Buffeto a dit:
peu ? le meme pourcentage que maintenant
relative par rapport à quoi?
oui pas cher mais avec très très peu de confort ...
chez mes grand parents il n'y avait pas de salle de bain ....on se lavait dans une énorme barrique que les parents remplissaient d'eau chaude avec des seaux
et qui passe son temps à regarder les influenceurs sur son tel portable
comme toujours il y en aura qui vont mieux s'en sortir que d'autres mais la vie est faite de choix ...
acheter sa RP en étant relativement jeune c'est synonyme de ne pas partir en vacances pendant une dizaine d'année et ne pas avoir le dernier iphone à la mode .ça l'a toujours été .
donc effectivement c'est un effort que nous avons fait et qui nous est reproché par ceux qui , à présent , ne veulent pas le faire .....
Je n'ai pas grand-chose à rajouter à cela.
Car effectivement pour l'achat de ma 1ère résidence principale, je ne suis pas allé en vacances pendant très longtemps, ni au restaurant d'ailleurs.
Et comme le dit fort bien @Buffeto, elle n'était pas de toute première fraicheur. Je me souviens encore des rideaux qui bougeaient lorsqu'il y avait du vent alors que les fenêtres étaient fermées. Et j'éteignais le chauffage au fioul toutes les nuits d'hiver pour là aussi économiser et rembourser plus vite mon emprunt.
Mais bon, nous étions de privilégiés diront certains.
Quant aux réseaux sociaux, ils n'existaient pas certes, mais comme j'étais payé uniquement à la commission à cette période, je ne passais pas mon temps sur ceux-ci et travaillais donc plus pour me débarrer de mon crédit avec des remboursements anticipés réguliers.
J'avais choisi un peu hasard ce métier car il payait bien à compter du moment où l'on était un bon commercial. Et uniquement à la commission, il fallait de la volonté. Pas certain que cela soit une généralité de nos jours dans les jeunes générations si j'en crois les récriminations des employeurs concernant le turn-over et autres relations employeurs/salariés et inversement.
Quant à la retraite généreuse, il faut savoir que nos anciens partaient avec la moyenne de leurs 10 meilleures années, et moi avec celle de mes 25. Comme quoi, au fil des générations il y a toujours eu des évolutions, mais est-on obligé de pleurer en permanence en invoquant une injustice intergénérationnelle ?
N'est-ce pas un symptôme de notre société que d'être résigné en regardant derrière plutôt que de regarder devant ?
Il est acquis que les évolutions sociales et sociétales continueront impliquant que les générations suivantes auront les mêmes constats d'envie en disant "C'était mieux avant" mais en oubliant de contextualiser. Dommage car si le référentiel est faussé, quelle valeur a l'analyse ?