rénégociation prêt et épargne

ZRR_pigeon a dit:
tres tres progressivement, aussi vite que la descente du chomage, c'est dire....ca fait 5 ans que j'entends dire que les taux vont remonter de façon imminente !!

c'est aussi mon avis, surtout que s'il mettent 5 ans ou 10 ans à monté il restera plus grand chose du prêt.

A ce jour j'ai une offre à 1.95 et un a 2.05 sur 15 ans, mais d'après meilleur taux les taux variable tournent autour de 1.25 .
 
j'ai lu qu'il valait mieux décaler l'obtention de son prêt en janvier car les banques ont déjà atteind leurs objectif en décembre.

info ou intox ?
 
dodo1 a dit:
info ou intox ?

c'est de l'intox ou de l'info du PMU du coin...
deja il n'y a pas "les banques", chaque banque est une entreprise séparée avec ses objectifs, ses resultats et sa strategie.
ce qu'il faut faire c'est verifier sur pieces, donc avec une offre de pret. tout le reste n'est que pipo.
 
Bonjour,

Je confirme.........et j'ajoute que, objectifs atteints ou pas, une banque ne laissera pas s'échapper un client/emprunteur qui présente, pour elle, un potentiel bénéficiaire intéressant.

Cdt
 
ok, j'ai lu ça sur le net.

je suis en pleine négociation avec 2 banques avec des taux qui me semble correct, mais pas moyen de négocier les frais de remboursement par anticipation avec de l'épargne.

l'argument d'une des banques c'est dû fait que le taux si bas.
 
a quel rythme serez vous capable de proceder a de tels remboursements ? en d'autres termes, combien de temps vous faudra-t-il pour accumuler 10% du capital emprunté en épargne ?

car si ce temps est long (genre 4-5 ans), l'intérêt de négocier cela est tout relatif.
 
ZRR_pigeon a dit:
a quel rythme serez vous capable de proceder a de tels remboursements ? en d'autres termes, combien de temps vous faudra-t-il pour accumuler 10% du capital emprunté en épargne ?

car si ce temps est long (genre 4-5 ans), l'intérêt de négocier cela est tout relatif.

Je vais utiliser 90 % de mon épargne pour réduire un max mon crédit que j'avais pris sur 25 ans, il me faudra surement 3 à 5 ans car je dois reconstruire une épargne suffisante pour les coups dur et pour des travaux avant de penser au remboursement par anticipation.
 
c'est souvent le cas,et de ce fait je pense qu'il vaut mieux s'atteler a negocier d'autres criteres plus utiles pour vous.
 
ZRR_pigeon a dit:
l'intérêt de négocier cela est tout relatif.

de plus , il est toujours envisageable ( dans une dernière extrémité) d'ici 4-5 ans de "pousser" un peu le banquier à te faire sauter les IRA si la situation t'est favorable .....

en clair ce qui est contractuel aujourd'hui peut toujours se discuter dans quelques années .....si tu as les cartes en main.....

le dicton c'est moi je joue au poker , mon banquier joue à la belote......

mais si tu peux obtenir que la suppression des IRA soit contractuelle , bien entendu , c'est mieux.
 
ZRR_pigeon a dit:
c'est souvent le cas,et de ce fait je pense qu'il vaut mieux s'atteler a negocier d'autres criteres plus utiles pour vous.

j'ai vu avec la BP pour qu'elle s'aligne au niveau taux avec le CA. ce qu'ils ont fait à 0.10% en sachant qu'ils sont moins cher en frais de dossier.

Tu penses à quoi comme autre critère ?
 
lors des négociations les banque ne retiennent pas leur client car elle sont perdante, je ne comprend pas pourquoi est ce qu'elle ne fond pas un rachat comme pour un nouveau client.
 
Pour la raison très simple qu'elles font le pari que le client ne changera pas vraiment de banque. Et quand on voit le taux de changement d'établissement en France, qui est très faible, on constate que la plupart du temps elles ont raison.
 
Bonjour,

dodo1 a dit:
lors des négociations les banque ne retiennent pas leur client car elle sont perdante,

Si une banque perd de l'argent pourquoi voudriez vous quelle accepte un rachat de crédit interne pour conserver le client concerné......qui lui fait perdre de l'argent ?

Par ailleurs, pour prêter la banque a dû elle même emprunter.

Si, par exemple elle a émis un emprunt obligataire à un taux "t" donné et que vous, en tant qu'épargnant = prêteur à cette banque, vous avez souscrit à cet emprunt obligataire, accepteriez vous que le taux qui vous est servi, le taux du prêt que vous avez fait à la banque, soit réduit de "t" à "t - x%" ?

