L'idéal prudentiel du divorce serait d'avoir la capacité, chacun de son coté, d'avoir dans son patrimoine un bien en location meublée mais susceptible de revenir en trois mois la résidence principale de l'époux sur le départ (NON FAUTIF) tout en pouvant accueillir les enfants. Donc un F4 si deux enfants. 600k sur Paris et proche banlieue... Ouch.
C'est alambiqué mais gage de grande prudence maritale...
Les dépenses indubitablement communes sont prélevées sur le compte commun (loyer, impôts sur le revenu, dépenses courantes avec plafonnement), compte alimenté par des virements automatiques depuis les comptes personnels sur la base d'une estimation faite annuellement au moment de la déclaration d'impôts).
Les revenus tombent sur les comptes personnels, un virement automatique proratisé alimente donc le compte commun.
Le reste est discrétionnaire mais minoritaire, de la même façon que le patrimoine est séparatif.
En cas de divorce conflictuel, ça me semblait très sécurisant.
Exemple: Monsieur à 2000/m, madame à 3000/m. Total de 60000/an. Les impôts sur le revenu sont donc à 6000/an. Les charges communes sont à 2000/m ou 24000/an. Il reste 30000/an sur les comptes personnels.
Monsieur amène 40% de la calorie (...). Il paie donc en proportion 40% de l'impôt sur le revenu (2400/an) et 40% des charges communes (9600/an), il règle donc une part proportionnelle de 12000/an soient 1000/m par un virement programmé mensuellement. Il lui reste 1000/m pour ses loisirs personnels, pour améliorer son patrimoine et pour offrir des roses à sa dame. Pour madame, le calcul montre qu'il lui restera 1500/m pour ses dépenses personnelles. Elle est relativement gagnante sur le coup de par l'écrétement du taux marginal d'imposition lié à la communauté de revenus.
Ca me semble pas si complexe que ça, ça présente l'avantage de la transparence en même temps que celui du respect d'un mérite professionnelle et je pense que ça résiste aux chicanements financiers du divorce en lien avec la séparation de bien. Devant le juge les choses sont claires et tracées. L'idéal prudentiel du divorce serait d'avoir la capacité, chacun de son coté, d'avoir dans son patrimoine un bien en location meublée mais susceptible de revenir en trois mois la résidence principale de l'époux sur le départ (NON FAUTIF) tout en pouvant accueillir les enfants. Donc un F4 si deux enfants. 600k sur Paris et proche banlieue... Ouch.
C'est alambiqué mais gage de grande prudence maritale...
flatty35
Contributeur régulier
Est-ce équitable que le conjoint ayant le plus petit revenu contribue à l'exact proportion de l'impôt, alors qu'il paierait moins seul pendant que l'autre paierait plus ? Ce point la ne me semble pas tellement équitable. Le plus logique serait de laisser les impôts choisir qui est imposé comment, ils le font très bien sur les salaires de niveau différent. Pour le reste la répartition au ratio, net d'impot, semble équitable, mais chaque cas est unique :PepeR a dit:Une pratique que j'aurais envisagé dans un mariage prudent. Un toit commun, deux salaires inégaux, trois comptes bancaires. Séparation de biens.
Les dépenses indubitablement communes sont prélevées sur le compte commun (loyer, impôts sur le revenu, dépenses courantes avec plafonnement), compte alimenté par des virements automatiques depuis les comptes personnels sur la base d'une estimation faite annuellement au moment de la déclaration d'impôts).
Les revenus tombent sur les comptes personnels, un virement automatique proratisé alimente donc le compte commun.
Le reste est discrétionnaire mais minoritaire, de la même façon que le patrimoine est séparatif.
En cas de divorce conflictuel, ça me semblait très sécurisant.
Exemple: Monsieur à 2000/m, madame à 3000/m. Total de 60000/an. Les impôts sur le revenu sont donc à 6000/an. Les charges communes sont à 2000/m ou 24000/an. Il reste 30000/an sur les comptes personnels.
