A la suite de la lecture d'un papier sur ZB à propos de Shell sur sa nouvelle politique actionnariale j'ai regardé les chiffres en détail.
Effectivement Shell retourne autant à ses actionnaires via les dividendes et les rachats d'actions qu'lle investit dans son outil de production.
Alors certes c'est une activité mature sans réelle perspective de grande croissance où l'énergéticien n'a qu'à maintenir son outil de production en état ainsi que son flux d'hydrocarbures pour suivre la demande.
Et Shell s'est assis en 2024 sur la transition énergique (ou le
greenwashing c'est selon

) réorientant sa stratégie vers le pétrole et le GNL.
Mais quel bilan LT ?
Bien qu'à court terme les actionnaires vont être gavés au vu de la politique actionnariale et de la croissance du GNL à 4%/an.

Cette stratégie peut poser question à long terme

. En effet Shell annonce vouloir se cannibaliser de 40% sur 5 ans (montant du programme de rachat d'actions/capitalisation) alors que ces précédents programmes ont à peine su le maintenir.
Et le tout en renonçant au EnR, en investissant à minima et alors que le prix du Brent que plus fluctuant (certains champs peuvent devenir déficitaires si le prix baisse trop).
Je vois plus une stratégie jusqu’au-boutiste type on pompe jusqu'à la dernière goutte, tout aux actionnaires et on s'en fout du long-terme.
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Le papier :
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Le plus surprenant est l'historique de cours avec ses pairs et notamment Total :
Alors que la française retourne légèrement moins aux actionnaires et investit plus dans l'
greenwashing EnR le cours colle à ceux de Shell.
Car Total dispose également de meilleurs actifs à faible point mort d'exploitation et s'est lancé dans le GNL plus massivement et depuis une grosse dizaine d'années.