Poam : Le point sur mes portefeuilles boursiers.

Le problème en faisant ce genre de comparaison, c'est qu'aujourd'hui, le NASDAQ est à un plus haut historique (un peu comme toutes les bourses d'ailleurs). Mais qu'en était-il fin 2022/début 2023 ? Ou pire, en mars 2020. Combien d'années de détention du LQQ fallait-il avoir par que ça ait était plus intéressant qu'un ETF NASDAQ "simple" ?
 
Entre janvier 2016 et mars 2020 il avait quand même fait +148%

Autant il est difficile de savoir ce qui va marcher demain, autant les chiffres sont implacables. Mettre 1000€ sur le LQQ en janvier 2016 et l'oublier jusqu'à aujourd'hui n'était vraiment pas la plus mauvaise des idées.

Le souci avec les ETF c'est que ce sont des supers outils pour de l'investissement passif mais à trop vouloir optimiser on en vient à sa passionner pour la bourse et donc à vouloir suroptimiser les performances des indices

D'ailleurs le DCA à un côté vicieux car on est obligé de regarder régulièrement, "malgrès nous" alors qu'à la base on part sur de l'investissement passif.

D'ailleurs, on parle du LQQ et ça me rappelle un conseil que j'avais reçu à mes touts débuts mais que j'ai pas forcément suivi d'ailleurs.

Tu as la 20aine ? 100% LQQ
Tu as la 30aine ? 100% PE500
Tu as la 40aine ? 100% CW8
Tu as la 50aine ? Sécurise la moitié de ton patrimoine. Le reste peut rester sur le CW8
 
Dernière modification:
Très mauvais conseil, t'as bien fait de pas le suivre.
 
régalade a dit:
Très mauvais conseil, t'as bien fait de pas le suivre.
Ah bon ?

J’ai pas l’impression que c’est ce que disent les chiffres
 
Je ne sais pas de quels chiffres tu parles.

Ce que je sais c'est que si un gars de 25 ans veut mettre de l'argent de côté pour acheter sa RP à 30 ans il n'a pas intérêt à être 100% LQQ.

Ou qu'une personne de 46 ans qui est averse au risque ne supportera jamais un exposition 100% actions.

C'est n'importe quoi ce conseil.
 
Non mais…

Je te parle de l’allocation en
Bourse pas de la répartition totale de son patrimoine.
 
moneymoneymaker a dit:
Tu as la 20aine ? 100% LQQ
Tu as la 30aine ? 100% PE500
Tu as la 40aine ? 100% CW8
Tu as la 50aine ? Sécurise la moitié de ton patrimoine. Le reste peut rester sur le CW8
Ce n'était pas très clair avec cette formulation !

Et le passage SP500 vers World c'est plus psychologique qu'autre chose.
 
Jeune_padawan a dit:
Ah faut demander :

Nasdaq 100 : 100 plus grandes sociétés non financières qui cotent au Nasdaq (la place de marché)
[lien réservé abonné]

Nasdaq Composite : toutes les sociétés cotées sur le Nasdaq (place de marché)
[lien réservé abonné]

Tu partages ? C'est pour calmer mes envies de Scud (actions gratuiteeeeeeeees).
;)
Intéressante dicussion sur le "nasdaq" qui m'a fait regarder un peu plus près la composition de l'etf nasdaq 100 amundi (LU1829221024). C'est celui qui est dispo sur les AV je crois généralement.
J'ai aussi regardé celle du Lyxor (FR0011871110) qui est dispo sur PEA.
C'est pas le sujet donc je ne rentrerai pas dans le détail, mais c'est intéressant.
 
Dernière modification:
Monsieur Poam,

Je viens de tomber sur TQQQ, qui est un levier X3 du Nasdaq-100. Ici [lien réservé abonné]

Zen pensez quoi ? vous connaissez surement cet ETF, donc plutôt levier 2 que 3 ?

