Vos idées d'économies dans la dépense publique

Axiles a dit:
Sortir du logement social ceux qui ont les moyens de ne pas y être

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D'ailleurs ce chiffre qui en dit long : 70% des français sont éligibles au logement social. L'assistanat est devenu un objectif de vie pour notre société

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Axiles a dit:
D'ailleurs ce chiffre qui en dit long : 70% des français sont éligibles au logement social. L'assistanat est devenu un objectif de vie pour notre société

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Y a quand même un immense gap entre éligible et élu ...
J'ai plusieurs amis qui remplissent tous les critères et qui attendent depuis plus de 4 ans.

Si on est éligible, je ne vois pas pourquoi on devrait se priver den faire la demande ?!
 
MDacier a dit:
Y a quand même un immense gap entre éligible et élu ...
J'ai plusieurs amis qui remplissent tous les critères et qui attendent depuis plus de 4 ans.

Si on est éligible, je ne vois pas pourquoi on devrait se priver den faire la demande ?!

Le fait qu'on vise que 3 personnes sur 4 soit dans le logement social est le problème.

Ca devrait être beaucoup moins, des personnes effectivement dans le besoin, et avec moins d'attente.

Sinon c'est quoi la limite ? 100% ?

Le logement social renchérit les prix du privé et diminue la mobilité géographique.
 
Axiles a dit:
Sinon c'est quoi la limite ? 100% ?
Les statistiques montrent que la richesse augmente et se concentre et que la pauvreté s'étend.

10% des plus riches possède 60% de la richesse
Et 50% ,tous groupés , ne concentrent que 8% de la richesse.
On peut donc penser que le besoin est de 90% de logements sociaux..
Ou alors on abandonne la politique de l'offre, pour permettre au travail de payer
 
Axiles a dit:
Pour 8 déciles ? Ca revient à dire grosso modo que entre le niveau de vie d'une femme de ménage n'est inférieur que de 30-35% à celui de la personne qui la fait travailler...

Les cas sont même légion ou augmenter quelqu'un revient à baisser son revenu avec les fins d'aides.

Et cette smicardisation de la France [lien réservé abonné] n'est évidemment pas étranger à la hausse du vote RN



La réalité, c'est qu'ujourd'hui un Smicard voit son salaire subventionné par la société à 35% avec l'exonération des charges sociales. Oui on doit nettement moins subventionner, clairement. Mais on cache le problème par du déficit depuis des années (depuis Fillon). Et ça fera mal, pas de miracle possible.

Comme le dit d'ailleurs le président du comité d'experts sur le SMIC : « Une hausse du smic plongerait la France dans la pauvreté »


Non, c'est bien pour ça qu'il y a deux courbes. La réalité du marché (et encore vu les allègements de charge) c'est la courbe rouge
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Bonjour,

Je dois habiter dans endroit particulièrement pauvre car le revenu net médian en 2025 est 1 556 € nets / UC / mois donc 1556 * 12 = 18 672 euros nets par an
  • Coefficient=IPC 2018/IPC 2025≈103,1/121≈1,17
  • 18 672 euros / 1,17 = 15 958 euros

La moitié des gens de mon coin sont D1 à D2. Ou alors ils ont ajouté des choses au revenu national net en plus du salaire sur le graphique.
Et moi je suis D2 à D3 alors que je suis ingénieur. Et je me sens beaucoup plus aisé que les D1 à D2 qui habitent à coté de chez moi. Ca me fait 750/800 euros par mois de plus, ca me fait une énorme différence et j'ai pas compté les placements qui continuent à grossir au fil du temps. Alors qu'eux ne peuvent pas épargner ou très peu. Bien sûr le coût de la vie est beaucoup plus faible. Mieux vaut 30K à la campagne que 50K à Paris, rien que par rapport au logement. Après peut-être que c'est plus facile de trouver un boulot à Paris par contre.
 
Dernière modification:
Axiles a dit:
L'assistanat est devenu un objectif de vie pour notre société
C'est la règle en France et pour tous sans exception !
L'"état" joue un grand rôle dans cette situation et y trouve un intérêt assez "démagogique"
 
nono52 a dit:
C'est la règle en France et pour tous sans exception !
On pourrait peut être faire en sorte de changer cette règle , non ?
 
nono52 a dit:
C'est la règle en France et pour tous sans exception !

Tous sans exception, effectivement.