Enfin il n'y a pas de règle absolue; c'est une négociation "gagnant/gagnant" et si le client/emprunteur présente un potentiel bénéficiaire futur pour cette banque elle fera ce qu'il faut pour le conserver.

Dans le cas contraire, effectivement, elle laissera partir le client.

Cdt
 
Aristide a dit:
Si, par exemple elle a émis un emprunt obligataire à un taux "t" donné et que vous, en tant qu'épargnant = prêteur à cette banque, vous avez souscrit à cet emprunt obligataire, accepteriez vous que le taux qui vous est servi, le taux du prêt que vous avez fait à la banque, soit réduit de "t" à "t - x%" ?
Ça ce n'est pas un argument, parce que si le client rembourse par anticipation la banque va se retrouver avec son emprunt d'un côté et le cash de l'autre, qu'elle devra placer à un taux inférieur si les taux ont baissé entre-temps. Ou racheter elle-même son emprunt, mais à un prix plus élevé. Quoi qu'il en soit elle est perdante.
 
Aristide a dit:
Bonjour,



Si une banque perd de l'argent pourquoi voudriez vous quelle accepte un rachat de crédit interne pour conserver le client concerné......qui lui fait perdre de l'argent ?

Par ailleurs, pour prêter la banque a dû elle même emprunter.

Si, par exemple elle a émis un emprunt obligataire à un taux "t" donné et que vous, en tant qu'épargnant = prêteur à cette banque, vous avez souscrit à cet emprunt obligataire, accepteriez vous que le taux qui vous est servi, le taux du prêt que vous avez fait à la banque, soit réduit de "t" à "t - x%" ?

Enfin il n'y a pas de règle absolue; c'est une négociation "gagnant/gagnant" et si le client/emprunteur présente un potentiel bénéficiaire futur pour cette banque elle fera ce qu'il faut pour le conserver.

Dans le cas contraire, effectivement, elle laissera partir le client.

Cdt

je ne comprend pas pourquoi la banque perd de l'argent, surtout que si le client part réellement il perdra encore plus.

si la banque rachète en interne elle touchera des indémnités et pourra proposé un nouveau taux.


Juloup a dit:
Pour la raison très simple qu'elles font le pari que le client ne changera pas vraiment de banque. Et quand on voit le taux de changement d'établissement en France, qui est très faible, on constate que la plupart du temps elles ont raison.



je pense que tu as raison.
 
Bonjour,

dodo1 a dit:
je ne comprend pas pourquoi la banque perd de l'argent, surtout que si le client part réellement il perdra encore plus.

J'ai expliqué ci-dessus :

si le client/emprunteur présente un potentiel bénéficiaire futur pour cette banque elle fera ce qu'il faut pour le conserver.

Dans le cas contraire, effectivement, elle laissera partir le client.

Je parle bien ici du "compte exploitation client" tous produits et services confondus et non pas seulement du "compte exploitation produit prêt" uniquement.

Le problème ne se pose donc que pour un client/emprunteur "médiocre" qui laisse peu de produit net bancaire et, en conséquence, peu de produits financiers........voire génère un compte d'exploitation client déficitaire.

Dans ce cas, non seulement la banque ne le retiendra pas mais il est même possible qu'elle fasse tout pour qu'il s'en aille (çà existe).

si la banque rachète en interne elle touchera des indemnités et pourra proposé un nouveau taux.
Avec un semestre d'intérêts c'est loin de compenser le manque à gagner sur la durée résiduelle du prêt.

Et le nouveau taux proposé étant plus faible, la marge financière sera aussi plus faible...........et, donc, le compte d'exploitation client encore plus médiocre/déficitaire.

accepteriez vous que le taux qui vous est servi, le taux du prêt que vous avez fait à la banque, soit réduit de "t" à "t - x%" ?

Juloup a dit:
Ça ce n'est pas un argument, parce que si le client rembourse par anticipation la banque va se retrouver avec son emprunt d'un côté et le cash de l'autre, qu'elle devra placer à un taux inférieur si les taux ont baissé entre-temps. Ou racheter elle-même son emprunt, mais à un prix plus élevé. Quoi qu'il en soit elle est perdante.

Non; ce n'est pas exactement la même chose.

Dans le cas d'un rachat de crédit interne - la coût de la ressource étant le même puisque l'on peut considérer que ce sont les fonds issus du remboursement anticipé qui sont immédiatement reprêtés - la durée sera au mieux la durée résiduelle du crédit initial et même - probablement - à mensualité égale, une durée plus courte.