Monsieur amène 40% de la calorie (...). Il paie donc en proportion 40% de l'impôt sur le revenu (2400/an) et 40% des charges communes (9600/an), il règle donc une part proportionnelle de 12000/an soient 1000/m par un virement programmé mensuellement. Il lui reste 1000/m pour ses loisirs personnels, pour améliorer son patrimoine et pour offrir des roses à sa dame. Pour madame, le calcul montre qu'il lui restera 1500/m pour ses dépenses personnelles. Elle est relativement gagnante sur le coup de par l'écrétement du taux marginal d'imposition lié à la communauté de revenus.
Ca me semble pas si complexe que ça, ça présente l'avantage de la transparence en même temps que celui du respect d'un mérite professionnelle et je pense que ça résiste aux chicanements financiers du divorce en lien avec la séparation de bien. Devant le juge les choses sont claires et tracées. L'idéal prudentiel du divorce serait d'avoir la capacité, chacun de son coté, d'avoir dans son patrimoine un bien en location meublée mais susceptible de revenir en trois mois la résidence principale de l'époux sur le départ (NON FAUTIF) tout en pouvant accueillir les enfants. Donc un F4 si deux enfants. 600k sur Paris et proche banlieue... Ouch.
C'est alambiqué mais gage de grande prudence maritale...
- on peut imaginer un abandon de carrière d'un des deux qui ne serait dans ce cas pas "compensé", pour élever les enfants par exemple
- quid si un des conjoints est en temps partiel pour la même raison ?
- quid si un des conjoints a fait des études longues pendant que l'autre a commencé a accumuler un patrimoine à 16 ans chez les parents ?
- quid si l'un des conjoints a un patrimoine issue de l'héritage de xxxM€ mais ne bosse pas, pendant que l'autre a constitué un patrimoine plus faible seul ?
Pour la RP la solution à deux logements ne se prête évidement pas à tous les patrimoines, et encore faudrait il trouver deux biens relativement équivalents et pas trop loin (garde alternée potentielle)
Ageoff
Contributeur régulier
flatty35 a dit:- quid si un des conjoints est en temps partiel pour la même raison ?
- quid si un des conjoints a fait des études longues pendant que l'autre a commencé a accumuler un patrimoine à 16 ans chez les parents ?
- quid si l'un des conjoints a un patrimoine issue de l'héritage de xxxM€ mais ne bosse pas, pendant que l'autre a constitué un patrimoine plus faible seul ?
Si monsieur fait 60 kg et madame 90 (pour rester dans les proportions des revenus ), est ce normal que chacun paie 50 % de la bouffe ?
Sinon, plus sérieusement, pour l’IR, avec le PAS, on sait exactement quelle est la quote-part de chacun, et ce n’est pas linéaire…
flatty35
Contributeur régulier
A je crois qu'il y a méprise en effet, j'ai pris les "impôts" pris sur le compte commun comme "impôt sur le revenu", mais avec le PAS ça n'a pas de sens, ca devait surement etre taxe fonciere, etc. Donc ça tient bien la routeAgeoff a dit:Si monsieur fait 60 kg et madame 90 (pour rester dans les proportions des revenus ), est ce normal que chacun paie 50 % de la bouffe ?
Sinon, plus sérieusement, pour l’IR, avec le PAS, on sait exactement quelle est la quote-part de chacun, et ce n’est pas linéaire…
Ageoff
Contributeur régulier
@PepeR cite explicitement l’impôt sur le revenu…flatty35 a dit:ca devait surement etre taxe fonciere, etc.
flatty35
Contributeur régulier
J'ai cru que j'avais mal lu, il faut que j'aille me coucher !Ageoff a dit:@PepeR cite explicitement l’impôt sur le revenu…
Donc oui pour le PAS, c'est ce que je voulais dire par ' Le plus logique serait de laisser les impôts choisir qui est imposé comment', garder le taux de PAS préconisé donc.
