« Nous sommes d'accord avec l'Allemagne sur le fait qu'il faut plus de capital dans les banques, y compris françaises », ne serait-ce que pour satisfaire aux nouvelles normes internationales de Bâle III, explique-t-on au ministère. D'autant que les grandes banques françaises ont déjà prévu d'accélérer la mise en oeuvre de ces normes qui prévoient un renforcement de leurs fonds propres.
De la même manière, le ministère a assuré être en accord avec Berlin sur le fait que « les sources de capitalisation doivent d'abord être privées ». « En dernier ressort seulement il faudra faire appel à des injections de capitaux publics ». En revanche, « il existe plusieurs options en ce qui concerne les financements publics, mais nous n'en avons pas encore discuté au niveau européen ».
Selon Bercy, « il est essentiel qu'il y ait une coordination européenne pour déterminer trois choses: le volume de capital à atteindre, l'échéance à laquelle ce capital doit être atteint, et les outils pour cela ».