Merci d'avance pour votre avis éclairé :)
 
trickster a dit:
Monsieur Poam,
Bonsoir @trickster

trickster a dit:
Je viens de tomber sur TQQQ, qui est un levier X3 du Nasdaq-100. Ici [lien réservé abonné]
Zen pensez quoi ? vous connaissez surement cet ETF, donc plutôt levier 2 que 3 ?
Merci d'avance pour votre avis éclairé :)
Non, je ne connaissais pas cet ETF.
Rien à dire de particulier... Un ETF, c'est un peu bête comme animal, il fait ce qu'on lui dit de faire.
Le LQQ réplique le Nasdaqs x2... Le QQQ fait la même chose x3 :


Proshares_UltraPro_QQQ_01_03_2024.gif

La différence, c'est que le LQQ est coté à Paris et est éligible PEA.
Le QQQ ne l'est pas.
Avez-vous regardé où il est coté?
Si je regarde chez BFB, il est proposé en USD coté sur le Nasdaq.
 
poam5356 a dit:
Bonsoir @trickster


Non, je ne connaissais pas cet ETF.
Rien à dire de particulier... Un ETF, c'est un peu bête comme animal, il fait ce qu'on lui dit de faire.
Le LQQ réplique le Nasdaqs x2... Le QQQ fait la même chose x3 :


Afficher la pièce jointe 26362

La différence, c'est que le LQQ est coté à Paris et est éligible PEA.
Le QQQ ne l'est pas.
Avez-vous regardé où il est coté?
Si je regarde chez BFB, il est proposé en USD coté sur le Nasdaq.
Zavez complètement raison. Pour le PEA, il y a que le LQQ qui est pertinent.
Dommage, TQQQ avait quand même 20.32 milliards d'actifs sous gestion, avec des volumes de transactions plus conséquents. Mais non éligible.
 
Bonjour,

De mon côté j'utilise le CL2 éligible également sur le PEA qui replique un indice plus large : MSCI USA
 
MAJ mars 2024 (1/3) : NVIDIA met en feu la planète boursière.

Si vous n'aimez pas lire, allez directement au 3/3 pour le portefeuille...

Nvidia est "l’action la plus importante au monde", selon Goldman Sachs.
Elle établit un record : Sa capi a gagné 277Mds$ en une seule séance, le 22 février. C'est plus que la capitalisation boursière de Hermès (265Mds$), 2ème capi de la place parisienne.
Loin d'être anodin, ce parcours de NVidia est révélateur de la puissance américaine qui va encore progresser avec les gains de productivité que vont tirer les entreprises US de l'IA.

Les grands indices boursiers progressent de manière significative en février, certains inscrivant même des records historiques : USA et Europe notamment.
Ces records ne sont pas excessifs dans la mesure où la hausse est soutenue par des évolutions bénéficiaires très favorables.
Sur un plan plus large, le Japon a touché un plus haut historique, 34 ans après son précédent record datant de 1990.


Synthèse Macro :

La situation conjoncturelle mondiale reste assez molle, mais toujours positive. L’activité industrielle montre désormais des signes de reprise.
Dans la zone euro, l’amélioration se confirme. Le marché de l’emploi reste soutenu aux Etats-Unis, ainsi qu’en Europe.

inflation_03_2024.gif


L’inflation consolide globalement son recul, à petits pas :
- Aux Etats-Unis, la principale donnée scrutée par la Fed concernant l’évolution des prix, le "core" PCE (Personal Consumption Expenditures price index) ressort à +2,8% en janvier sur 12 mois glissants vs 2,9% en décembre 2023.
- En France, la baisse de l’inflation se confirme en février, selon l’Insee. L’inflation, qui représente l’augmentation des prix à la consommation (IPC), observerait un nouveau ralentissement en février à 2,9 % sur un an, contre 3,1 % en janvier.
- En zone euro, l'indice des prix à la consommation calculé aux normes européenne (IPCH) a augmenté en février de 2,6% sur un an dans les 20 pays partageant la monnaie européenne, contre 2,8% en janvier.



conjoncture_03_2024.gif

La croissance mondiale poursuit son tassement (avec toutefois plus de divergences selon les régions), mais il n’est toujours pas question de récession profonde.
Le scénario de l’atterrissage en douceur reste largement consensuel. Le recul de l’inflation se matérialise, mais à un rythme moins rapide qu’attendu.
Amorce de stabilisation conjoncturelle en Chine, malgré la faiblesse persistante de l’immobilier.
L’Inde tire assez clairement les marrons du feu de la défiance de nombreux pays développés à l’égard de la Chine avec une activité industrielle en plein boom.
Le Japon reste assez dynamique avec une croissance de l‘ordre de 2% en 2023 et un repli attendu de l’inflation en direction de 2% en 2024.
La Suisse affiche une inflation de seulement +1,3% sur 1 an, et une solide croissance de +0,3% au T4 2023. Le marché action suisse reste pénalisé par quelques grosses pointures, Nestlé et Roche notamment.

