La pension des retraités

Membre63929 a dit:
Vous êtes vraiment TRÈS pessimiste
Pessimiste, ou plutôt réaliste 😅 chacun le voit comme il veut 😉 le résultat est le même.
Ça permet d'anticiper un minimum, ou plutôt d'essayer d'anticiper dans la limite de et avec ce que l'on sait, de prévoir...
Et il vaut mieux prévenir que guérir 😉
Et si c'est pour rien, tant mieux ... Ce ne sera que du plus 😉
 
Je maintiens, à la lecture de vos posts, c'est pour moi du pessimisme pur et dur.
 
Buffeto a dit:
J'aurais dû dire c'est une épidémie de sociétés riches qui sur-consomment.
Oui.

Et aussi, l'un n'étant pas exclusif de l'autre, qui mal consomment pour les plus pauvres, qui ne peuvent pas payer une alimentation de qualité.
 
Buffeto a dit:
J'aurais dû dire c'est une épidémie de sociétés riches qui sur-consomment.
Et pourtant certains veulent qu'on travaille plus, pour quoi faire si ce n'est que pour consommer (et polluer) encore plus ?
 
Membre63929 a dit:
Je maintiens, à la lecture de vos posts, c'est pour moi du pessimisme pur et dur.
Si vous voulez , peu importe...
Je préfère être la fourmis que la cigale
Et j'aurais dû l'être davantage, même si je ne regrette rien, vu ma situation actuelle et celle des miens...

PS: si nous venons à avoir des difficultés, ce ne sera de notre fait, mais de ceux "d'égoïstes" ....
Membre63929 a dit: [lien réservé abonné]
C'est très vrai. Et j'en connais beaucoup. Le monde n'est effectivement pas monobloc, merci de le rappeler.
Après j'en connais aussi quelques uns extrêmement égoïstes et qui pensent à eux, ensuite à eux, et encore à eux. Et qui se fichent de ce qui arrive aux générations derrière

Je ne sais que trop bien, malheureusement , ce que c'est ces " égoïstes" là 😔
 
Dernière modification:
Kephset a dit:
Et pourtant certains veulent qu'on travaille plus, pour quoi faire si ce n'est que pour consommer (et polluer) encore plus ?
Bonjour,
Votre contribution est très intéressante et à mon sens pourrait faire l'objet d'un débat dans la rubrique "Bar"
 
Kephset a dit:
Et pourtant certains veulent qu'on travaille plus, pour quoi faire si ce n'est que pour consommer (et polluer) encore plus ?
Non pour consommer différemment .
 
Sans a dit:
Pessimiste, ou plutôt réaliste 😅 chacun le voit comme il veut 😉 le résultat est le même.

La lucidité sur la crise actuelle : vers quelle forme d'humanité allons-nous tous ?

Un troupeau humain de (sur)producteurs / (sur)consommateurs, formaté et piloté logiciellement par un dispositif capitaliste qui nous exploite comme ressource matérielle à la réalisation de sa finalité unique, l'autovalorisation de la valeur.
Ce qui peut être ressenti comme une déshumanisation.
Liberté, Égalité, Fraternité : Rentabilité

Je passerais sur le naïf positivisme scientifique ( équation fausse : science = bonheur ) .
 
Buffeto a dit:
Non pour consommer différemment .
Pas que 😉
Surtout pour contribuer davantage en cotisations, en taxes , en impôts etc....
Et si encore il en était fait bon usage 🙄
Mais ce n'est pas le cas, c'est factuel ...
Il préfère distribuer plus 😠 à eux-mêmes d'abord, puis à ceux qui ne veulent pas travailler du tout ou pas assez parce qu'ils n'y ont pas intérêt au risque d'avoir moins à la fin, à ceux qu'on ne sait même pas pourquoi ils faut leur distribuer quelque-chose .... jusqu'à des pays où l'argent n'arrive quasiment jamais à ceux qui en ont vraiment besoin ...
 
JMV a dit:
La lucidité sur la crise actuelle : vers quelle forme d'humanité allons-nous tous ?

Un troupeau humain de (sur)producteurs / (sur)consommateurs, formaté et piloté logiciellement par un dispositif capitaliste qui nous exploite comme ressource matérielle à la réalisation de sa finalité unique, l'autovalorisation de la valeur.
Ce qui peut être ressenti comme une déshumanisation.
Liberté, Égalité, Fraternité : Rentabilité

Je passerais sur le naïf positivisme scientifique ( équation fausse : science = bonheur ) .
C’est le moment de citer Rabelais le visionnaire « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Le mot science étant ici pris dans le sens général de connaissance.
 
Kephset a dit:
Et pourtant certains veulent qu'on travaille plus, pour quoi faire si ce n'est que pour consommer (et polluer) encore plus ?

tu peux effectivement travaillé plus longtemps dans des métiers ou la bureaucratie est prépondérante par essence , le corps ne subissant aucune contrainte physique !
 
