Poam : Le point sur mes portefeuilles boursiers.

Merci pour votre retour poam5356
poam5356 a dit:
Petite erreur sur Wolter Kluwer : La ligne a été allégée, et non pas vendue en totalité.
Une belle action, en nette hausse ces derniers jours. Je compte en faire une valeur de fond de portefeuille.
 
Une autre valeur qui maintient une belle croissance, c'est Rolls Royce (RRU).
Sa croissance est plus rapide que WKL et LOTB mais elle n'affiche cette belle courbe que depuis 2 ans.
Par contre, WKL et LOTB sont des marathoniennes qui ne lachent rien depuis au moins 10 ans 😁 (Boursorama ne va pas plus loin).
Avantage : ce sont 3 secteurs différents. Les risques sont diversifiés.
 
poam5356 a dit:
Il n'y a rien de secret, c'est de la plus simple gestion de portefeuille.
Les lignes vendues :
- Redcare Pharmacy
- Süss Microtec qui est en hausse 26% en 1 mois et de 150% YTD.
Bien m'en a pris de vendre Süss Microtec : -13% ce jour.
Les révisions en baisse des avis sur la valeur se font jour suite à l'avertissement d'ASML sur sa production.
La création de photomasks est le segment d'activité le plus rentable pour Süss Microtec, notamment ceux destinés aux machines EUV d'ASML.

"Les prévisions réduites pour 2025 fournies par ASML devraient avoir un impact négatif sur l'activité de photomasks de SUSS MicroTec." vient d'écrire le bureau d'analyses de Stifel,
Et d'ajouter :
"Les prévisions révisées de Stifel indiquent une réduction du chiffre d'affaires d'environ 6% pour l'année 2025. Cette révision a entraîné une baisse significative anticipée du bénéfice par action (BPA) pour l'année suivante, avec une réduction projetée de 16%."

Évidemment, la sanction ne s'est pas faite attendre.
 
Vous êtes trop fort😁
 
polo88 a dit:
Vous êtes trop fort😁
Disons plutôt que c'est de la chance, rien de plus.
Il faut être honnête : Personne ne peut prévoir de tels mouvements, pas plus qu'anticiper les événements qui en sont la cause.
 
MAJ novembre 2024 (1/2) : And the winner is ?



Donald_Trump.jpg

Il va falloir maintenant essayer de ne pas se trumper...


Macro :
Les Etats-Unis produisent 26% du PIB mondial et leur marché boursier représente 70% de la valeur des sociétés cotées mondiales (correction du reporting faite le 13/11/2024) , le point macro leur sera donc presque essentiellement consacré.
Si l’atterrissage en douceur de l’économie mondiale reste à l’ordre du jour, il pourrait être mis au défi par le résultat des élections américaines.
En effet, le programme de D.Trump est de nature à, selon le FMI, réduire la croissance américaine de près de 1% dès 2025, tout en ajoutant entre 0,5 et 1% à la hausse des prix.

Aux Etats-Unis, la croissance reste soutenue au troisième trimestre (+2,8%).
C’est la consommation des ménages qui porte la conjoncture.

La dernière livraison de données économiques en Europe fait état d’une croissance légèrement meilleure pour le 3ème trimestre (+0.4%, par rapport au trimestre précédent) après un second trimestre atone. L’Allemagne surnage péniblement avec une progression de +0,2%.

La Chine capte à nouveau l’attention en raison des mesures majeures prises pour soutenir la conjoncture, stabiliser l’immobilier et animer la bourse (ce qui n’a jamais été une priorité dans le passé).
Il est indispensable pour les autorités de restaurer la confiance et prévenir toute forme de mécontentement populaire.
Pour le dernier trimestre, la croissance chinoise s’inscrit à +4,6% par rapport à la même période de 2023. Les autorités visent toujours une croissance de 5%, en espérant que les mesures de relance permettent de stimuler les dépenses de consommation.
Le 21/10/2024, la Banque centrale chinoise a annoncé avoir abaissé deux taux d’intérêt de référence (ils avaient été abaissés pour la dernière fois en juillet), poursuivant ses efforts pour relancer la deuxième économie mondiale menacée par une consommation morose et une crise de l’immobilier.

Aux Etats-Unis, la mesure favorite de la réserve fédérale sur l’évolution des prix (le core PCE, indice hors alimentation et énergie, publié pour le mois de septembre) remonte à +2,7% sur un an, tandis que la mesure complète reste à +2,1%, soit un niveau comparable avec celui d’avant la pandémie.

En zone euro, l’inflation en octobre remonte à 2,0% (+1,8% le mois précédent) sur 12 moins glissants. Le "core" sans énergie et produits alimentaires stagne à +2,7%.

Ce contexte d'inflation allant en diminuant a permis aux banques centrales de poursuivre la détente monétaire engagée il y a quelques mois.
La Réserve fédérale américaine a abaissé jeudi 07/11/2024 l'objectif de taux des "fed funds" de 25 points de base à 4,50%-4,75%, une décision conforme aux attentes qu'elle a justifiée par des risques équilibrés sur l'inflation et l'emploi tout en annonçant que l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis n'aurait pas d'impact à court terme sur sa politique monétaire.