En 2024, l'économie américaine sera une nouvelle fois le moteur de la croissance mondiale.
L'économie américaine présente incontestablement des avantages significatifs par rapport aux autres grandes économies :
-> Ses moteurs de croissance actuels sont dynamiques avec une démographie plus forte, une grande liberté d'entreprendre et des matières premières abondantes.
-> Avec les Bidenomics (American Rescue Plan, Infrastructure Investment and Jobs Act, CHIPS and Science Act, Inflation Reduction Act), elle a pris des mesures importantes pour favoriser et investir dans les futurs moteurs de croissance.

Toutes ces données macro montrent un retour vers une configuration croissance-inflation en ligne avec les valeurs de long terme.
Ce qui est de nature à favoriser le marché des actions pour lequel le sentiment restera positif tant qu’il n’y a pas de signe de récession.
Les taux des banques centrales ont atteint un point haut vers la mi-2023. La pression exercée sur les grandes économies de la planète par ces hausses des taux directeurs a porté ses fruits. Les données macro récentes laissent entrevoir le début de la baisse des taux, probablement à partir du mois de juin (selon le CME Fedwatch).

Tout ceci serait plutôt idyllique, s'il n'y avait les tensions géopolitiques qui sont, sans doute, les plus importantes des 50 dernières années.
Nous sommes spectateurs de la fragmentation du monde, tant politique qu'économique.
Il est certain que l'élection US de novembre 2024 aura un impact important sur la géopolitique mondiale pour les années à venir.
Joe Biden peut faire valoir un bilan économique remarquable avec ses bidenomics qui permettent aux Etats-Unis d'afficher une croissance solide dans un monde en plein marasme économique. Un bilan qui pourrait l'aider quand les indécis (estimés à plus de 30% de l’électorat) devront mettre un bulletin dans l'urne.
Les années électorales sont statistiquement positives pour les indices américains.
Ces diverses et nombreuses transformations économiques, comme géopolitiques, vont avoir une influence indéniable sur les marchés financiers.


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Pour les taux, c’est la décrue qui figure désormais à l’ordre du jour pour 2024, ce qui constitue un support majeur pour les portefeuilles d'actions.
Depuis 2022, les marchés des actions sont confrontés à une véritable concurrence de la part des marchés de taux, incitant les investisseurs à répartir leurs avoirs entre les deux classes d’actifs.

Les positionnements les plus populaires auprès des investisseurs globaux d’après le dernier sondage Bank of America fait état de positions "très longues" dans les 7 magnifiques, dans les actions japonaises, dans les obligations d’entreprises, dans les liquidités, et toujours "short" sur la Chine.

Le sentiment du marché actions restera positif tant qu’il n’y a pas de signe de récession en vue.... Et il n'y en a pas en ce 5 mars 2024.
Des données récentes ont montré des signes d'amélioration de l'activité manufacturière mondiale.
Goldman Sachs a relevé le mois dernier sa recommandation pour les actions mondiales à "surpondérer" contre "neutre", en citant notamment les perspectives de croissance économique et la reprise de l'activité manufacturière.
"Nous nous attendons à ce que la croissance devienne un moteur plus important de l'appétit pour le risque et que les corrélations entre les actions et les obligations soient plus négatives cette année", a déclaré Goldman dans une note datée du 16 février.

L'indice S&P 500 est en hausse de 7,7 % en 2024 et atteint un niveau record. L'indice S&P 500 Value a progressé de 3,3 % depuis le début de l'année, à la traîne des 11,6 % de l'indice S&P 500 Growth.

De ce post, on retient que : La conjoncture devient de plus en plus favorable aux actions.
 
MAJ mars 2024 (2/3) : Et les marchés boursiers dans tout ça ?


Le Japon, le Royaume-Uni et l'Allemagne font partie des pays développés du G7 qui sont entrés officiellement en récession technique à la fin de l’année 2023, avec deux trimestres consécutifs marqués par une contraction de l’activité. Les économies britannique et allemande se sont contractées de 0,3 % au quatrième trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent et le Produit Intérieur Brut (PIB) du Japon a reculé de 0,1 %.

L’économie européenne est confrontée à la faiblesse de la confiance des ménages face à la hausse du coût de la vie et celle des entreprises avec l’augmentation des coûts de l’énergie, l’accélération des salaires nominaux et la faiblesse des gains de productivité dans un contexte de coût d’emprunt élevé lié à une politique monétaire très restrictive des banques centrales.
L’économie de la zone euro a stagné au quatrième trimestre 2023.
Les prévisions économiques de la Commission européenne anticipent un taux de croissance de 0,9 % dans l'UE et de 0,8 % dans la zone euro, ce qui semble être bien trop optimiste.
La persistance des taux d'intérêts élevés devraient freiner de plus en plus la conjoncture européenne dans les mois à venir, avec peut-être une légère contraction du produit intérieur brut en 2024.