JMV a dit:
La lucidité sur la crise actuelle : vers quelle forme d'humanité allons-nous tous ?

Un troupeau humain de (sur)producteurs / (sur)consommateurs, formaté et piloté logiciellement par un dispositif capitaliste qui nous exploite comme ressource matérielle à la réalisation de sa finalité unique, l'autovalorisation de la valeur.
Ce qui peut être ressenti comme une déshumanisation.
Liberté, Égalité, Fraternité : Rentabilité

Je passerais sur le naïf positivisme scientifique ( équation fausse : science = bonheur ) .
Et bien on est pas sorti de l'auberge....

Commençons par le simple : science n'a jamais été synonyme de bonheur.
Science = connaissance rien de plus. La connaissance peut amener au progrès mais ce n'est pas une garantie, et le progrès peut améliorer le bien être. Le bonheur n'a rien à voir la dedans, et je vous invite à lire Alain sur le sujet, c'est très vite fait, et très éclairant.

Ensuite : quelle que soit le type de société humaine, si on veut sortir de la condition purement animale, il faut travailler en groupe, se spécialiser dans des tâches (éduquer, chasser, construire, chercher etc..). Et à partir de là on peut appliquer la conclusion du Capital de Marx : on exploite l'homme et les ressources naturelles.
Ben oui et comment pourrait-il en être autrement ?
Le travail se fait tout seul et sans ressource ??
Bref quelque soit la société, vos propos de déshumanisation pourrait s'appliquer, sauf à vivre comme les bonobos...

Ensuite l'autovalorisation de la valeur n'a aucun sens car le concept boucle sur lui même.
 
Buffeto a dit:
Non pour consommer différemment .
Vivement qu'on commence ! Pour l'instant la croissance c'est juste consommer plus d'énergie et de ressources naturelles, pourquoi donc vouloir aller plus vite ?
 
Buffeto a dit:
C'est une épidémie de gens aisés qui sur-consomment.
Nein,, le riche pansu et replet c’était au 19ieme siècle et jusqu’aux années 50.
Un bon bourgeois se devait d’avoir une fière bedaine, signe d’aisance et objet de séduction.
Vous savez bien quelles classes sociales sont aujourd’hui massivement touchées par l’obésité et la mal bouffe.
A contrario, l’investisseur performant d’aujourd’hui, type Monney Vox, présente une ligne svelte et galbé, dispose d’une foulée aérienne et effectue de petits sauts gracieux particulièrement enthousiastes à chaque envolée du CAC 40.
 
jabsol a dit:
Commençons par le simple : science n'a jamais été synonyme de bonheur.

C'est ce que j'ai dit. Sauf pour le courant philosophique dit "positiviste" .
Qui est celui de la Silicon Valley d'ailleurs (et celui de Buffeto ) . Le transhumanisme comme salut ultime.

jabsol a dit:
Et à partir de là on peut appliquer la conclusion du Capital de Marx : on exploite l'homme et les ressources naturelles.
Ensuite l'autovalorisation de la valeur n'a aucun sens car le concept boucle sur lui même.

Mais vous passez totalement à côté du sens de la philosophie de Marx.
Marx qui définit lui-même le capitalisme comme autovalorisation de la valeur.
Vous trouvez cela absurde : mais ça l'est et c'est justement ce contre quoi il faut s'opposer.

Plutôt que paraphraser, je citerai un philosophe actuel ( vivant ), Jean Vioulac :

Il faut alors comprendre ce qui se passe, déterminer qui prend le pouvoir, quel est le nouveau régime qui s’instaure : or la logique de ce processus est celle de l’aliénation et de l’automatisation, qui dépossède méthodiquement les sujets de leurs capacités pour les déléguer à des objets. Le nouveau pouvoir qui advient, c’est le pouvoir de l’objectivité, de la rationalité formelle et abstraite ; le nouveau régime, c’est celui du numérique, de la cybernétique. C’est le cœur de l’analyse du capitalisme par Marx : l’avènement du capitalisme est une révolution définie par « l’inversion du sujet et de l’objet », qui institue l’entité numérique immatérielle de la valeur en « sujet dominant » et « sujet automate », et qui lui procure ainsi le statut de « soi » ; le Capital, dit Marx, c’est l’« ipséité de la valeur ».