C'est dans un même contexte d'inflation en Europe, mais avec une économie déprimée, que la BCE a baissé ses taux d'intérêts de 25 points de base quelques jours avant la FED (le 17/10/2024).
Les baisses successives de la BCE devraient permettre de soulager l'économie de la zone euro qui reste sous pression.
A cet égard, l’annonce de licenciements massifs chez Volkswagen (1er constructeur automobile européen) et la fermeture de trois sites de production illustrent bien le malaise industriel actuel en Europe avec, notamment, des gains de productivité insuffisants et un approvisionnement énergétique onéreux et largement plus cher qu'aux Etats-Unis.

Dans ce paysage plus ou moins morose, les marchés actions ont mis la pédale sur le frein courant octobre.
Les investisseurs sont contrariés par quelques trucs :

- Primo, le manque de second souffle du rebond chinois.
- Secundo, l'incertitude créée par l'élection présidentielle américaine.
- Tertio, le recul des probabilités d'un assouplissement monétaire spectaculaire aux Etats-Unis.
- Le tout avec une saison des résultats qui démarre mi-figue, mi-raisin en Europe et l'épée de Damoclès d'un dérapage dans la crise au Proche-Orient.

Il reste une oasis de verdure, les Etats-Unis, dans une planète qui flanche, et ce n'est pas Jerome Powell qui nous contredira lorsqu'il a résumé lors de sa réunion du 07/11/2024 que "La performance de l'économie américaine est remarquable".

L’évolution récente des taux américains montre que les investisseurs obligataires ont bien pris la mesure des risques que font courir les projets de D.Trump sur l'inflation aux Etats-Unis.
Les promesses de campagne du président élu concernant les restrictions potentielles à l'immigration, l'augmentation des droits de douane et les réductions d'impôts contribuent toutes aux pressions sur les prix.
Capital Economics a révisé ses prévisions concernant les taux d'intérêt américains, s'attendant désormais à ce qu'ils atteignent un niveau plancher de 3,50-3,75 % au cours de ce cycle, ce qui représente une augmentation de 50 points de base par rapport aux prévisions précédentes.
"Cela signifie que nous nous attendons maintenant à des rendements plus élevés des obligations d'État américaines et à un dollar plus fort", souligne le cabinet d'études économiques.

Les courbes se repentifient fortement, avec des taux longs qui repartent à la hausse au moment où les taux directeurs reculent lentement.

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Les taux US ont commencé à remonter 1 mois avant l'élection présidentielle. Il faut croire que les gros investisseurs obligataires ont de meilleures sources de prévisions électorales que ce qui est offert en pâture aux citoyens du pays.

D'un point de vue technique, le marché reste solidement ancré sur des bases haussières, avec des niveaux très élevés de croissance attendue des bénéfices à l'horizon 2025. La tendance haussière reste intacte et la période saisonnièrement forte de l'année a commencé. En particulier, les rachats d'actions par les entreprises et la poursuite des performances en fin d'année devraient soutenir le marché actions au cours des deux derniers mois de l'année.

Potentiel de hausse sur les actions.... Au moins à court terme, grâce aux cadeaux fiscaux :
Selon une étude d'experts du cabinet de conseil allemand Roland Berger, les baisses d’impôts vont bénéficier aux ménages et aux entreprises.
Le taux de l'impôt sur les sociétés doit être ramené de 21% à 15%.
Selon le cabinet de conseil, l'allégement total pourrait atteindre les 3400Mds$.
S'y ajoute une croissance de 7% par an des dépenses militaires, dont le montant actuel, le plus élevé de la planète s'élève déjà à près de 900Mds$ par an.

Barrières douanières
Les mesures protectionnistes dévoilées au fil de la campagne par D.Trump portent sur une taxe générale de 10% sur les importations, et puis une surtaxe, à 60% cette fois, concernant les biens en provenance de Chine.
Des mesures de nature à renflouer les caisses de l’État fédéral, mais qui entraineront une hausse de l’inflation.
Malgré tout, les mesures d’économies, notamment la suppression d’agences fédérales et des dispositifs de soutien à l’économie verte prévues dans l'Inflation reduction act (IRA) de Joe Biden, ne parviennent pas à combler les largesse fiscales. Ce qui va fortement creuser le déficit et la dette.

L'Europe plutôt moins perdante ?
Selon les calculs de Roland Berger, l’impact est estimé à 1638Mds$ sur l’économie chinoise et à 475Mds$ pour l’Union européenne..
Toutefois, Citi estime qu'un tarif universel de 60 % est plus probablement une tactique de négociation qu'un changement de politique imminent.
Ils anticipent un scénario plus réaliste dans lequel les droits de douane effectifs pourraient augmenter de 15 % supplémentaires, ce qui aurait un impact moindre sur le PIB de la Chine, le réduisant de 0,5 à 1,5 point de pourcentage.
Néanmoins, des pays comme le Vietnam et l’Inde continuent de bénéficier d’un déplacement de la production manufacturière hors de Chine.
Le Mexique pourrait, ironiquement, être le plus grand bénéficiaire des tarifs douaniers prévus par Trump sur la Chine.
Il faut souligner que les entreprises européennes qui ont des activités aux Etats-Unis bénéficieront aussi de la baisse de l'impôt sur les sociétés.