Selon une enquête réalisée par Franklin Templeton auprès de 300 professionnels de l'investissement, les principaux enseignements sont :
- Economie : La récession mondiale devrait être évitée
- La croissance mondiale sera plus modérée que les prévisions du consensus dans les principales régions, notamment en Chine et en Europe.
- L'inflation continuera à ralentir, mais à un rythme plus lent que prévu par le consensus, et elle demeurera supérieure aux objectifs des banques centrales.

La conjoncture économique est proche de son point bas (voir graphique "conjoncture" ci-dessus).
Le style Growth (croissance) s'impose progressivement et va profiter de la baisse des taux directeurs des banques centrales.
La technologie devrait profiter largement d'un alignement des planètes avec baisse des taux et expansion de l'IA.

L’IA générative va apporter selon de nombreux experts des gains de productivité comme jamais observés auparavant et les valeurs US, qui en profitent déjà, vont continuer d'en profiter.
Si les 7 Magnifiques constituaient à eux 7 une place boursière, elle serait la 2ème place boursière mondiale, le double de celle du Japon et équivalent à la France, l'Arabie saoudite et le Royaume-Uni combinés.

Si certains s'alarment d'une telle hausse du S&P 500 concentrée sur seulement 7 valeurs, il est bon de noter que cette situation n'est que le reflet de l'activité économique US.
Goldman Sachs a fait ses calculs et remarque que :
"le Magnificent 7 aura augmenté ses ventes de 15 % et ses marges de 582 pb en 2023, ce qui entraînera une croissance des bénéfices de 58 %.
En revanche, les 493 actions restantes du S&P 500 ont augmenté leurs ventes de 3 % sur un an, tandis que les marges se sont contractées de 56 points de base et que les bénéfices ont chuté de 2 %."
"Au cours des 3 derniers mois, les estimations de bénéfices de Magnificent 7 ont été révisées à la hausse de 7% et les marges ont été révisées à la hausse de 86 points de base. Cela se compare à une révision à la baisse de 3% des bénéfices et à une révision à la baisse de 30 points de base des marges pour les 493 titres restants."


Autre donnée importante :
Le Mag 7 réinvestit 60 % de ses flux de trésorerie opérationnels via des investissements de croissance et de R&D. Ce taux de réinvestissement est le triple de celui du S&P 493.
Et de conclure :
"Sur la base de l'écart de rendement des bénéfices, les actions actuelles sont considérablement moins chères que lors de la bulle internet de 2000", a ajouté Goldman Sachs.

Dans le domaine de la santé :
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme
(01/03/2024). Selon une étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet, l’obésité touche désormais plus d’un milliard de personnes dans le monde. Toutes les catégories d’âge sont concernées et les chiffres montrent une accélération du fléau dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires.
.... Ce qui fait les choux gras (sans jeu de mots) de Novo-Nordisk (NOVO) et de Eli Lilly (LLY). Un marché qui devrait atteindre 100Mds$ d’ici 2030.

L’IA pour le reste de la décennie :
La forte croissance des volumes et l’environnement porteur lié à l’IA a amené la Recherche d’UBS à relever de 16 à 18% ses prévisions de croissance des bénéfices en 2024 pour les valeurs technologiques internationales (TI et Internet).
Leur valorisation (environ 25 fois les bénéfices prévus) est élevée mais cette prime semble justifiée compte tenu de la baisse des taux d’intérêt et de l’accélération de la croissance des bénéfices prévues en 2024.
Par conséquent, alors que l’IA devrait rester le principal facteur porteur pour les valeurs technologiques internationales cette année encore et probablement pendant le reste de la décennie, la Recherche d’UBS continue d’afficher sa préférence pour les secteurs des semi-conducteurs et des logiciels.

Les programmes de relocalisation de l'économie devraient être favorables aux entreprises industrielles qui, en outre, bénéficieront de la baisse des taux et devraient enregistrer des gains d'efficacité grâce à l'adoption de l'IA, ce qui renforcera leurs marges et fera grimper les valorisations.
Les valeurs de santé en profiteront également, et celles impliquées dans la lutte contre l'obésité voient s'ouvrir à elles un marché mondial qui n'en finit pas de grossir.