Marx constate donc l’avènement d’une nouvelle locomotive de l’Histoire : le Capital. Le principe moteur de sa turbine est « l’autovalorisation de la valeur », c’est-à-dire l’accroissement continu d’une quantité numérique formelle et abstraite. Le dispositif capitaliste consomme, donc consume, toute réalité pour produire l’irréalité de la valeur, qui est la vapeur injectée dans ses pistons pour aller toujours plus vite ; il engloutit dans sa chaudière la totalité des ressources disponibles, y compris les ressources humaines, pour accroître toujours davantage la bulle spéculative d’une richesse abstraite, virtuelle et finalement fictive. Le capitalisme est un exterminisme — je reprends le concept forgé par Edward Thompson —, et c’est bien ce que l’on constate aujourd’hui, où l’écosystème terrestre est pris dans un processus de destruction tel qu’il n’y en avait pas eu depuis 65 millions d’années.
 
Jaumep a dit:
C’est le moment de citer Rabelais le visionnaire « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme
Pierre Dac rajoutait :" et conscience sans science n'est qu'un vilain gros mot"
 
Jaumep a dit:
Effectue de petits sauts gracieux particulièrement enthousiastes à chaque envolée du CAC 40.
Depuis l'élection de Donald on ne saute plus alors :sick:
 
jabsol a dit:
Et bien on est pas sorti de l'auberge...
Là ok
jabsol a dit:
Commençons par le simple : science n'a jamais été synonyme de bonheur.
Science = connaissance rien de plus. La connaissance peut amener au progrès mais ce n'est pas une garantie, et le progrès peut améliorer le bien être. Le bonheur n'a rien à voir la dedans, et je vous invite à lire Alain sur le sujet, c'est très vite fait, et très éclairant.
Oui, mais vous vous exprimez de manière objective alors que ce qui importe c’est comment cela est ressenti par les gens.
La science, et aujourd’hui son avatar la technologie, a et est encore présentée, de manière plus ou moins explicite, comme la promesse d’une forme de bonheur et la solution a tous les problèmes.
jabsol a dit:
Ensuite : quelle que soit le type de société humaine, si on veut sortir de la condition purement animale, il faut travailler en groupe, se spécialiser dans des tâches (éduquer, chasser, construire, chercher etc..).
Les fourmis aussi travaillent en groupe et spécialisent leurs activités ( fourmis soldats, fourmis nourricières…); les abeilles idem. Ce qui sort l’homme de sa condition animale, ce n’est pas l’organisation de ses sociétés mais sa conscience étendue et le mélange étonnant qui en résulte d’espérance et d’inquiétude.
jabsol a dit:
Et à partir de là on peut appliquer la conclusion du Capital de Marx : on exploite l'homme et les ressources naturelles.
Ben oui et comment pourrait-il en être autrement ?
Le travail se fait tout seul et sans ressource ??
Comment peut-il en être autrement ? Ben moi là comme ça j’en sais rien mais pourquoi postuler que c’est impossible ? Vous vous laissez piéger par le mot travail que vous assimilez à l’exploitation des ressources naturelles et donc votre raisonnement boucle sur de fausses évidences.
jabsol a dit:
Bref quelque soit la société, vos propos de déshumanisation pourrait s'appliquer, sauf à vivre comme les bonobos...
Moi j’ai entendu dire que c’était pas si mal la vie de Bononobos.
jabsol a dit:
Ensuite l'autovalorisation de la valeur n'a aucun sens car le concept boucle sur lui même.
 
Tiens on en revient aux fourmis 🤣
Travaillent en groupe (colonie) .... mais groupe (colonie) composé uniquement de fourmis... Et les groupes (colonies) ne se mélangent pas ! 😉
 
Jaumep a dit:
La science, et aujourd’hui son avatar la technologie, a et est encore présentée, de manière plus ou moins explicite, comme la promesse d’une forme de bonheur et la solution a tous les problèmes.
jamais vous ne trouverez un scientifique qui tient un tel discours, des marketeux oui.

Jaumep a dit:
Ce qui sort l’homme de sa condition animale, ce n’est pas l’organisation de ses sociétés mais sa conscience étendue et le mélange étonnant qui en résulte d’espérance et d’inquiétude.
Ce que l'on appelle conscience étendue etc.. ne peut éméerger qu'une fois l'homme sorti de sa condition primaire, sinon son cerveau ne se développe pas et passe son temps à survivre et chercher de la nourriture. La société est donc bien ce qui permet à l'Homme d'émerger. De la même façon que l'invention de l'écriture modifie le cerveau au fur et à mesure de son utilisation.
Attention à ne pas inverser l'ordre : Il ne peut pas y avoir de penseur, de philospohe etc... sans société.
Jaumep a dit:
Vous vous laissez piéger par le mot travail que vous assimilez à l’exploitation des ressources naturelles et donc votre raisonnement boucle sur de fausses évidences.
Je prends le mot travail au sens activité qui permet la transformation de l'environnement, sans quoi nous serions toujours dans les marécages et les savanes. Il faut bien construire des abris, rendre l'environnement habitable etc... et cela se fait nécessairement avec une activité humaine et en utilisant le ressources naturelles, il ne peut pas en être autrement sauf à faire appel à de la magie...
 
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