Il s'agit d'un guide « contre les arnaques dans un certain nombre de secteurs privilégiés » en matière de consommation, a indiqué à la presse le secrétaire d'Etat à la Consommation Frédéric Lefebvre, qui a demandé à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes d'insister sur un certain nombre de points.

Coffret cadeau

Concernant les coffrets cadeaux, « beaucoup de gens sont déçus par les prestations », qui ne correspondent « pas du tout à ce qu'ils avaient imaginé ». « Ils ne savent pas quoi faire, on leur a dit justement quels sont les recours », a-t-il expliqué. En cas de déconvenue, c'est ainsi l'éditeur du coffret qui est responsable.

« Il faut qu'on veille à ce que la qualité des produits et l'origine des produits ne trompent pas les consommateurs, c'est un des points sur lesquels j'ai demandé qu'il y ait une opération particulière de contrôle cet été », a insisté M. Lefebvre, citant en exemple des produits présentés comme venant d'une ferme locale et provenant en réalité d'un pays de l'Est. « Vous avez parfois des produits qui sont périmés, qui sont recyclés de cette manière », a-t-il souligné.

Publicité mensongère

De même, la DGCCRF fera « la chasse aux publicités mensongères qu'on risque de voir se développer, notamment dans les lieux type discothèques », à propos de boissons présentées à tort comme gommant l'effet de l'alcool. « Derrière, ce sont des vies qui sont en jeu », a-t-il relevé.

Quant aux boissons énergisantes, associées à d'autres boissons, notamment à de l'alcool, elles peuvent devenir dangereuses en cas d'effort physique important, a-t-il noté. Actuellement, un contrevenant contrôlé par la DGCCRF risque un procès-verbal qui est transmis au parquet, lequel décide s'il faut le poursuivre.

M. Lefebvre a déposé un projet de loi qui prévoit notamment de conférer un pouvoir d'injonction et de sanction administrative à la DGCCRF, pour rendre son action « plus efficace ». La DGCCRF dispose de 2.600 agents sur le terrain dans les régions et les départements, a précisé sa directrice générale, Nathalie Homobono.