En 2024, l'économie américaine sera une nouvelle fois le moteur de la croissance mondiale.
L'économie américaine présente incontestablement des avantages significatifs par rapport aux autres grandes économies :
-> Ses moteurs de croissance actuels sont dynamiques avec une démographie plus forte, une grande liberté d'entreprendre et des matières premières abondantes
.-> Avec les Bidenomics (American Rescue Plan, Infrastructure Investment and Jobs Act, CHIPS and Science Act, Inflation Reduction Act), elle a pris des mesures importantes pour favoriser et investir dans les futurs moteurs de croissance.

En conclusion :
Goldman Sachs a relevé sa recommandation pour les actions mondiales à "surpondérer" contre "neutre"
, en citant notamment les perspectives de croissance économique et la reprise de l'activité manufacturière.
En termes d'allocation stratégique, Citi a donné la préférence aux secteurs de l'industrie et de la consommation discrétionnaire par rapport aux secteurs des services publics et de la consommation de base.
Une allocation stratégique que l'on comprend facilement quand on regarde la position des grands pays industrialisés par rapport au cycle économique :
conjoncture_03_2024.gif
 
MAJ mars 2024 (3/3) Après la macro, place à la micro !


Tout ce que j'ai écrit sur les 2 premières pages de ce CR conditionne directement les modifications faites à mes portefeuilles depuis le dernier CR :

- On privilégie dorénavant les actions. J'ai réduit sérieusement les liquidités pour réaliser quelques achats, ou renforcer certaines lignes.
- La Tech, et les valeurs de croissance sont à privilégier à ce stade du cycle, tout autant que l'industrie et la consommation discrétionnaire.
- Le secteur de la santé, et notamment les valeurs liées à la lutte contre l'obésité ont un gigantesque marché devant elles, et je ne voudrais pas rater ça !

- J'ai pris mes bénéfices en vendant FortNox (qui a bien progressé depuis quelques semaines) et Adyen. J'ai profité de la belle reprise du titre pour sortir en PV.
Adyen évolue dans un secteur très concurrentiel avec quelques poids lourds en face d'elle (Visa, Mastercard, Paypal par exemple).
Je préfère prendre mes bénéfices après le parcours cataclysmique qu'a connu le titre.
- J'ai vendu la ligne Alphabet avec une belle PV. Le titre stagne depuis un moment et ne profite pas de la hausse des valeurs liées à l'IA. Sans doute que sa composante publicité en ligne y est pour quelque-chose. Le titre a aussi raté le démarrage de l'IA, quand Microsoft a fait les gros titres grâce à son implication dans OpenAI.
Je préfère me concentrer sur Microsoft et NVidia.
- La ligne Ferrari a été allégée d'1/3. La performance 2023 semble difficile à renouveler cette année (c'est ce qu'affirme Citi). Après un parcours remarquable (40% de hausse en 6 mois), il semble opportun de matérialiser quelques bénéfices.

Achats/Ventes :
Hermès
+1 (Hermès va augmenter ses prix de 8 à 9% cette année, et le nouvel an chinois a été meilleur que prévu. Je renforce la ligne)
NVidia +1
Microsoft +1
Sartorius Stedim Bio +2 (Le déstockage est terminé. Le S1 2024 sera sans doute un passage de transition avant un retour à la croissance au S2 2024).
Chipotle Mexican Grill (conso discrétionnaire) +1 (J'adore leur modèle économique qui figure parmi l'un des modèles de croissance les plus attractifs du marché.)

Une nouvelle entrée dans le PEA (et de grosse taille) : Lotus Bakeries avec 1 titre (8700€). Le modèle économique et le parcours du titre m'ont séduit.

Autre entrée dans le PEA avec une small cap (capi 700M€) axée sur la défense qui vient de s'introduire à Amsterdam : Theon International.
Theon International
développe des équipements de vision nocturne à des fins de défense, d'imagerie thermique et de systèmes électro-optiques ISR pour les applications militaires et de sécurité en Europe avec une présence mondiale.
Au cours des 5 dernières années, l'entreprise a connu une croissance de 50% par an. Theon table sur un CA de près de 220 millions d'euros pour 2023.
Theon figure à la 562ème place du FT1000 Europe's Fastest Growing Companies [lien réservé abonné] 2024 qui est un classement des 1 000 entreprises en Europe qui ont atteint un taux de croissance exceptionnel de leurs revenus sur quatre ans, entre 2019 et 2022.
La ligne constituée est modeste (500€).

