Nouvelles directives HCSF

Statut
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Damienn35 a dit:
prise en compte du salaire de mon amie alors en période d'essai et 37% d'endettement, calculé sur les deux salaires au début (moins lorsque le crédit pour sa voiture sera terminé) et prise en compte de 70% du loyer estimé
Bonjour Damien,
oui mais je pense que c'était encore avec le calcul différentiel que le CA a pratiqué le plus longtemps possible par rapport aux autres banques. c'était en juin que le dossier avait été monté si je ne me trompe pas.....
ceci étant le CA déroge assez facilement jusqu'à 39% de taux d'endettement pour les beaux profils
toujours dans la limite des 20 %, ils ont dans leur logiciel un indicateur de niveau atteint pour les dérog.
Cdt
 
Bonjour Baboune,

Les vieux singes ont bien plus de mémoire que les poissons rouges! ;)
C'est effectivement fin mai / début juin.

La conseillère n'a jamais parlé de différentiel. Les 37% sont calculés en additionnel.
Mais, peut-être le CA utilisait-il cette méthode, mais sans en parler, sans l'écrire?

Bonne soirée
 
baboune a dit:
Bonjour à tous,

en fait il est évident que quelqu'un qui a des gros revenus et beaucoup de liquidités sera avantagé quoique......

j'ai un client qui a un projet à 450.000 € avec 130.000 € de revenus et 400.000 € d'épargne
sauf qu'il a aussi des prêts
et bien au final il doit mettre 100.000 € en apport sinon ça coince avec la norme HCSF malgré une dérogation à 39 % de taux d'effort.

en fait les dérogations des 20% se limitent souvent à une taux d'endettement de 39 % voire 40 maxi
c'est a dire loin des 45 à 50% que l'on atteignait avant en prenant la même méthode additionnelle.

maintenant de nombreuses banques demandent aux investisseur soit un apport des frais soit une épargne de précaution représentant ces frais plus 6 à 12 mois de loyer.

Ceci étant je viens de financer un locatif sur 25 ans un client, hébergé dans sa famille, à 110% du prix de vente du bien.
mensualité 450 € pour loyer de 1100 € (2 locaux) apport 4000 €, salaire 2400 €
par contre, il me demande s'il peut refaire une seconde opération de suite.
Là je l'ai calmé en lui disant d'attendre de digérer la première.

Si les investisseurs en herbe voyaient les cas réels que j'ai eu sous les yeux ils comprendraient aussi que le locatif n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
Location ruinée en totalité avec locataires évaporés, loyers impayés pendant 18 mois malgré une caution solvable mais qui a refusé de payer le tout se soldant au tribunal avec saisie arrêt sur les salaires du locataire et de la caution, client investisseur, chef d'entreprise qui a pris un bouillon sur un immeuble de 12 appartements: dépôt de bilan, divorce, vente de ses autres biens locatifs et vente judiciaire de sa RP et il reste encore une dette de 450.000 € à la banque.
Bref, pas évident de faire des généralités......
de toute façon les règles sont désormais claire avec le HCSF et réussir un financement de locatif qui ne rentre pas dans les clous restera désormais l'exception.
Cdt
Merci Baboune pour ces explications / cas concrets.

Mensualités de 450€ / loyers de 1100€.
C'est toujours ce genre de rentabilité pour les locaux? Ou ils sont dans une zone qui décline? Ou c'est l'affaire en or introuvable?
Si la banque suit, c'est sûrement que ce n'est pas pourri, non?
 
La question que je me pose :
Si les banques ne dérogent que pour 4%, cela ne va t-il pas entrainer des changements de banques en cascade?
D'après ce que j'ai lu et l'attitude du CMB lors du premier achat, j'ai l'impression que "notre" banque ne cherche pas vraiment d'emblée à faire de bonnes propositions, nous obligeant à démarcher ailleurs.
Du coup, ne vont-elles pas refuser les crédits par dérogation à leurs clients en les réservant aux autres.
 