Pour le reste c'était juste pour imager que la répartition au ratio de revenu semble une bonne idée, et je suis d'accord la dessus sur le cas général : c'est simple à comprendre et assez efficace. Je voulais juste souligner que ça peut nécessiter des aménagements selon la situation de chacun quand il y a de trop fortes disparités sur d'autres aspects. Et ce sera aussi surement un "non problème" pour une bonne partie des couples si ce n'est pas "équitable" tant que ca semble raisonnable, je pense même que des millions de couple fonctionnent ainsi.
PepeR
Contributeur régulier
En regard du nombre de dispositifs palliant la parentalité en tant que handicap professionnel (nombre important de crèches en France, congé parental...) et du baisse de l'attrait pour le périurbain loin de tout, l'argument de "j'ai arrêté ma carrière pour élever les enfants" commence à tomber...
Sop74
Contributeur régulier
c'est pas si évident que ça d'obtenir une place en crèche.PepeR a dit:En regard du nombre de dispositifs palliant la parentalité en tant que handicap professionnel (nombre important de crèches en France, congé parental...) et du baisse de l'attrait pour le périurbain loin de tout, l'argument de "j'ai arrêté ma carrière pour élever les enfants" commence à tomber...
nafnaf
Membre
Hello
Marié avec encore un enfant à charge. Je suis retraité et mon épouse auto entrepreneur.
Chacun a son compte courant. Pas de compte commun.
Je paye toutes les charges du logement car j’en suis le propriétaire y compris les impôts, les frais de scolarité de notre enfant (école privée) et les vacances.
Deux véhicules, mon épouse paye les frais d’un véhicule utilisé pour son activité professionnelle et je paye les frais de l’autre véhicule.
Je verse tous les mois 17% de mes revenus à mon épouse pour les frais alimentaires et autres.
Cordialement
Marié avec encore un enfant à charge. Je suis retraité et mon épouse auto entrepreneur.
Chacun a son compte courant. Pas de compte commun.
Je paye toutes les charges du logement car j’en suis le propriétaire y compris les impôts, les frais de scolarité de notre enfant (école privée) et les vacances.
Deux véhicules, mon épouse paye les frais d’un véhicule utilisé pour son activité professionnelle et je paye les frais de l’autre véhicule.
Je verse tous les mois 17% de mes revenus à mon épouse pour les frais alimentaires et autres.
Cordialement
John31
Nouveau membre
Chacun un compte personnel et un compte joint pour les dépenses communes (crédit, assurance, alimentation, enfants, etc). Il est approvisionné à 50%/50% en début de mois malgré des revenus inégaux
Noor
Nouveau membre
Bonjour,
Pacsés, deux enfants.
Salaire 2/3 madame - 1/3 monsieur.
Deux comptes personnels pour les salaires et les dépenses perso (livres, vêtements, restaus du midi, sorties perso...). Chaque 1er du mois, on vire chacun environ 75% de nos salaires sur un compte joint pour payer les dépenses du ménage, les vacances, les impôts locaux et le crédit immo + 50€ par enfant sur leur livret A (sur assurance vie depuis peu).
Tout au prorata, même si ce n'est pas complètement idéal, le "reste à épargner" de monsieur étant très faible.
C'est moi qui gère l'épargne, du coup, et plutôt lui le suivi des dépenses...
Pacsés, deux enfants.
Salaire 2/3 madame - 1/3 monsieur.
Deux comptes personnels pour les salaires et les dépenses perso (livres, vêtements, restaus du midi, sorties perso...). Chaque 1er du mois, on vire chacun environ 75% de nos salaires sur un compte joint pour payer les dépenses du ménage, les vacances, les impôts locaux et le crédit immo + 50€ par enfant sur leur livret A (sur assurance vie depuis peu).
Tout au prorata, même si ce n'est pas complètement idéal, le "reste à épargner" de monsieur étant très faible.
C'est moi qui gère l'épargne, du coup, et plutôt lui le suivi des dépenses...
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