Nicolas Sarkozy a dit:
[il ne se nourrissait que] "de laitages, de barres de céréales, d'eau minérale, de jus de pommes et de quelques douceurs sucrées", "ne souhaitant ni ne sachant cuisiner sur la petite plaque chauffante de [sa] cellule".
C’est donc pour ça qu’il est inutile de lui dire d’aller se faire cuire un œuf : il en est incapable. Par contre il est capable de répéter à l’envi que les autres sont des assistés 🤡 .

France info / Cash investigation a dit:
l’entreprise des Arnault, qui se prénomme à l’époque Ferinel, a acheté le groupe Boussac pour 400 millions de francs, l’équivalent de 133 millions en euros constants. Quant aux aides de l’État, elles s’élèvent à 633,1 millions de francs, l’équivalent de 211 millions en euros constants.
Finissons-en avec tous ces assistés !
 
En pratique, 18% des gens sont locataires d'un logement social. Peut-être que le seuil de resource est volontairement élevé pour qu'on puisse étudier les demandes au cas par cas, et pas juste sur critères purement numériques ?

Ou peut-être que la répartition des salaires est tellement tassée vers le bas qu'il y a effectivement pas mal de gens qui ont du mal à joindre les deux bouts et qui pourraient bénéficier d'un logement social.
 
JackieChan a dit:
Bonjour,

Je dois habiter dans endroit particulièrement pauvre car le revenu net médian en 2025 est 1 556 € nets / UC / mois donc 1556 * 12 = 18 672 euros nets par an
  • Coefficient=IPC 2018/IPC 2025≈103,1/121≈1,17
  • 18 672 euros / 1,17 = 15 958 euros

La moitié des gens de mon coin sont D1 à D2. Ou alors ils ont ajouté des choses au revenu national net en plus du salaire sur le graphique.
Et moi je suis D2 à D3 alors que je suis ingénieur. Et je me sens beaucoup plus aisé que les D1 à D2 qui habitent à coté de chez moi. Ca me fait 750/800 euros par mois de plus, ca me fait une énorme différence et j'ai pas compté les placements qui continuent à grossir au fil du temps. Alors qu'eux ne peuvent pas épargner ou très peu. Bien sûr le coût de la vie est beaucoup plus faible. Mieux vaut 30K à la campagne que 50K à Paris, rien que par rapport au logement. Après peut-être que c'est plus facile de trouver un boulot à Paris par contre.
C’est par unité de conso. Et chiffres INSEE. J’aurais clairement tendance à faire confiance.
 
Axiles a dit:
C’est par unité de conso. Et chiffres INSEE. J’aurais clairement tendance à faire confiance.
Le graphique est clair mais malheureusement je n’ai pas trouvé la source et les chiffres pour comprendre comment il était construit.
Est-ce vraiment une étude INSEE ?
 
Axiles a dit:
Le fait qu'on vise que 3 personnes sur 4 soit dans le logement social est le problème.

Ca devrait être beaucoup moins, des personnes effectivement dans le besoin, et avec moins d'attente.

Sinon c'est quoi la limite ? 100% ?

Le logement social renchérit les prix du privé et diminue la mobilité géographique.
Contrairement à ce que l'on pense souvent, le logement social - hors grandes villes - n'est pas toujours à loyer vraiment modéré !

J'ai quelques exemples de logements sociaux dont les loyers sont au niveau du secteur privé !

La société française se paupérise, un exemple typique : un enseignant en milieu de carrière avec les gels du point d'indice a perdu du pouvoir d'achat en 20 ans!

Et le delta entre salaire brut et net (avant IR) n'a jamais été aussi élevé !
 
Les logements sociaux même en banlieue sont devenus relativement "élevés".
L'écart s'est vraiment resseré avec le privé depuis une dizaine d'années.
Les locataires précaires comptent vraiment beaucoup sur les APL.
L'allocation unique va faire mal à certains précaires,
 
MDacier a dit:
La société française se paupérise, un exemple typique : un enseignant en milieu de carrière avec les gels du point d'indice a perdu du pouvoir d'achat en 20 ans!
je fais aussi le même constat sur des salaires de bons niveaux que pouvaient avoir un ingénieur de 30/35 dans les années 90/95.... il y a quasi 30% de différence aujourd'hui
 
moietmoi a dit:
je fais aussi le même constat sur des salaires de bons niveaux que pouvaient avoir un ingénieur de 30/35 dans les années 90/95.... il y a quasi 30% de différence aujourd'hui
dans mon activité :
IFD 11 Francs en 1985 ( soit 1.70€ ) .....

aujourd'hui même prestation : 2.5€ ....

acte classique en 1985 : 65 francs ( environ 10€ ) même acte en 2025 16.50€

donc le problème de pouvoir d'achat est le même pour tout le monde .
 