Bonjour, j'ai lu attentivement les réponses, je n'ai pas vu d'avis sur ces règles imposées par le HCSF. En ce qui concerne les crédits immobiliers la suppression du calcul différentiel bloque la plupart des demandes à titre locatif... La conséquence va être une raréfaction des biens immobiliers à usage locatif, des prix de location tirés vers le haut, une plus grande difficulté à trouver une location... Il me semble donc que c'est une totale ineptie ! Mais je ne suis pas un expert... Pouvez-vous me donner votre avis ?
A quand une manifestation des investisseurs particuliers contre ce délire qui empêche les "petits" revenus d'investir à crédit dans l'immobilier...
 
Pour lecture article UFC que choisir d'avril
 

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baboune a dit:
Pour lecture article UFC que choisir d'avril
Merci Baboune pour cet article, il n'existe malheureusement pas de solution miracle pour contourner les règles imposées par le HCSF qui peuvent se comprendre pour un investissement dans une résidence principale mais pas pour du locatif bien situé... et un emprunt à taux FIXE
Un peu de bon sens aurait été apprécié mais il semble aujourd'hui et depuis quelques années que la politique ne connaît pas ce terme et que la logique n'est pas le fort des gouvernements français...
 
Bonjour,

si bien sur il existe des moyens.

par le biais de SCI et de crédits immobiliers professionnels.
les crédit pro ne sont pas soumis aux normes HCSF

Cdt
 
Bonjour Baboune,
Ah oui les règles du HCSF ne s'appliquent pas dans le cadre d'une SCI. Donc on doit trouver des banques qui accordent des crédits immobiliers avec le calcul différentiel pour un investissement via SCI ? Je vais me renseigner et aller voir ce sujet sur le forum pour voir avantages inconvénients par rapport à l'investissement en direct...
Merci beaucoup
 
attention, je n'ai pas dit que l'achat sous SCI n'était pas concerné par les règles du HCSF, ce sont les crédits pro qui ne le sont pas.

j'ai dit qu'en faisant achat sous SCI avec un prêt professionnel nous sortions du cadre du HCSF



Cdt
 
himalaya75 a dit:
Bonjour Baboune,
Ah oui les règles du HCSF ne s'appliquent pas dans le cadre d'une SCI. Donc on doit trouver des banques qui accordent des crédits immobiliers avec le calcul différentiel pour un investissement via SCI ? Je vais me renseigner et aller voir ce sujet sur le forum pour voir avantages inconvénients par rapport à l'investissement en direct...
Merci beaucoup
Pour faire suite au message de baboune, j'ajoute que le risque ne s'analysera pas au moyen d'un calcul par différentiel...
 
himalaya75 a dit:
Bonjour, j'ai lu attentivement les réponses, je n'ai pas vu d'avis sur ces règles imposées par le HCSF. En ce qui concerne les crédits immobiliers la suppression du calcul différentiel bloque la plupart des demandes à titre locatif... La conséquence va être une raréfaction des biens immobiliers à usage locatif, des prix de location tirés vers le haut, une plus grande difficulté à trouver une location... Il me semble donc que c'est une totale ineptie ! Mais je ne suis pas un expert... Pouvez-vous me donner votre avis ?
A quand une manifestation des investisseurs particuliers contre ce délire qui empêche les "petits" revenus d'investir à crédit dans l'immobilier...

Je ne pense pas que ce soit le but recherché. Ou alors invoquer la sacro sainte liberté de circulation des capitaux, par sur que la CJCE rende un avis favorable même a des groupes d'emprunteurs laises.
 
On perçoit les effets dévastateurs de ces nouvelles directives... article du Figaro de ce jour... (que je ne peux joindre)
 
Dernière modification:
"Le crédit s'assèche, le marché immobilier cale"...
 
himalaya75 a dit:
"Le crédit s'assèche, le marché immobilier cale"...
Disons que même pour des profils solides( apport supérieur à 20 pourcents du bien, épargne de précaution non négligeable, pel) c'est galère.

Et dans une ville comme Limoges ,je sens poindre une exclusion des profils primo-acquerants pour des profils qui ont déjà l'argent disponible...
 
himalaya75 a dit:
On perçoit les effets dévastateurs de ces nouvelles directives... article du Figaro de ce jour... (que je ne peux joindre)
 

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Bonjour,
attention de ne pas tout mélanger.
les normes du HCSF n'ont rien à voir dans la situation de blocage actuelle.

les taux ont flambés sur les marchés financiers et les banques répercutent les hausses et surtout ne savent pas du tout où elles vont.
rappelons tout de même qu'il y a un peu plus de 10 ans nous étions sur des taux à 5% sur 20 ans et tout allait bien sur le marché immobilier et que les prix prenaient 20% par an.
mais rappelons aussi que nous avons connu une situation de blocage du marché immobilier vers 2011 suivi d'une baisse des prix entre 2011 et 2015, avec bien sur des exceptions comme Paris.

