adhl a dit:
Bonsoir,
Je pensais pourtant avoir un peu avancé quant à ma demande...
Ce n'est pas vraiment que je n'arrive pas à la valoriser, je dirais surtout que pour avoir une chance que ma demande aboutisse, elle doit être cohérente et raisonnable mais je reconnais que par manque d'expérience dans le domaine, je peine à argumenter.
Quel problème se pose à présent au niveau du PDF ?
Le fichier est semble-t-il pourtant accessible via ce lien.
Bonne soirée
Hello,
j'accède au cloud mais n'arrive pas à ouvrir le PDF ...
Sinon, en pareil cas, faut toujours être maximaliste, et écrire un truc dans le genre : "Après analyse de mon offre de prêt, je m'aperçois* d'irrégularités entachant le calcul du TEG (
dans le corps du texte ou en annexe, apporter la preuve de l'erreur. Le simple fait de le dire ne prouve rien).
Par voie de conséquence, je suis fondé à demander la substitution du taux d'intérêt conventionnel au taux légal, depuis la date de l'offre, ainsi que le remboursement des intérêts échus trop perçus dont le montant s'élève à XX k€ (à parfaire)."
Continuer par : "Vous voudrez bien me faire part de vos intentions dans cette affaire. Espérant pouvoir trouver ensemble une issue amiable à ce litige, ..."
A l'aune de la preuve apportée, soit la banque répond que pour elle, tout est conforme (
en clair, elle veut bien aller débattre devant le magistrat du TGI compétent, car soit pas d'erreur, soit l'action est définitivement prescrite), soit elle vous revient avec une proposition dont le montant est à la hauteur du risque juridique que vous représentez.
De manière simplifiée, c'est elle qui estime le montant de votre préjudice
Sur les aspects tactiques, on se trouve dans une situation où on ne connait qu'une partie des cartes de l'adversaire. C'est un peu similaire à une partie de poker Texas hold'em (
je n'y joue pas mais j'ai un peu regardé) : au fur et à mesure, les cartes tombent et complètent les éléments détenus par les deux joueurs. Hormis l'offre de prêt, on ne connait pas le jeu adverse, ni comment il sait jouer (
en pratique, la banque sait mieux jouer que vous).On peut donc chercher à faire monter les enchères, voire bluffer, et les comportement de l'adversaire vous renseignent peu ou prou sur son jeu, sauf que lui aussi peut bluffer.
Si on a du jeu, à un moment donné, faut faire "all in" ; sinon et si le bluff ne prend pas, faut savoir abandonner la partie.
Bon courage !
* c'est ce passage qui fait perdre sur le terrain de la prescription, car la banque a beau jeu de répliquer que vous auriez pu faire les mêmes constatations plus tôt, durant la période légale. En effet, vous vous reconnaissez des compétences pour déceler l'erreur, même si non apparente.