Les actions mondiales devraient également progresser, les secteurs de la technologie, des banques et de la défense profitant du contexte d’augmentation des dépenses militaires et d’allègement des réglementations.
Le secteur de l’énergie pourrait également réserver quelques (mauvaises) surprises avec une augmentation de la production pétrolière américaine qui pèsera sur le marché mondial. Ce qui devrait entrainer une baisse des valeurs du secteur pétrolier.
Les petites capitalisations et les valeurs de croissance devraient se redresser.
Les taux d’intérêt américains étant susceptibles de rester élevés, la victoire sans appel de M. Trump offrira un soutien au dollar durant les mois à venir.

En résumé :
Une présidence Trump comporte des risques liés aux politiques commerciales protectionnistes, notamment l'augmentation des droits de douane sur les produits chinois. Ces droits de douane peuvent potentiellement perturber les chaînes d'approvisionnement et augmenter les coûts pour les consommateurs et les entreprises. En outre, si l'emploi ou les dépenses du gouvernement sont fortement réduits, cela ralentirait la croissance économique plus que prévu et pourrait annuler les avantages de l'extension des réductions d'impôts.
Le marché obligataire s'est fortement replié alors que les taux remontent depuis 1 mois parce que les obligations réagissent généralement négativement aux scénarios susceptibles d'entraîner une hausse de l'inflation et des taux d'intérêt. C'est ce qu'anticipent les investisseurs qui savent que baisse des impôts et augmentation massive des tarifs douaniers ne peut être qu’inflationniste.
Le corolaire étant une fragilisation des marchés actions.
 
Dernière modification:
MAJ novembre 2024 (2/2)

Micro-économie :

Les actifs financiers américains, en particulier les actions et le dollar, devraient être stimulés par les attentes en matière de réductions d’impôts et d’assouplissement de l’environnement réglementaire des entreprises.

America First :
L'axe principal de la politique économique de Trump (acte 1) a été la réforme fiscale adoptée en décembre 2017, appelée «Tax Cuts and Jobs Act».
Elle a consisté en :
- Réduction de l'impôt sur les sociétés qui est passé de 35% à 21%;
- Réduction des impôts des particuliers. Cette mesure doit prendre fin en 2025. A peine élu, le nouveau président a déjà indiqué qu’il allait prolonger la durée de cette baisse.
- Incitations à rapatrier les bénéfices détenus à l'étranger à un taux réduit dans le but d'encourager les entreprises américaines à ramener des fonds dans le pays.
L'idée était que la réduction des impôts stimulerait les investissements, la consommation et la création d'emplois, menant ainsi à une croissance économique soutenue.

D'autres mesures ont porté sur une dérégulation massive, notamment dans les secteurs industriels et financiers.
Le but était de réduire des réglementations jugées trop contraignantes pour les entreprises, en particulier dans les secteurs de l'énergie, des infrastructures et de la finance.

Enfin, Trump s'est engagé dans une politique protectionniste en engageant un bras de fer avec la Chine.

Le Trump acte 2 va s'appuyer, et renforcer, ces grandes bases de son 1er mandat, à savoir les réductions fiscales avec un impôt sur les sociétés passant de 21 à 15%, une dérégulation massive, et une approche plus protectionniste du commerce extérieur.... America First
Le programme de baisses d’impôts aurait un impact positif jusqu’à 4% sur le PIB, mais cet effet positif serait réduit de 2% par la hausse des droits de douane, selon certaines projections. Il resterait un solde de +2% sur le PIB.

Les secteurs financiers bénéficieront à plein d'une réglementation plus légère.
Les banques américaines ont gagné de 7 à 10% le jour de l'élection de D.Trump.
Les secteurs de la défense profiteront du contexte d’augmentation des dépenses militaires et d’allègement des réglementations.
Les petites capitalisations devraient se redresser, boostées par la hausse de la demande intérieure et la baisse de la fiscalité.
Les taux d’intérêt américains vont probablement rester élevés, ce qui offrira un soutien au dollar durant les mois à venir.
L’augmentation de la production de schiste aux États-Unis va peser sur le marché mondial du pétrole. "drill, baby, drill" (forer, bébé, forer) a dit Trump.
Selon Sam Stovall, stratège en chef des investissements chez CFRA Research, "cela nuira aux entreprises en amont qui sont des foreurs, ainsi qu’aux sociétés d’exploration et de production », a-t-il déclaré, "mais cela serait utile à celles en aval". Ces dernières incluent des raffineurs comme Valero Energy et le géant du transport de gaz naturel Kinder Morgan.

Si tout va bien aux Etats-Unis, il n'en va pas de même en Europe.
Les marchés boursiers européens ont reculé en octobre suite aux révisions à la baisse des bénéfices trimestriels publiés au cours du mois écoulé.
Les trois grands pays - Allemagne, France et Italie - restent pénalisés par un secteur industriel à la peine.
Cette tendance est en partie due à la faiblesse de l'activité économique en Chine et à la baisse de la confiance des consommateurs à l'échelle mondiale.
Les secteurs cycliques tels que l'automobile, les ressources de base, les semi-conducteurs et les produits de luxe ont été particulièrement pénalisés.
Les publications de trimestriels ont souvent été mal accueillies.