Le problème est que les banques craignent également une baisse de l'immobilier, pour preuve cette étude réalisée fin 2021 par le Crédit Agricole des Hauts de France avec un scénario de baisse de 20% du marché périphérique à l'agglomération Lilloise.
En cas de défaillance des emprunteurs les banques veulent éviter le risque de se retrouver avec des ventes inférieures aux capitaux resta dus sur les prêts.

Certes il y a le problème du taux d'usure mais cette situation va se régulariser à court terme, d'ici 6 mois environ, par une stabilisation des taux ou du moins des hausses moins caothiques.

Comme dans toute activité de marché il existe des périodes fastes et des périodes plus tendues.
les professionnels de l'immobilier l'ont peut être oublié à force de se gaver en honoraires juste pour mettre des annonces de vente sur internet.
Quand un marché se contracte on serre les fesses et on laisse passer l'orage.
Idem pour les courtiers qui sont en train de s'agiter en tout sens alors même que nous avons connu de tels épisodes dans le passé.
Je dirai que c'est une page qui se tourne et qu'une page blanche va s'ouvrir sur laquelle nous pourrons écrire encore de belles expériences professionnelles.
Certes les opportunistes que se sont lancé dans ces métiers sans avoir de réelles compétences professionnelles et avec des habitudes de cigales vont souffrir mais ce n'est qu'une sélection naturelle dans nos milieux. professionnels.
Cdt
 
Bonjour,

Ci joint l'article du Figaro sur les difficultés d'obtention de credit , en version électronique.

Mon avis personnel : Le marché d'obtention de crédit est certes plus complexe mais les prix n'ont pas baissé de -20% à -30% comme certains journalistes tentaient de le dire en début d'année. Les prix sont plutot à la stabilisation , avec des variations tres differentes selon les régions/ classe d'appartement.

Il y a eu beaucoup de ventes en post Covid 2020-21 , quelque part le chiffre plus faible 2022 est probablement un rééquilibrage des 2 années precedentes fortes.

Je pense que le DPE nouvelle formule marque davantage les mentalités, avec une baisse des prix de certains logements E,F,G ou sans terrasse (qui s'exposent à des travaux, ou à impossibilité de mise en location à terme). En revanche, les appartements bien isolés énergétiquement, avec terrasse, jolie vue, et proche d'un bassin d'emplois / commodités ne baisseront pas.

Les flux migratoires vers les zones d'emploi (hors Paris), ou le bord de mer/ocean en residence secondaire (Teletravail) font que les prix dans ces régions vont restés tendus.

D'accord avec l'analyse de Baboune sur un atterissage en douceur du taux d'usure mieux dimensionné en regard du TAEG d'ici qq mois, voir peut etre avec un mode de calcul different (c'est en tout cas ce que les courtiers demandent, on verra si ils sont entendus)
 

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Dernière modification:
Je joins également l'article des Echos d'hier sur les incidents de paiement & crédit
 

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lebadeil a dit:
Les prix sont plutot à la stabilisation ,
ca dépend ....ça dépasse aurait dit zezette épouse X ...:cool:

Immobilier : forte hausse des prix en Bretagne, des bonds jusqu'à + 30 %.
La presqu'île de Rhuys (Morbihan) subit de plein fouet la hausse des prix de l'immobilier. Dans la commune d'Arzon, certains quartiers affichent une hausse de + 30% des tarifs en trois ans. Le phénomène touche l'ensemble de la Bretagne.
Dans le Finistère, le constat est le même. On peine à se loger. Pour offrir des solutions et garder une population permanente, la commune de Fouesnant-les-Glénan a par exemple acheté des terrains. Ceux-ci sont ensuite revendus à des tarifs attractifs aux primo-accédants s’engageant à rester sur place au moins dix ans. Les prix baissent alors à 105 euros le m2 contre 200 euros de moyenne aux alentours.
 
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