chrissie a dit:
En résumé :
Pour des UC, 80%/20% me convient très bien sur une AV ; j'ai du temps et des disponibilités dont je n'ai pas besoin, et je suis depuis quelque temps certaines actions pour me familiariser avec les fluctuations des VL.
Comme les fonds Euros ne rapportent plus grand-chose, l’essentiel de la rentabilité que vous allez retirer d’un contrat d’AV va maintenant tenir de la qualité et du volume que vous allez consacrer aux UC ; d’où l’intérêt de suivre les valeurs liquidatives de ces supports.
Alors bien entendu, il n’est pas question d’arbitrer chaque semaine ou quinzaine l’ensemble de ses UC afin de sécuriser ses gains, mais de savoir déterminer QUAND le faire, sans pour autant attendre une date anniversaire, que ce soit pour se renforcer ou s'alléger !
Il s'agit ensuite d'équilibrer ses UC, de telle sorte que l'une (ou plusieurs) d'entre elles, ne représentent pas une proportion trop importante, et c'est cela que l'on peut faire 1 ou 2 fois l'an !
chrissie a dit:
Je suis aussi d'accord pour ne pas être trop gourmande, car je préfère gagner un peu que pas du tout !
On est tous un peu pareil sur ce point, mais lorsque la configuration s’y prête, pourquoi ne pas changer de modèle de cuillère, en passant de la cuillère à café à la cuillère à dessert, sans pour autant envisager de suite la louche !
Aussi, et dans le monde des titres vifs (les actions cotées) il existe des techniques qui permettent de déterminer un point d’entrée et un point de sortie sur un titre, ces points dépendant que la technique retenue. Ensuite reste à appliquer des ordres qui vont permettre ces interventions.
Et pour les prises de profit, j’utilise assez souvent les ordres à seuil de déclenchement ajustable, ou trailing stops dans le jargon boursier ; une fois qu’il se confirme que l’orientation évolutive du titre correspond aux attentes de gains, j'en place souvent plusieurs (au moins 2 pour des volumes distincts) mais à des niveaux différents.
chrissie a dit:
C'est pour ça que je suis d'accord avec Buffetophile, et aussi sur le fait que de garder des actions (qui sont plus ou moins stables) et encaisser les dividendes, m'a aussi paru une bonne idée, du moins pour certaines actions (stables).
Certes, mais dans tout cela, il faut aussi tenir compte de la fiscalité qui, aujourd’hui, et qu’il s’agisse des dividendes ou des plus-values passent tous par les barèmes de l'IR depuis 2013, avec des modalités différentes.
Et là, tout dépend maintenant de votre TMI (taux marginal d’imposition) ; mais c’est une question distincte de la gestion boursière en elle-même !
Par ailleurs, certains opposent deux approches de l’analyse des marchés, à savoir l’analyse fondamentale et l’analyse technique alors que, dans mon esprit, elles sont complémentaires.
On s’intéresse à un titre pour ses données fondamentales (et cela demande un travail de sélection), puis on intervient dessus en fonction de son comportement, et c’est là que l’analyse technique va pouvoir entrer en jeu !
chrissie a dit:
Mais j'ai aussi envie de me lancer dans l'achat/vente pour faire des plus-values à court-terme... (ça s'appelle faire du "trading", je crois ? je ne sais pas si j'ai bien compris le terme...)
Premier point et pour un anglo-saxon, réaliser une opération financière, c’est faire un TRADE !
Par extension, toute personne qui passe un ordre de bourse devient un trader au moins occasionnel ; mais ce dont nous nous rappelons, c’est qu’un trader est une personne qui en fait son activité prédominante, notamment dans une salle de marché, là où peut observer plein d’écrans et de personnes qui s’agitent parfois ; Kerviel était un des traders d’une salle de marché bancaire.
Mais pour le particulier que nous sommes, on peut pratiquer des modes d’intervention qui vont varier selon l’horizon de temps sur lequel on conserve un titre avant de le céder, plus ou moins progressivement ...
C’est un bon sujet, mais il devient assez rapidement technique.
chrissie a dit:
Par contre, j'ai entendu parler des bandes de Bollinger mais je ne me suis pas encore intéressée à comment ça marche !
Si vous pouvez m'expliquer avec des exemples, car j'aime les exemples, ça me parle mieux !
Il s’agit d’un indicateur de l’analyse technique (graphique) qui consiste autour d’un moyenne mobile donnée (Bollinger propose 20 jours) de calculer autour de cette moyenne, une valeur correspondant à 2 ecarts-type autour de cette moyenne ; il faut avoir fait un peu de maths, pour avoir une idée de ce qu’est un écart-type, mais Bollinger avait remarqué qu’en retenant 2 écart-type, on couvrait environ 95% de la variation d’une série de données et il a considéré que c’était un indicateur pertinent pour l’appliquer aux variations boursières et tracer deux limites (une supérieure, une inférieure) permettant d’entourer l’essentiel de la variation d’un support, et ainsi de mesure sa volatilité.
C’est donc un indicateur applicable à toute valeur (tout support), et il suffit de regarder comment cela s’illustre en utilisant le site de votre choix permettant cette visualisation …
Vous avez ci-dessous les exemples de CNP et de NETFLIX.
chrissie a dit:
Autre terme que j'entends souvent : "gap" : qu'est-ce que ça veut dire exactement ? (en anglais, c'est un "trou, ou un fossé, je crois?)
C’est tout à fait cela, un GAP boursier est un trou dans la continuité des cotations, que l’on observe parfois lors de la clôture des marchés entre le cours de clôture d’une journée et le cours d’ouverture de la suivante ; ce gap peut être aussi bien baissier (cas de CNP entre le 23 et le 24/06/2016) que haussier (cas de Netflix entre le 17 et 18/10/2016 – titre US suivi par ZRR)
chrissie a dit:
Mon projet est de me lancer à la fois dans les actions et les UC. Je pense que je vais faire un peu moitié, moitié, avec l'argent qui stagne sur mes livrets et fonds euro d'AV, qui ne rapportent plus rien actuellement...
Si j’ai bien compris, vous avez déjà une expérience en matière d’UC, laquelle vous convient en fonction de la prise de risque (20%) que vous entendez poursuivre ; vous souhaitez maintenant aller vous frotter aux marchés boursiers en direct, avec un compte titres, après une période actuelle en virtuel (sans le stress du risque réel)
chrissie a dit:
Je suis prête à prendre quelques risques (pas trop quand même) mais avant de me lancer vraiment (pour l'instant, je fais du virtuel), je voudrais bien maitriser les stratégies, comprendre les termes, etc...
Pour la compréhension des termes, si je commence à vous apparaître parler chinois, faites le savoir !
En ce qui concerne les stratégies, elles reposent essentiellement sur l’horizon de détention, et pour poursuivre les termes associés au trading, on peut les classer entre :
- pratiques de nature pro (scalping, day-trading)
- pratiques accessibles au particulier et notamment le Swing trading (que j’aime bien), et qui peut se pratiquer sur des horizons de temps différents afin d’exploiter les ondulations de cours ; certains le font sur la semaine de cotation, d’autres le font au mois ou au trimestre, d’autres le pratiquent sur une période variable, pouvant aller de la semaine au trimestre, voie plus.
D’autres font du trading long terme (sur des périodes dépassant l’année), mais là on est proche de la technique du acheter pour conserver (Buy & Hold).