Au sein des valeurs de mes portefeuilles :
Intuitive Surgical
voit son objectif de cours relevé suite aux résultats du 3ème trimestre (le titre gagne +10% le 18/10/2024)
Le rapport d'Intuitive Surgical a mis en évidence un trimestre particulièrement robuste pour ses systèmes chirurgicaux da Vinci.
L'entreprise est également en bonne voie pour un lancement à grande échelle de son système de nouvelle génération, le da Vinci 5 (DV5), prévu pour mi-2025.

ID Logistics a fait état mardi d'un forte hausse de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, qui bondit de 19,6% sur un an, le groupe français citant notamment la reprise de l'activité en France et une forte dynamique aux Etats-Unis.

Hermès, le bon élève de la classe, résiste à la morosité ambiante dans l'industrie du luxe. Le sellier a dévoilé un chiffre d'affaires consolidé de 3,7 milliards d'euros au troisième trimestre, en hausse de 11% à taux de change constants (10,5% de consensus). Toutes les régions sont en croissance, malgré une base de comparaison particulièrement élevée en Europe et en Asie Pacifique.

Air Liquide : S'élevant à 6,8 milliards d'euros au troisième trimestre, le chiffre d'affaires du groupe est ressorti en hausse de 3,3% à données comparables

Dassault Systèmes a ajusté jeudi ses perspectives annuelles après avoir fait état d'une hausse de 4% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, le fabricant français de logiciels indiquant cependant dans un communiqué que ces performances se situent dans le bas de la fourchette de ses prévisions.

Biomérieux : Le spécialiste français du diagnostic in vitro a relevé ses attentes après avoir enregistré une croissance organique des ventes à deux chiffres sur les neuf premiers mois. La société s'attend désormais à une croissance organique des ventes entre 8% et 10% et à une augmentation du résultat opérationnel courant.

Chipotle Mexican Grill a perdu 6,3 % après avoir manqué de peu les prévisions de croissance des ventes des magasins comparables.

Eli Lilly a annoncé une augmentation de 42% de son chiffre d'affaires au T3 2024... Et chute en bourse (-6,28% le 30/10/2024)

Schneider Electric : Porté par la forte performance de ses segments systèmes et services, le fabricant d'équipements électriques a affiché un chiffre d'affaires trimestriel de 9,31Mds€, en croissance organique de 8%. Le marché tablait sur une croissance interne de 7,64%. "Les ventes au troisième trimestre atteignent des niveaux records et sont portées par les Systèmes, illustrant particulièrement le dynamisme des mégatendances telles que la Digitalisation, l'Intelligence Artificielle et la Transition Energétique", affirme Peter Herweck, directeur général du groupe.

Curtiss-Wright Corporation a démontré une solide performance financière, avec une augmentation de 11% des ventes à 785 millions $, une hausse de 16% du résultat d'exploitation, et une croissance de 24% du bénéfice dilué par action à 2,67$.
Récents contrats : Curtiss-Wright a obtenu un contrat de 26 millions $ pour moderniser les systèmes d'arrêt d'avions de la Force aérienne belge. L'entreprise a également conclu un protocole d'accord avec Westinghouse Electric Company pour collaborer sur des projets de réacteurs nucléaires au Canada.

Nucléaire : les pelles et pioches de l’IA ?
Globalement, on estime que les centres de données consommeront plus de 1400 TW en 2030 contre 340 TW en 2022, et auront ainsi un impact significatif sur la consommation mondiale d’électricité, mettant les réseaux actuels à rude épreuve.

Ils ne sont pas en mesure de fournir un flux d’énergie constant tout au long de l’année.
Dès lors, l’énergie nucléaire s’impose progressivement comme une solution clé pour relever ce défi.
Microsoft a ainsi signé un contrat de fourniture d’électricité sur vingt ans avec Constellation Energy pour alimenter ses centres de données.
Amazon a acheté un centre de données de 960 MW pour 650 millions de dollars en Pennsylvanie, alimenté par la centrale nucléaire adjacente de Susquehanna
Enfin, Google a signé un contrat avec Kairos Power portant sur la fourniture d’un premier SMR d’ici 2030, suivi de six autres d’ici 2035.
Fait notable à quelques jours de la présidentielle américaine, l’Advanced Act a reçu un soutien bipartisan, soulignant à quel point le nucléaire est devenu un sujet consensuel pour Démocrates et Républicains.
D’un point de vue financier, l'investisseur pense immédiatement aux mineurs d’uranium (Cameco en tête, ou des juniors comme Paladium ou Denison Mines) pour jouer le retour en force du nucléaire.

Les utilities exposés au nucléaire bénéficieront d’une accélération de leur croissance et sont également une façon intéressante de jouer la thématique.
Elles ont pour nom Constellation Energy ou Vistra Energy. La première gagne 96% sur 1 an, quand la seconde gagne 328% sur 1 an (plus que NVidia qui fait +200% sur 1 an).