Le taux appliqué sera donc le taux afférent à cette durée réduite d'où :

=> Une réduction du produit net bancaire (PNB) due
+ A cette durée moindre
+ A ce taux moindre

=> Et, en conséquence
+ Une marge financière moindre due au taux plus bas avec maintien coût ressource initiale (mêmes fonds remboursés/reprêtés)
+ Un volume de produits financiers réduit du fait de l'effet durée réduite + marge financière réduite.

Alors que dans un rachat de crédit externe la banque aura la possibilité d'exercer son métier de base dans le domaine crédit à savoir la "transformation".

Ainsi au lieu de reprêter, au mieux les capitaux remboursés sur la durée résiduelle, au pire sur une durée réduite (maintien montant échéance), par la "transformation" elle pourra prêter sur un plus longue durée; d'où un taux client plus élevé.

Ce faisant sa marge résultant de ce taux sera améliorée par les rémunérations incluses du risque de transformation plus celle du risque de non remboursement liés à cette durée.

=> Durée plus longue et taux plus élevé = volume produit net bancaire total plus élevé

=> Durée plus longue et marge financière plus élevée = volume produits financiers plus élevé.

Sans compter que s'étant "débarrassé" d'un client générant un compte d'exploitation médiocre, voire déficitaire, elle aura le loisir d'en cibler un nouveau avec un profil présentant un potentiel bénéficiaire.

Cdt
 
Aristide a dit:
Bonjour,



Le problème ne se pose donc que pour un client/emprunteur "médiocre" qui laisse peu de produit net bancaire et, en conséquence, peu de produits financiers........voire génère un compte d'exploitation client déficitaire.

Dans ce cas, non seulement la banque ne le retiendra pas mais il est même possible qu'elle fasse tout pour qu'il s'en aille (çà existe).


Cdt

dans mon cas je doute fort que je sois un client médiocre avec tous me comptes et toutes mes assurances.
 
Dernière modification:
je vais signé prochainement mon nouveau prêt, mais je m'interroge sur l'intérêt d'utiliser l'épargne pour réduire mon prêt.
 
Bonjour,

Au plan strictement financier il est plus judicieux de puiser dans l'épargne pour procéder au remboursement anticipé d'un crédit à partir du moment où le taux de rémunération réel de cette épargne est moins élevé que le taux réel dudit crédit.

Bien entendu l'éventuelle indemnité de remboursement anticipé (IRA) est à intégrer dan la comparaison.

Mais, le crédit étant assorti d'une assurance décès-invalidité, il y a un autre raisonnement à considéré qui est l'aspect "prévoyance/sécurité".

Si vous ne procédez pas au remboursement anticipé au moyen de votre épargne, cette assurance couvre donc le capital restant dû (CRD).

Dès lors, en cas de sinistre, l'assureur rembourse ce CRD et vous conservez la totalité de votre épargne.

Dans le cas contraire où vous avez utilisé votre épargne pour rembourser par anticipation, l'assureur ne rembourse rien (si remboursement total) ou rembourse moins (si remboursement partiel).....mais vous ne disposez plus de l'épargne qui a été utilisée.

Placer ses avoirs ou bien les utiliser pour un remboursement anticipé ?
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Cdt
 
Aristide a dit:
Bonjour,

Au plan strictement financier il est plus judicieux de puiser dans l'épargne pour procéder au remboursement anticipé d'un crédit à partir du moment où le taux de rémunération réel de cette épargne est moins élevé que le taux réel dudit crédit.

Bien entendu l'éventuelle indemnité de remboursement anticipé (IRA) est à intégrer dan la comparaison.

Ce qui est quasiment toujours le cas.
Concernant l'IRA lors d'un rachat de prêt elle est de toute façon dû à la banque.

Aristide a dit:
Mais, le crédit étant assorti d'une assurance décès-invalidité, il y a un autre raisonnement à considéré qui est l'aspect "prévoyance/sécurité".

Dans mon cas il n'y aurait que le décès car je suis exclut de l'invalidité mais effectivement il est intérréssant d'en tenir compte pour mon conjoint.


Aristide a dit:
Dans le cas contraire où vous avez utilisé votre épargne pour rembourser par anticipation, l'assureur ne rembourse rien (si remboursement total) ou rembourse moins (si remboursement partiel).....mais vous ne disposez plus de l'épargne qui a été utilisée.

j'ai lu le petit billet sur le blog ou vous comparer les deux hypotheses.

Dans l'hypothese de l'achat a crédit on ne tient pas compte du cout du crédit ?
Dans l'hypothese de l'achat avec de l'épargne préhéxistente on ne tient pas compte qu'on n'a plus de charge de loyer, ce qui permet de reconstituer une épargne.
 
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