Aristide
Top contributeur
Bonjour,
C'est très variable.
Il n'existe pas de tarification réglementée, c'est une négociation qui est ensuite formalisée dans un contrat.
Mais je trouve que "vous vous passez la main droite entre les jambes pour aller vous gratter derrière l'oreille gauche !"
Ainsi que déjà dit interrogez donc votre banque sur le point qui vous préoccupe; en fonction de la réponse vous aviserez ensuite.
Oui cela arrive
Oui; cela m'est arrivé la semaine dernière sur un calcul d'intérêts dans un remboursement anticipé.
Vous avez à la fois raison et tort !
Il est vrai que le TEG/TAEG légal est le résultat d'un calcul d'actualisation dont les bases sont le "net versé" (= capital - frais obligatoires initiaux) et les échéances payées (avec assurances obligatoires) sur la durée du prêt considéré.
Ce n'est donc pas un calcul erroné de TEG ou/et l'omission de frais dans ce calcul qui va augmenter d'un seul centime lesdites échéances; TEG exact ou inexact le volume d'intérêts et de primes d'assurances payé sera effectivement strictement le même. Les échéances payées permettent de calculer le TEG; ce n'est pas le TEG qui permet de calculer les échéances.
Dans le cas évoqué il est exact que l'éventuelle non inclusion (?) du dépôt de garantei dans le calcul ne changera rien à la somme des débours de adhl.
En revanche un TEG/TAEG légal affiché pour une valeur inférieure à la réalité peut entraîner l'emprunteur à privilégier cette offre au détriment d'un autre dont le TEG/TAEG légal - bien calculé - serait plus élevé mais qui, en réalité générerait un coût moindre pour l'emprunteur. C'est en cela qu'il peut générer un préjudice pour l'emprunteur.
adhl aurait-il été dans cette situation ???
Mais ainsi que maintes fois expliqué par ailleurs, ceci est très théorique pour les dossiers immobiliers qui, dans la majorité des cas, comprennent plusieurs crédits dans la même offre avec autant de TEG/TAEG légaux qu'il y a de prêts dans le plan de financement.
En l'état actuel de la réglementation, la plupart du temps, un emprunteur "lambda" en immobilier est, de toutes façons, dans l'impossibilité de choisir la meilleure offre/plan de financement de façon fiable sur la base de ce critère.....que je qualifie de foutaise !!!
Depuis la loi du 28 décembre 1966 à l'application du décret 2002-927 du 10 juin 2002 le terme consacré était TEG tant pour les crédits à la consommation que pour les crédits immobiliers et professionnels (Entre deux le décret 85-944 du 4 septembre 1985 est venu unifier/préciser son mode de calcul).
A partir de l'application du décret 2002-927 du 10 juin 2002, pour les crédits à la consommation le TAEG (mode actuariel) est venu remplacer le TEG (mode proportionnel). Ce dernier restait cependant applicable aux crédits immobiliers et professionnels.
Ce n'est que depuis le 1er juillet 2016 que le TAEG concerne les crédits à la consommation et immobiliers mais c'est toujours le TEG qui doit être calculé pour les crédits professionnels.
C'est la date d'émission de l'offre/contrat qui détermine le calcul à effectuer.
Cdt
adhl a dit:Connaissez-vous le coût de cette expertise ?
C'est très variable.
Il n'existe pas de tarification réglementée, c'est une négociation qui est ensuite formalisée dans un contrat.
Mais je trouve que "vous vous passez la main droite entre les jambes pour aller vous gratter derrière l'oreille gauche !"

Ainsi que déjà dit interrogez donc votre banque sur le point qui vous préoccupe; en fonction de la réponse vous aviserez ensuite.
L'idéal serait que la banque reconnaisse son erreur mais est-ce vraiment possible ?
Oui cela arrive
Avez-vous déjà vu des banques reconnaître leurs erreurs et les assumer ?
Oui; cela m'est arrivé la semaine dernière sur un calcul d'intérêts dans un remboursement anticipé.
Manu215 a dit:Très franchement, une erreur sur le TEG n'entraîne rien pour l'emprunteur, dès lors que le taux nominal est correct, de même que le taux des cotisations d'assurance.
Vous avez à la fois raison et tort !
Il est vrai que le TEG/TAEG légal est le résultat d'un calcul d'actualisation dont les bases sont le "net versé" (= capital - frais obligatoires initiaux) et les échéances payées (avec assurances obligatoires) sur la durée du prêt considéré.
Ce n'est donc pas un calcul erroné de TEG ou/et l'omission de frais dans ce calcul qui va augmenter d'un seul centime lesdites échéances; TEG exact ou inexact le volume d'intérêts et de primes d'assurances payé sera effectivement strictement le même. Les échéances payées permettent de calculer le TEG; ce n'est pas le TEG qui permet de calculer les échéances.
Dans le cas évoqué il est exact que l'éventuelle non inclusion (?) du dépôt de garantei dans le calcul ne changera rien à la somme des débours de adhl.
En revanche un TEG/TAEG légal affiché pour une valeur inférieure à la réalité peut entraîner l'emprunteur à privilégier cette offre au détriment d'un autre dont le TEG/TAEG légal - bien calculé - serait plus élevé mais qui, en réalité générerait un coût moindre pour l'emprunteur. C'est en cela qu'il peut générer un préjudice pour l'emprunteur.
adhl aurait-il été dans cette situation ???
Mais ainsi que maintes fois expliqué par ailleurs, ceci est très théorique pour les dossiers immobiliers qui, dans la majorité des cas, comprennent plusieurs crédits dans la même offre avec autant de TEG/TAEG légaux qu'il y a de prêts dans le plan de financement.
En l'état actuel de la réglementation, la plupart du temps, un emprunteur "lambda" en immobilier est, de toutes façons, dans l'impossibilité de choisir la meilleure offre/plan de financement de façon fiable sur la base de ce critère.....que je qualifie de foutaise !!!
(d'ailleurs on devrait dire TAEG je crois, non?).
Depuis la loi du 28 décembre 1966 à l'application du décret 2002-927 du 10 juin 2002 le terme consacré était TEG tant pour les crédits à la consommation que pour les crédits immobiliers et professionnels (Entre deux le décret 85-944 du 4 septembre 1985 est venu unifier/préciser son mode de calcul).
A partir de l'application du décret 2002-927 du 10 juin 2002, pour les crédits à la consommation le TAEG (mode actuariel) est venu remplacer le TEG (mode proportionnel). Ce dernier restait cependant applicable aux crédits immobiliers et professionnels.
Ce n'est que depuis le 1er juillet 2016 que le TAEG concerne les crédits à la consommation et immobiliers mais c'est toujours le TEG qui doit être calculé pour les crédits professionnels.
C'est la date d'émission de l'offre/contrat qui détermine le calcul à effectuer.
Cdt


ou... bref.