Buffeto a dit:
donc le problème de pouvoir d'achat est le même pour tout le monde
donc on peut comprendre que l'argument "populiste" indiquant qu'il faut faire payer ceux qui pendant le même temps ont vu leur "pouvoir d'achat" multiplié par 50 ou 1000 soit populaire; il est de bon sens; le tout est de le faire sans menacer la viabilité du système; A moins que cela ne soit consubstantiel au système: appauvrir les uns pour enrichir les autres, plutôt que d'enrichir chacun par l'effort collectif
 
moietmoi a dit:
donc on peut comprendre que l'argument "populiste" indiquant qu'il faut faire payer ceux qui pendant le même temps ont vu leur "pouvoir d'achat" multiplié par 50 ou 1000 soit populaire;
tu crois qu'il y en a ?

moi je ne crois pas ....car il faudrait parler dans ces conditions d'augmentation du pouvoir d'achat en unité de travail constant .
ceux qui ont vu leur pouvoir d'achat augmenter sont sans doute ceux qui ont pris des risques pour investir leur argent dans une société productive ......

c e n'est donc pas du tout la même chose ....

quand à l'échelle de X 1000 il est possible qu'elle existe mais elle ne doit représenter que quelques rarissimes personnes avec des profils atypiques .....
 
J'ai retrouvé l'article

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Par Philippine Robert, avec Dario Ingiusto

Philippine Robert

Journaliste Economie / Le Point

Dario Ingiusto, cartographe et infographiste pour le magazine L'Express

Insee j'ai trouvé là : [lien réservé abonné].

1766074314501.png

Mais le tableau express c'est 2018 et Insee 2022

Ca a l'air de correspondre à peu près mais j'ai pas fais les calculs.

Ils sont trop nombreux en région parisienne et trop bien payés ( je rigole ), ils font trop monter la médiane.
 
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Buffeto a dit:
u crois qu'il y en a ?
Allez , j'ai peut être un peu exagéré,(beaucoup) surtout qu'à ce niveau ce n'est pas du pouvoir d'achat; je ne confonds pas la fortune que peut représenter les actions ou parts dans les sociétés avec la rémunération, même si pour certains il faudrait en inclure une partie;
Mais les revenus-salaires bonus et autres accessoires- ont nettement augmenté quand on se situe au très haut de l'échelle; Un PDG de France Telecom lors de sa splendeur mondiale(record en brevets , innovations techno) avait une rémunération de l'ordre de 1,8 MF( Mr Bon : 279 000 euros dit la presse) soit actuellement 500ke... à comparer aux millions pour le même poste aujourd'hui, et idem pour Renault, Carrefour... et je pense qu'ils ne chômaient pas en unité de temps plus avant que maintenant.. la globalisation ou plutôt la mondialisation et les hauts salaires américains tirent vers le haut ces rémunérations

si on regarde autrement, l'écart entre les plus hauts salaires et les plus bas augmente
 
Comment distinguer le haut salaire mérité qui fait du bien collectivement au haut salaire qui fait du mal collectivement ? Et qu'est-ce que le bien et le mal ?
Par mal j'entendrais pas forcément une affaire illégale mais une affaire légale non éthique. Ou mal sans que ce soit fait volontairement également.
Compliqué, l'enfer est pavé de bonnes intentions d'ailleurs.
On pourrait dire qu'un haut salaire est collectivement bénéfique s’il correspond à une création de valeur réelle, difficilement remplaçable, et s’il renforce le bien commun.
Il devient nuisible quand il relève d’une rente, d’une extraction de valeur ( à contrario d'une création de valeur ) ou crée des effets systémiques négatifs ex : inégalités, instabilité, dégradation sociale même sans intention mauvaise.
Le bien et le mal ne se jugent donc pas seulement à l’intention ou à la légalité, mais surtout aux effets réels et durables sur la société.
Toujours compliqué ce sujet de la méritocratie.
 
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