MAJ Novembre 2022 : En attente de....
En attente de la nouvelle année - En attente d'une éventuelle récession - En attente d'une baisse de l'inflation et d'une inflexion du discours des banques centrales.
A part la nouvelle année, qui, c'est sûr, va démarrer le 1er janvier 2023, pour le reste, rien n'est sûr.
Même les voyantes ne voient plus rien... Un comble.

Y aura-t-il récession ? Apparemment, oui, mais la tenue des marchés, et des secteurs économiques, dépendent de son ampleur.
La hausse des taux va-t-elle s'infléchir et bientôt s'arrêter ? Les banques centrales soufflent le chaud et le froid. Certainement faut-il y voir là une communication savamment dosée afin d'éviter de voir les marchés s'enflammer alors que le contexte échappe toujours à nos grands banquiers.
Quant à l'inflation, va-t-elle enfin commencer à refluer, ou ne va-t-elle pas refluer ? On pourrait penser qu'elle va finir par baisser alors que l'énergie et les matières premières ont perdu 40 ou 50% sur les plus hauts de l'année.
Pourtant, les causes de la crise énergétique sont toujours là, la guerre en Ukraine, et la nécessité de faire migrer notre société vers une économie décarbonée va coûter nous un max.
En attente de.... Je reste prudent parce que les marchés, pour euphoriques qu'ils sont actuellement, pourraient aussi virer au pessimisme si le scénario ultra rose auquel ils s'accrochent aujourd'hui ne se réalise pas demain.
Les stratégistes de Lombard Odier voient une année 2023 en 2 temps :
- Dans un 1er temps, les effets du resserrement de la politique monétaire, de l'inflation élevée et du ralentissement conjoncturel continueront à se faire sentir avec une récession en point de mire et une nouvelle baisse des prévisions de bénéfices. Ce qui constitue, hormis la géopolitique, les principaux risques baissiers pour les actions.
Un tel environnement incite à adopter, ou garder, un positionnement de portefeuille prudent, privilégiant les actifs de qualité qui affichent des bénéfices peu volatils et qui sont capables de maintenir leurs marges.
- Dans un second temps, le pic des taux réels devrait constituer un point d’inflexion sur les marchés. Pour y parvenir, la Fed devra suspendre son cycle de hausse de taux au fur et à mesure que l’inflation ralentira et que le chômage augmentera. À l'approche de ce point d’inflexion, le niveau de risque des portefeuilles pourra être réévalué.
L'inflation et la menace de taux plus élevés s’atténuant, les valorisations et les multiples des actions en bénéficieront.
L'assouplissement des conditions financières entraînera une amélioration du sentiment des investisseurs.
Avec les prévisions de bénéfices et de ventes révisées à la baisse à mi-2023, les marchés se tourneront vers 2024 et vers une reprise cyclique, ce qui offrira des opportunités pour accroître l’exposition aux valeurs cycliques et de croissance.
Dans ces conditions, la poursuite d'une gestion prudente, mais un peu moins attentiste qu'au cours de l'été, reste de mise.
Je commence à remettre de la croissance dans le portefeuille, mais sans puiser dans les liquidités que je conserve pour un éventuel excès baissier des marchés au cours de 2023.
Les arbitrages sont réalisés en faisant quelques ventes d'actions défensives au profit d'actions de croissance.
J'ai pris des petits profits sur des valeurs défensives, santé notamment (Eli Lilly, UnitedHealth, Bachem Holding, Elevance Health) pour commencer à recomposer des lignes sur des titres vendus bien plus haut l'année dernière :
Achat d'une action de l'entreprise suisse Interroll que j'avais vendue à 4000CHF, et sur laquelle je reviens à 2100CHF.
Il s'agit d'un leader des systèmes de manutention et de stockage qui possède une avance technologique importante avec son offre produits la plus complète du marché. Elle profitera pleinement de la reprise économique... Quand celle-ci arrivera !
Je reviens sur Microsoft, et je commence une ligne sur Alphabet (Google).
Dans le PEA, retour sur le Luxe (LVMH et renforcement de Hermès) qui semble immunisé contre tout ce qui peut perturber l'économie.
Retour sur une autre belle valeur de croissance que j'avais vendue entre 500 et 610€ au début de cette année : La belle société ASML que j'ai pu remettre en portefeuille à 382,95€ le 13 octobre 2022.
La ligne Essilor a été légèrement réduite. Les liquidités ont été employées pour commencer une ligne Pernod-Ricard.
Les principales lignes du portefeuille (Air Liquide, Orange, Hermès, Sartorius Stedim Bio, Nestlé) se sont particulièrement bien comportées depuis 1 mois avec une belle progression de 12% pour Hermès et de 6% pour Air Liquide, la plus grosse ligne du portefeuille.
Depuis le 1er janvier, le portefeuille est en baisse de 8,5%

En attente de la nouvelle année - En attente d'une éventuelle récession - En attente d'une baisse de l'inflation et d'une inflexion du discours des banques centrales.
A part la nouvelle année, qui, c'est sûr, va démarrer le 1er janvier 2023, pour le reste, rien n'est sûr.
Même les voyantes ne voient plus rien... Un comble.