Mais le défi énergétique des centres de données ne s’arrête pas à la seule source d’électricité. La génération d'énergie rime avec l'acheminement d’énergie produite aux utilisateurs et représentera un autre défi de taille (Schneider Electric, Eaton, Prysmian, Nexans....)
La multiplication du nombre de centres de données et d’installations de production d’électricité (nucléaire ou autre) va ainsi requérir des investissements massifs en équipements, câbles haute tension, transformateurs (BWX Tech, Bilfinger, Curtiss-Wright, GE Vernova...), et ouvrir un nouveau cycle de croissance pour les acteurs du secteur.
Laurent Bataille, président de Schneider Electric France, estime que les réseaux électriques vont doubler de taille dans les vingt ans qui viennent.
Équipements électriques, ingénierie nucléaire, instrumentation, turbines ou pompes, les entreprises qui y sont impliquées vont bénéficier d'une mégatendance pour les 30 ans à venir.

J'ai constitué des lignes, initialement sur Schneider Electric et Constellation Energy, puis récemment sur Curtiss-Wright et GE Vernova pour leurs activités dans les réacteurs nucléaires..

Les mouvements du mois :
J'ai pris des bénéfices en vendant quelques actions
sur lesquelles je suis largement profitable :
Microsoft (2 actions), Eli Lilly (1 action), Novo Nordisk (5 actions), Cameco (8 actions), L'Oréal (2 actions).
J'ai soldé la ligne Nexity pour prendre ma PV alors que la baisse des taux n'est plus aussi sûre qu'avant.
J'ai soldé les lignes Heico, Guzman Y Gomez et Alk Abello dont le parcours ne correspond pas à mes attentes.

Les liquidités dégagées ont permis de :
Renforcer Schneider Electric, Ferrari, ID Logistics et Inditex.
Constituer de nouvelles lignes sur :
L3harris Technologies Inc, JPMorgan Chase (politique Trump)
Curtiss-Wright Corp, GE Vernova (nucléaire)
Netflix
Axon Enterprise
(le Taser) a été renforcée d'1 titre. Son parcours est formidable (+182% en 1 an), et ses perspectives fortes.


Le portefeuille au 12/11/2024
La performance se tasse sur 1 mois en perdant 1,6% d'un mois sur l'autre :

Au 12/11/2024 : 37256€ de progression YTD, soit +13,74% YTD

Pour rappel, mi-octobre, le portefeuille progressait de +15,36%

Les principaux contributeurs à la performance sur le mois sont :
- Axon Entreprise +40%
- GE Vernova +30%
- Carpenter Technology +13,7%
- Curtiss-Wright +12%
- Parker-Hannifin +10%
- Intuitive Surgical +9,9%
- Pro Medicus +9,6%

Les détracteurs sont nombreux, notamment dans les lignes importantes des portefeuilles :
- ASML Hodling -20%
- Constellation Energy -12,7%
- Eli Lilly -10%
- Novo Nordisk -8,5%
- Inditex -6,2%
- Air Liquide -5,6%
- Hermès -5,1%

2024_11_portefeuille_POAM.gif
 
Dernière modification:
de plus en plus de USD dans le PF
merci encore une fois pour ce CR
 
Merci beaucoup @poam5356 , un résumé très bien fait et très intéressant comme toujours !
 
Merci beaucoup pour ce résumé macro et micro, très instructif :)
Dans le nucléaire, je regarde un peu NuScale. Un avis ? Si j ai bien lu, la boîte n est pas du tout rentable mais à voir dans les années qui arrivent. Je m étais positionné un peu sur un coup de tête la veille d une hausse de quasi 30% du cours suite au propos d Amazon sur le nucléaire. Mais tout cela me semble bien spéculatif!
Merci
 
Il y a des dizaines de SMR en cours de design et un certain nombre (la majorité ?) ne verra pas le jour. Donc, c'est un peu un pari, ou pour du court terme.
 
Merci @poam5356 , j'attends avec impatience le compte rendu mensuel à chaque fois (y)

poam5356 a dit:
C'est ce qu'anticipent les investisseurs qui savent que baisse des impôts et augmentation massive des tarifs douaniers ne peut être qu’inflationniste.
Le corolaire étant une fragilisation des marchés actions.
Conclusion : C'est compliqué ? :ROFLMAO:
Profiter de l'euphorie des marchés US jusqu'au retour de Donald aux affaires et se rabattre sur l'or ensuite ? :unsure:
 
