Ipsen - FR0010259150 IPN

Wow, heureusement que j'ai vendu mon turbo call il y'a quelques jours ... Fini les turbos conseil donné par zone bourse.

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Un turbo sur 1 titre, c'est toujours à risque... J'en ai aussi fait l'amère expérience.. Je préfère m'en tenir aux turbos sur indices. Ce qui ne m'empêche pas d'en avoir un en ce moment sur Ferrari!!
 
Les Ferraris ont de bons turbos :D

D'accord je pense faire ça sur les indices futures à l'avenir, j'ai fais mon premier turbo y'a peu de temps.

Tu fais ça sur les futures aussi ?
 
Non, je reste sur les turbos.
 
C'est un peu le yoyo depuis début janvier, +5,8% le 7 puis -4,5% le 9 et +6,5% aujourd'hui ! (on avait déjà eu -4 suivi de +4,5% les 18 et 19 décembre) il n'y a pourtant pas eu d'annonce particulière, ou alors je suis passé à côté.
 
Le titre chute de 19% ce matin suite à l'arrêt d'une étude sur un nouveau traitement...

L'annonce des chiffres en février prochain pourrait intégrer la projection de la perte future.

J'hésite à créer une ligne du coup mais l'historique sur l'année est terrible
 
J'hésite à vendre toutes mes actions Total (PRU 44) pour jouer le rebond. Mais bon IPSEN ca fait un an et demi que ca baisse... Ca donne pas envie
 
Loris a dit:
J'hésite à créer une ligne du coup mais l'historique sur l'année est terrible
Hokseed a dit:
J'hésite à vendre toutes mes actions Total (PRU 44) pour jouer le rebond. Mais bon IPSEN ca fait un an et demi que ca baisse... Ca donne pas envie
Bonjour,
Non, ne faites rien maintenant. C'est mon avis, il n'engage que moi!
La baisse d'aujourd'hui est bien trop forte en rapport avec l'annonce de l'arrêt qui n'est que la suite de la réduction de l'essai annoncée il y a 2 ou 3 mois.
Pour autant, si Ipsen ne démérite pas dans ses activités, l'accumulation de mauvaises nouvelles sur ce traitement, le médicament expérimental palovarotène a de quoi plomber pour un bon moment le titre.
Pour rappel, Ipsen avait chuté de 6% lors de l'annonce de l'acquisition de la société biopharmaceutique canadienne Clementia Pharmaceuticals pour plus d'1M€ dont le principal produit en développement était ce médicament expérimental qui vient d'être arrêté.
Personne à ce moment là n'envisageait ce qui allait arriver avec ce médicament. La chute était seulement provoquée par le prix jugé bien trop élevé pour le rachat de Clementia Pharmaceuticals.
Les labos n'ont pas vraiment le choix, tellement la concurrence est rude et la course entre eux est impitoyable.
Quand le rachat est positif et permet au labo de mettre la main sur un potentiel traitement qui deviendra un blockbuster (selon le terminologie utilisée par la profession), ça va. Le prix payé est justifié.
Mais quand c'est l'inverse, comme dans le cas présent... On peut dire que c'est une très lourde, et très chère, déconvenue.
Peut-être que les cours actuels vont se révéler être une opportunité d'achat d'Ipsen....
Je ne sais pas le dire, mais je pense qu'il est bien trop tôt pour venir, ou renforcer sur le titre.
Je préfère mettre mes titres au congélateur pour qu'ils se conservent...... Il sera toujours temps d'y revenir plus tard, un jour, quand on y verra plus clair sur le titre.
 
A minima attendre les résultats 2019 et les perspectives 2020 pour pouvoir analyser l'impact financier de tout ça via la comm qu'ils feront
 
Les résultats annuels seront annoncés le 13... le début d'une remontée ? Après avoir atteint les 70€ on est repartis à la baisse, toujours au niveau des cours de fin 2016.

Quand on regarde sur 5 ans on voit comme un canal baissier depuis le plus haut de septembre 2018 (je ne suis pas un spécialiste de la détermination des supports et résistances ni de l'analyse graphique désolé)

1581341366143.png
 
Bonjour,

Résultats publiés ce matin.... Qui ne semblent pas satisfaire les investisseurs.
Pourtant, si investisseurs et "ânes à listes" ne sont pas satisfaits, moi je leur accorde beaucoup d'intérêt et je conserve une bonne opinion du laboratoire... Moins de l'action qui a dévissé depuis ses + hauts vers les 150€. C'est ainsi, on fait avec..!!

Vous trouverez, après le graphique de l'action, des extraits de l'entretien accordé par le PDG par intérim, Aymeric Le Chatelier à Agefi-Dow Jones (cet entretien ne sera peut-être pas accessible en consultation libre sur internet) +quelques chiffres des résultats publiés, notamment sur ceux des principaux médicaments du groupe.

Ipsen en UT Jour :

Ipsen_13_02_2020.gif

Canal baissier (en bleu) depuis septembre 2018.
Niveau intéressant sur les 62€ avec un support horizontal (trait plein en vert).
Les cours sont venus y rebondir le 24 janvier 2020 à un point précis correspondant au croisement de ce support avec la base du canal baissier et un support baissier secondaire.
Le touché sur ce niveau s'est fait dans un très gros volume.
Sera-t-il de nouveau visité, et jouera-t-il son rôle?
Je l'espère.
L'action va peut-être trouver sur ce niveau de 62€ une base solide et propice à un nouveau départ.
Pourquoi pas à l'occasion de la présentation du nouveau DG, lorsque celui-ci sera connu (voir ci-dessous)
Je renforcerais volontiers à ce moment là!