Y aura-t-il récession ? Apparemment, oui, mais la tenue des marchés, et des secteurs économiques, dépendent de son ampleur.
La hausse des taux va-t-elle s'infléchir et bientôt s'arrêter ? Les banques centrales soufflent le chaud et le froid. Certainement faut-il y voir là une communication savamment dosée afin d'éviter de voir les marchés s'enflammer alors que le contexte échappe toujours à nos grands banquiers.
Quant à l'inflation, va-t-elle enfin commencer à refluer, ou ne va-t-elle pas refluer ? On pourrait penser qu'elle va finir par baisser alors que l'énergie et les matières premières ont perdu 40 ou 50% sur les plus hauts de l'année.
Pourtant, les causes de la crise énergétique sont toujours là, la guerre en Ukraine, et la nécessité de faire migrer notre société vers une économie décarbonée va coûter nous un max.
En attente de.... Je reste prudent parce que les marchés, pour euphoriques qu'ils sont actuellement, pourraient aussi virer au pessimisme si le scénario ultra rose auquel ils s'accrochent aujourd'hui ne se réalise pas demain.
Les stratégistes de Lombard Odier voient une année 2023 en 2 temps :
- Dans un 1er temps, les effets du resserrement de la politique monétaire, de l'inflation élevée et du ralentissement conjoncturel continueront à se faire sentir avec une récession en point de mire et une nouvelle baisse des prévisions de bénéfices. Ce qui constitue, hormis la géopolitique, les principaux risques baissiers pour les actions.
Un tel environnement incite à adopter, ou garder, un positionnement de portefeuille prudent, privilégiant les actifs de qualité qui affichent des bénéfices peu volatils et qui sont capables de maintenir leurs marges.
- Dans un second temps, le pic des taux réels devrait constituer un point d’inflexion sur les marchés. Pour y parvenir, la Fed devra suspendre son cycle de hausse de taux au fur et à mesure que l’inflation ralentira et que le chômage augmentera. À l'approche de ce point d’inflexion, le niveau de risque des portefeuilles pourra être réévalué.
L'inflation et la menace de taux plus élevés s’atténuant, les valorisations et les multiples des actions en bénéficieront.
L'assouplissement des conditions financières entraînera une amélioration du sentiment des investisseurs.
Avec les prévisions de bénéfices et de ventes révisées à la baisse à mi-2023, les marchés se tourneront vers 2024 et vers une reprise cyclique, ce qui offrira des opportunités pour accroître l’exposition aux valeurs cycliques et de croissance.
Dans ces conditions, la poursuite d'une gestion prudente, mais un peu moins attentiste qu'au cours de l'été, reste de mise.
Je commence à remettre de la croissance dans le portefeuille, mais sans puiser dans les liquidités que je conserve pour un éventuel excès baissier des marchés au cours de 2023.
Les arbitrages sont réalisés en faisant quelques ventes d'actions défensives au profit d'actions de croissance.
J'ai pris des petits profits sur des valeurs défensives, santé notamment (Eli Lilly, UnitedHealth, Bachem Holding, Elevance Health) pour commencer à recomposer des lignes sur des titres vendus bien plus haut l'année dernière :
Achat d'une action de l'entreprise suisse Interroll que j'avais vendue à 4000CHF, et sur laquelle je reviens à 2100CHF.
Il s'agit d'un leader des systèmes de manutention et de stockage qui possède une avance technologique importante avec son offre produits la plus complète du marché. Elle profitera pleinement de la reprise économique... Quand celle-ci arrivera !
Je reviens sur Microsoft, et je commence une ligne sur Alphabet (Google).
Dans le PEA, retour sur le Luxe (LVMH et renforcement de Hermès) qui semble immunisé contre tout ce qui peut perturber l'économie.
Retour sur une autre belle valeur de croissance que j'avais vendue entre 500 et 610€ au début de cette année : La belle société ASML que j'ai pu remettre en portefeuille à 382,95€ le 13 octobre 2022.
La ligne Essilor a été légèrement réduite. Les liquidités ont été employées pour commencer une ligne Pernod-Ricard.
Les principales lignes du portefeuille (Air Liquide, Orange, Hermès, Sartorius Stedim Bio, Nestlé) se sont particulièrement bien comportées depuis 1 mois avec une belle progression de 12% pour Hermès et de 6% pour Air Liquide, la plus grosse ligne du portefeuille.
Depuis le 1er janvier, le portefeuille est en baisse de 8,5%