freddo89 a dit:
Conclusion : C'est compliqué ? :ROFLMAO:
En substance : Oui, c'est compliqué parce que les marchés n'aiment pas l'imprévu, et Trump est tout, sauf prévisible.
freddo89 a dit:
Profiter de l'euphorie des marchés US jusqu'au retour de Donald aux affaires et se rabattre sur l'or ensuite ? :unsure:
Ses mesures, si elles sont mises en œuvre, vont booster l'activité du pays qui est déjà solide. Mais la valo des indices US est riche, il y aura donc une phase de respiration qui arrivera à un moment donné. La fois précédente, sous son 1er mandat, c'est la guerre commerciale et douanière qu'il avait lancée contre la Chine qui avait provoqué une chute des marchés avec -18% pour le S&P500 (idem pour le CAC) au cours de l'automne 2018.
A l'époque, c'est Robert Lighthizer, représentant au commerce américain de 2017 à 2021 et ardant défenseur des entreprises US, qui avait mené la charge contre la Chine.
Donald Trump a annoncé il y a quelques jours qu'il souhaite le nommer une nouvelle fois à ce poste... Ce qui promet d'être sportif puisque Trump a annoncé la couleur sur les droits de douane qu'il souhaite mettre en place.
Ce sera peut-être le déclencheur d'une baisse des marchés, comme en 2018..! A suivre.
 
Bonjour
Merci pour ce compte rendu.
J'ai vu que vous avez soldé votre position L'oréal (ou qu'elle est à présent minime vue qu'elle n'apparait plus dans votre liste).
Je viens de regarder le graphe de cette action et elle semble se faire "massacrer" depuis 1 mois.
Quelle est votre vision du dossier ? Baisse justifiée ?
Merci
 
poam5356 a dit:
MAJ novembre 2024 (2/2)

Micro-économie :

Les actifs financiers américains, en particulier les actions et le dollar, devraient être stimulés par les attentes en matière de réductions d’impôts et d’assouplissement de l’environnement réglementaire des entreprises.

America First :
L'axe principal de la politique économique de Trump (acte 1) a été la réforme fiscale adoptée en décembre 2017, appelée «Tax Cuts and Jobs Act».
Elle a consisté en :
- Réduction de l'impôt sur les sociétés qui est passé de 35% à 21%;
- Réduction des impôts des particuliers. Cette mesure doit prendre fin en 2025. A peine élu, le nouveau président a déjà indiqué qu’il allait prolonger la durée de cette baisse.
- Incitations à rapatrier les bénéfices détenus à l'étranger à un taux réduit dans le but d'encourager les entreprises américaines à ramener des fonds dans le pays.
L'idée était que la réduction des impôts stimulerait les investissements, la consommation et la création d'emplois, menant ainsi à une croissance économique soutenue.

D'autres mesures ont porté sur une dérégulation massive, notamment dans les secteurs industriels et financiers.
Le but était de réduire des réglementations jugées trop contraignantes pour les entreprises, en particulier dans les secteurs de l'énergie, des infrastructures et de la finance.

Enfin, Trump s'est engagé dans une politique protectionniste en engageant un bras de fer avec la Chine.

Le Trump acte 2 va s'appuyer, et renforcer, ces grandes bases de son 1er mandat, à savoir les réductions fiscales avec un impôt sur les sociétés passant de 21 à 15%, une dérégulation massive, et une approche plus protectionniste du commerce extérieur.... America First
Le programme de baisses d’impôts aurait un impact positif jusqu’à 4% sur le PIB, mais cet effet positif serait réduit de 2% par la hausse des droits de douane, selon certaines projections. Il resterait un solde de +2% sur le PIB.

Les secteurs financiers bénéficieront à plein d'une réglementation plus légère.
Les banques américaines ont gagné de 7 à 10% le jour de l'élection de D.Trump.
Les secteurs de la défense profiteront du contexte d’augmentation des dépenses militaires et d’allègement des réglementations.
Les petites capitalisations devraient se redresser, boostées par la hausse de la demande intérieure et la baisse de la fiscalité.
Les taux d’intérêt américains vont probablement rester élevés, ce qui offrira un soutien au dollar durant les mois à venir.
L’augmentation de la production de schiste aux États-Unis va peser sur le marché mondial du pétrole. "drill, baby, drill" (forer, bébé, forer) a dit Trump.
Selon Sam Stovall, stratège en chef des investissements chez CFRA Research, "cela nuira aux entreprises en amont qui sont des foreurs, ainsi qu’aux sociétés d’exploration et de production », a-t-il déclaré, "mais cela serait utile à celles en aval". Ces dernières incluent des raffineurs comme Valero Energy et le géant du transport de gaz naturel Kinder Morgan.

Si tout va bien aux Etats-Unis, il n'en va pas de même en Europe.
Les marchés boursiers européens ont reculé en octobre suite aux révisions à la baisse des bénéfices trimestriels publiés au cours du mois écoulé.
Les trois grands pays - Allemagne, France et Italie - restent pénalisés par un secteur industriel à la peine.
Cette tendance est en partie due à la faiblesse de l'activité économique en Chine et à la baisse de la confiance des consommateurs à l'échelle mondiale.
Les secteurs cycliques tels que l'automobile, les ressources de base, les semi-conducteurs et les produits de luxe ont été particulièrement pénalisés.
Les publications de trimestriels ont souvent été mal accueillies.


Au sein des valeurs de mes portefeuilles :
Intuitive Surgical
voit son objectif de cours relevé suite aux résultats du 3ème trimestre (le titre gagne +10% le 18/10/2024)
Le rapport d'Intuitive Surgical a mis en évidence un trimestre particulièrement robuste pour ses systèmes chirurgicaux da Vinci.
L'entreprise est également en bonne voie pour un lancement à grande échelle de son système de nouvelle génération, le da Vinci 5 (DV5), prévu pour mi-2025.