Pas de changement pour les valeurs obésité (et diabète) qui sont bien représentées dans le portefeuille avec Novo-Nordisk et Eli Lilly (20 000€ pour ces 2 titres).
Malgré tout, j'ai ouvert une petite ligne Zealand Pharma.

Schneider Electric
+6 titres (Leader mondial des produits électriques basse et moyenne tension, la société est bien placée pour bénéficier de la transition énergétique et de la digitalisation de l'industrie.)
Wolters Cluwer +2 titres

Supermicro Computer : -1 titre +2 titres.
Supermicro Computer va entrer dans l'indice S&P 500 le 18 mars 2024. Habitué à une volatilité décoiffante, le titre a encore fait mieux lors de cette annonce en gagnant jusqu'à 28% en séance le 4 mars. J'ai pris quelques profits en vendant 1 titre (sur 3 détenus) à 1074$.
Avec la mauvaise orientation du Nasdaq le lendemain 5 mars, le titre perd une partie de ses gains de la veille. J'en profite pour acheter 2 actions à 998$.
Selon les estimations consensuelles, le BPA devrait croître de 82 % et le CA de plus de 100 % au cours de l’exercice 2024.
Le titre est sportif et très volatil, mais il devrait performer au rythme de l'expansion de l'IA.

Axon Enterprise (AXON). Une ligne est en cours de constitution. Modeste pour l'instant, 4 titres (cours 315$ hier), la ligne devrait s'étoffer dans les semaines/mois à venir.
Qui est Axon ? Appartenant au secteur de l'industrie, son nom ne dit rien, sauf si on donne le nom de son principal produit : Le TASER.
Axon
a publié le 28/02/2024 des résultats plus élevés qu'attendus avec une augmentation significative de 31% de son CA annuel.
L'entreprise a enregistré un trimestre record en termes de réservations internationales et de croissance en Europe continentale.
Axon a lancé le TASER 10 et l'Axon Body 4, qui font l'objet d'une forte demande.
Axon prévoit une croissance totale du CA de 20 à 24 % pour 2024 et vise une marge EBITDA ajustée de 25 % et un taux de croissance annuel du CA de 20 % à long terme.


Au 05 mars 2024, le portefeuille progresse de 32 280€ par rapport au 1er janvier : +11,90% YTD


Les principaux contributeurs à la performance du portefeuille depuis le mois dernier :
Eli Lilly +9,77%
NVidia +22,39% (après +31% le mois précédent)
Air Liquide +12,90%
Chipotle +9,98%
Hermès +11,90%
Supermicro +56,25%

Et quelques détracteurs de la performance :
L'Oréal -3,82%
Orange -2,30%
Pernod Ricard -1,25%
Dassault Systèmes -1,00%

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Dernière modification:
Comme toujours, un CR très intéressant et qui me permet d'avoir une vision claire de l'économie mondiale présente et future.
J'adore ce côté très accessible de tes comptes. Pas de fioritures, pas de blabla inutile. Juste un condensé (de ta vision) des choses.
Merci !
 
niklos a dit:
Comme toujours, un CR très intéressant et qui me permet d'avoir une vision claire de l'économie mondiale présente et future.
J'adore ce côté très accessible de tes comptes. Pas de fioritures, pas de blabla inutile. Juste un condensé (de ta vision) des choses.
Merci !
Et Merci à toi pour ce commentaire.
"Juste un condensé"... Bon, on va dire que c'est un peu plus qu'un condensé avec nécessité d'en passer par 3 posts pour arriver à publier tout ce que je veux y mettre.
C'est un peu exceptionnel, mais on est à un tournant de l'économie mondiale. Il y a beaucoup à dire, et je veux le dire pour expliquer ensuite le pourquoi des mouvements sur le(s) portefeuille(s).
 
En effet, le terme de "condensé" était peut-être mal choisi. Je voulais dire qu'il n'y avait pas un mot de trop. Pas de blabla. On tourne pas en rond pendant des heures. Chaque phrase est utile. J'aurais plutôt dû parler de "résumer"
 
Bonjour Poam.

Je partage votre avis sur la croissance tiré par les États-Unis.
Néanmoins, le déficit excessif depuis des années pour financer les Bidenomics ne risque t il pas de freiner cette croissance à force ?
 
Deficit don't matter, comme l'a dit Cheney.
 
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