Un nouvel article de Novembre 2004 vantant les avantages des prêts DOUBLE CAP DU CIF et GENERATION I DU CF
Comment emprunter au meilleur taux ?
Au plus bas depuis trente ans, les taux des crédits immobiliers compensent en partie la hausse du prix du mètre carré. Encore faut-il discuter âprement les conditions de souscription.
Anna Hagège
Autre nouveauté : le prêt Double Cap, du Crédit immobilier de France. Ici, le taux révisable est doublement sécurisé en matière de mensualités et de durée du prêt. Ainsi, en cas de hausse des taux, la mensualité ne sera jamais augmentée d'un pourcentage supérieur à la variation annuelle de l'inflation ; quant à la durée du prêt, elle ne peut être allongée de plus de cinq ans par rapport à la durée initiale. Compris entre 3 et 4,1 %, les taux affichés sont compétitifs ; toutefois, Xavier Bartoli émet une réserve : « Le taux de ce crédit est révisé tous les trois mois, ce qui pourra perturber certains. »
Quant au Crédit foncier, il a lancé avant l'été le crédit Foncier Génération i. Sa particularité ? Proposer un taux révisable « fixe » pendant trois ans, puis variable tous les ans. « Le maintien du taux pendant les trois premières années du prêt permet à l'emprunteur d'amortir sans surprise son capital, et, dans la mesure où ce taux est relativement bas, l'emprunteur limite ainsi le poids de ses intérêts, qui sont toujours lourds en début de remboursement », indique Christine Passeman, chef de produit des crédits aux particuliers au Crédit foncier. « Depuis quelque temps, les enseignes redoublent d'imagination pour donner davantage de sécurité aux taux révisables. Après l'invention des "caps", ces dernières proposent de plus en plus de crédits dont le taux révisable est fixe pendant deux, trois, voire cinq ans. Certes, la sécurité des taux est assurée en début de crédit, mais l'évolution est inconnue par la suite », souligne Philippe Taboret, directeur marketing de Cafpi, courtier en crédits immobiliers.
A l'UCB, le tout nouveau crédit, Simpl'immo Light, a été conçu pour « solvabiliser davantage les primo-accédants », précise Jean-Pierre Bourgeois, directeur commercial de cette filiale de BNP Paribas. L'artifice ? La mensualité de départ est de 10 % inférieure à ce qu'elle devrait être, mais elle progresse ensuite de 1 % par an pendant toute la durée du prêt. « Ce crédit permet de commencer avec des mensualités peu élevées et de finir avec des remboursements plus importants ; ce scénario peut convenir à un jeune ménage dont les revenus sont sujets à croître à l'avenir », affirme Jean-Pierre Bourgeois