ID Logistics a fait état mardi d'un forte hausse de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, qui bondit de 19,6% sur un an, le groupe français citant notamment la reprise de l'activité en France et une forte dynamique aux Etats-Unis.

Hermès, le bon élève de la classe, résiste à la morosité ambiante dans l'industrie du luxe. Le sellier a dévoilé un chiffre d'affaires consolidé de 3,7 milliards d'euros au troisième trimestre, en hausse de 11% à taux de change constants (10,5% de consensus). Toutes les régions sont en croissance, malgré une base de comparaison particulièrement élevée en Europe et en Asie Pacifique.

Air Liquide : S'élevant à 6,8 milliards d'euros au troisième trimestre, le chiffre d'affaires du groupe est ressorti en hausse de 3,3% à données comparables

Dassault Systèmes a ajusté jeudi ses perspectives annuelles après avoir fait état d'une hausse de 4% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, le fabricant français de logiciels indiquant cependant dans un communiqué que ces performances se situent dans le bas de la fourchette de ses prévisions.

Biomérieux : Le spécialiste français du diagnostic in vitro a relevé ses attentes après avoir enregistré une croissance organique des ventes à deux chiffres sur les neuf premiers mois. La société s'attend désormais à une croissance organique des ventes entre 8% et 10% et à une augmentation du résultat opérationnel courant.

Chipotle Mexican Grill a perdu 6,3 % après avoir manqué de peu les prévisions de croissance des ventes des magasins comparables.

Eli Lilly a annoncé une augmentation de 42% de son chiffre d'affaires au T3 2024... Et chute en bourse (-6,28% le 30/10/2024)

Schneider Electric : Porté par la forte performance de ses segments systèmes et services, le fabricant d'équipements électriques a affiché un chiffre d'affaires trimestriel de 9,31Mds€, en croissance organique de 8%. Le marché tablait sur une croissance interne de 7,64%. "Les ventes au troisième trimestre atteignent des niveaux records et sont portées par les Systèmes, illustrant particulièrement le dynamisme des mégatendances telles que la Digitalisation, l'Intelligence Artificielle et la Transition Energétique", affirme Peter Herweck, directeur général du groupe.

Curtiss-Wright Corporation a démontré une solide performance financière, avec une augmentation de 11% des ventes à 785 millions $, une hausse de 16% du résultat d'exploitation, et une croissance de 24% du bénéfice dilué par action à 2,67$.
Récents contrats : Curtiss-Wright a obtenu un contrat de 26 millions $ pour moderniser les systèmes d'arrêt d'avions de la Force aérienne belge. L'entreprise a également conclu un protocole d'accord avec Westinghouse Electric Company pour collaborer sur des projets de réacteurs nucléaires au Canada.

Nucléaire : les pelles et pioches de l’IA ?
Globalement, on estime que les centres de données consommeront plus de 1400 TW en 2030 contre 340 TW en 2022, et auront ainsi un impact significatif sur la consommation mondiale d’électricité, mettant les réseaux actuels à rude épreuve.

Ils ne sont pas en mesure de fournir un flux d’énergie constant tout au long de l’année.
Dès lors, l’énergie nucléaire s’impose progressivement comme une solution clé pour relever ce défi.
Microsoft a ainsi signé un contrat de fourniture d’électricité sur vingt ans avec Constellation Energy pour alimenter ses centres de données.
Amazon a acheté un centre de données de 960 MW pour 650 millions de dollars en Pennsylvanie, alimenté par la centrale nucléaire adjacente de Susquehanna
Enfin, Google a signé un contrat avec Kairos Power portant sur la fourniture d’un premier SMR d’ici 2030, suivi de six autres d’ici 2035.
Fait notable à quelques jours de la présidentielle américaine, l’Advanced Act a reçu un soutien bipartisan, soulignant à quel point le nucléaire est devenu un sujet consensuel pour Démocrates et Républicains.
D’un point de vue financier, l'investisseur pense immédiatement aux mineurs d’uranium (Cameco en tête, ou des juniors comme Paladium ou Denison Mines) pour jouer le retour en force du nucléaire.

Les utilities exposés au nucléaire bénéficieront d’une accélération de leur croissance et sont également une façon intéressante de jouer la thématique.
Elles ont pour nom Constellation Energy ou Vistra Energy. La première gagne 96% sur 1 an, quand la seconde gagne 328% sur 1 an (plus que NVidia qui fait +200% sur 1 an).

Mais le défi énergétique des centres de données ne s’arrête pas à la seule source d’électricité. La génération d'énergie rime avec l'acheminement d’énergie produite aux utilisateurs et représentera un autre défi de taille (Schneider Electric, Eaton, Prysmian, Nexans....)
La multiplication du nombre de centres de données et d’installations de production d’électricité (nucléaire ou autre) va ainsi requérir des investissements massifs en équipements, câbles haute tension, transformateurs (BWX Tech, Bilfinger, Curtiss-Wright, GE Vernova...), et ouvrir un nouveau cycle de croissance pour les acteurs du secteur.
Laurent Bataille, président de Schneider Electric France, estime que les réseaux électriques vont doubler de taille dans les vingt ans qui viennent.
Équipements électriques, ingénierie nucléaire, instrumentation, turbines ou pompes, les entreprises qui y sont impliquées vont bénéficier d'une mégatendance pour les 30 ans à venir.

J'ai constitué des lignes, initialement sur Schneider Electric et Constellation Energy, puis récemment sur Curtiss-Wright et GE Vernova pour leurs activités dans les réacteurs nucléaires..

Les mouvements du mois :
J'ai pris des bénéfices en vendant quelques actions
sur lesquelles je suis largement profitable :
Microsoft (2 actions), Eli Lilly (1 action), Novo Nordisk (5 actions), Cameco (8 actions), L'Oréal (2 actions).
J'ai soldé la ligne Nexity pour prendre ma PV alors que la baisse des taux n'est plus aussi sûre qu'avant.
J'ai soldé les lignes Heico, Guzman Y Gomez et Alk Abello dont le parcours ne correspond pas à mes attentes.

Les liquidités dégagées ont permis de :
Renforcer Schneider Electric, Ferrari, ID Logistics et Inditex.
Constituer de nouvelles lignes sur :
L3harris Technologies Inc, JPMorgan Chase (politique Trump)
Curtiss-Wright Corp, GE Vernova (nucléaire)
Netflix
Axon Enterprise
(le Taser) a été renforcée d'1 titre. Son parcours est formidable (+182% en 1 an), et ses perspectives fortes.


Le portefeuille au 12/11/2024
La performance se tasse sur 1 mois en perdant 1,6% d'un mois sur l'autre :

Au 12/11/2024 : 37256€ de progression YTD, soit +13,74% YTD

Pour rappel, mi-octobre, le portefeuille progressait de +15,36%

Les principaux contributeurs à la performance sur le mois sont :
- Axon Entreprise +40%
- GE Vernova +30%
- Carpenter Technology +13,7%
- Curtiss-Wright +12%
- Parker-Hannifin +10%
- Intuitive Surgical +9,9%
- Pro Medicus +9,6%

Les détracteurs sont nombreux, notamment dans les lignes importantes des portefeuilles :
- ASML Hodling -20%
- Constellation Energy -12,7%
- Eli Lilly -10%
- Novo Nordisk -8,5%
- Inditex -6,2%
- Air Liquide -5,6%
- Hermès -5,1%

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"Les Etats-Unis représentent 70% de l'économie mondiale,"

C'est douteux ca... tu as vu ca ou?
 
greygandalf a dit:
"Les Etats-Unis représentent 70% de l'économie mondiale,"

C'est douteux ca... tu as vu ca ou?
Oups, oui, effectivement... C'est 25%.
J'ai confondu avec le poids de la bourse US qui représente 70% des marchés financiers de la planète.
Le reporting a été corrigé. Merci @greygandalf pour ta vigilance.
 
Dernière modification:
BRS92 a dit:
Bonjour @BRS92
BRS92 a dit:
J'ai vu que vous avez soldé votre position L'oréal (ou qu'elle est à présent minime vue qu'elle n'apparait plus dans votre liste).
Pas soldée, il me reste 3 actions L'Oréal.

BRS92 a dit:
Je viens de regarder le graphe de cette action et elle semble se faire "massacrer" depuis 1 mois.
On peut même dire depuis juin où elle cotait sur les 450€ pièce.

BRS92 a dit:
Quelle est votre vision du dossier ? Baisse justifiée ?
J'ai allégé ma ligne ces derniers mois à cause de la Chine et du positionnement grand public qui pénalise toutes les valeurs liées à une consommation qui n'est pas estampillée ultra luxe comme Hermès et Ferrari que j'ai renforcées ces derniers mois.
La dernière publication de trimestriels (le mois dernier) le montre :
Les divisions Grand Public (+1.4%) et Beauté Dermatologique (+0.8%) ont été les plus décevantes, en raison d'une faible demande.
A l'inverse, c'est la division Luxe (parfums) qui accélère et dépasse les attentes avec +5,8% sur le trimestre.


L'Asie du Nord, principalement représentée par la Chine représente 26% des ventes de l'Oréal.
Tant que la Chine sera dans la marasme, point de salut pour l'Oréal. Une Chine qui repart devrait aussi déclencher le retour des investisseurs sur le titre. Du moins, c'est mon avis.
 
pour me positionner sur le nucléaire je suis parti pour ma part sur l etf : VanEck Uranium and Nuclear Technologies UCITS
 
PierB a dit:
pour me positionner sur le nucléaire je suis parti pour ma part sur l etf : VanEck Uranium and Nuclear Technologies UCITS
On y retrouve certains titres cités dans mon reporting, comme Cameco, BWX ou Denison Mines.
Vous l'avez acheté sur quelle place boursière ?
 
poam5356 a dit:
Vous l'avez acheté sur quelle place boursière ?
xetra sur mon cto saxo @poam5356
 
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