Morceaux choisis dans la presse d'aujourd'hui :
"Le laboratoire pharmaceutique a, comme attendu, révisé en baisse ses prévisions de chiffre d'affaires et de marge opérationnelle des activités pour l'exercice 2022.
La déception boursière est à la mesure des attentes élevées qui reposaient sur le palovarotène, seul produit du portefeuille de Clementia, société de biotechnologie rachetée par Ipsen l'an dernier pour 1,04 milliard de dollars. Ipsen espérait commencer à tirer profit de l'acquisition de Clementia dès 2021, anticipant une contribution significative sur les ventes et une marge élevée, à même d'améliorer la profitabilité du groupe.

Selon la plupart des analystes, l'action Ipsen restera sous pression tant que le laboratoire n'aura pas nommé son prochain directeur général. Fin décembre, David Meek, qui occupait ce poste depuis 2016, a démissionné et quitté le conseil d'administration du groupe pour rejoindre la société FerGene. "


Entretien avec Aymeric Le Chatelier, directeur financier et directeur général par intérim d'Ipsen
(DowJones Newswires le 13/02/2020 à 14:13)
"Agefi-Dow Jones: Quand espérez-vous reprendre le développement du palovarotène ?
Aymeric Le Chatelier:
"Pour l'instant, nos équipes analysent l'ensemble des données et échangent avec les responsables des différents essais cliniques, les comités éthiques, les patients, les médecins et les différentes autorités réglementaires, de manière à définir un cadre qui permette de redémarrer ces essais cliniques. Ces discussions pourraient toutefois s'étaler tout au long de 2020. Il convient d'être prudent quant à la poursuite du développement de palovarotène, d'autant que la demande est très importante, étant donné qu'il n'existe actuellement aucun traitement pour la FOP."

Les difficultés de développement du palovarotène vous font-elles regretter l'acquisition de Clementia ?
A. L.C. : "Non, car ces vents contraires sont inhérents à l'industrie pharmaceutique. La diversification dans le domaine des maladies rares, spécialité de Clementia, est stratégique pour Ipsen. Nous allons poursuivre dans cette voie, en reprenant dès que possible le développement du palovarotène, mais aussi en profitant de l'accord exclusif de licence signé en octobre avec la société biopharmaceutique américaine Blueprint Medicines, toujours dans la FOP."

Votre approche en matière de croissance externe est-elle remise en question ?
A. L.C. : "La déception liée au palovarotène nous amène effectivement à réfléchir et à ajuster notre politique d'acquisitions. Pour autant, nous maintenons nos objectifs, car le modèle d'innovation d'Ipsen repose sur des rachats d'actifs, qu'ils soient en phase de développement précoce ou non. Nous confirmons aussi que le groupe disposera fin 2020 d'une enveloppe d'un milliard d'euros pour réaliser des acquisitions, correspondant à deux fois notre Ebitda. Ipsen continue de regarder beaucoup de dossiers dans ses trois aires thérapeutiques (l'oncologie, les neurosciences et les maladies rares), et restera très actif. En revanche, nous serons encore plus disciplinés au moment de conclure des transactions, de manière à trouver le juste rapport entre la part de risque et le potentiel stratégique."

Comment comptez-vous restaurer la confiance avec la Bourse ?
A. L.C. : "J'espère qu'Ipsen inspirera de nouveau confiance, grâce à la qualité de ses résultats et de ses objectifs.
Concernant le palovarotène, il est important de rappeler notre engagement à ce que son développement se poursuive.
Pour la Somatuline, nous n'anticipons pas d'impact en cas d'arrivée sur le marché d'un nouveau générique cette année, alors qu'un premier est commercialisé en Europe depuis l'an passé. D'ailleurs, son rythme de pénétration est relativement lent. Nous nous assurerons par ailleurs que l'ensemble des investisseurs comprennent bien notre stratégie, qui consiste également à renforcer la croissance de notre portefeuille actuel, comprenant notamment les produits Cabometyx, Onivyde et Dysport."



Chiffres publiés ce matin :
Paris (awp/afp) - Ipsen, troisième groupe pharmaceutique français, est tombé dans le rouge en 2019 et revu à la baisse ses perspectives à horizon 2022, en raison de la dépréciation du palovarotène, une molécule phare de sa stratégie.
Sa rentabilité, mesurée par la marge opérationnelle des activités, a progressé en se hissant à 30,4% des ventes contre 29,7% en 2018.
Pour 2020, le groupe vise une croissance de ses ventes supérieure à 6% à taux de change constants, ainsi qu'une marge opérationnelle des activités d'environ 30%.
Le groupe a revu ses perspectives à la baisse pour 2022, sous le coup de la dépréciation de sa molécule palovarotène, acquise début 2018 en rachetant la biotech canadienne Clementia, pour 1,3 milliard de dollars.
Par conséquent, Ipsen, qui tablait sur un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros ainsi qu'une marge opérationnelle de ses activités supérieure à 32% des ventes dans deux ans, prévoit désormais des ventes à 2,8 milliards d'euros et une marge à 28% des ventes.


Les ventes l'année passée ont été dopées par sa médecine de spécialité (+17,2% à taux de change et périmètre constants) à 2,3 milliards d'euros :
- Son médicament vedette Somatuline a généré à lui seul plus de 1 Md€ (+18,3% sur un an).
La plupart des médicaments de spécialité du groupe sont également en forte croissance :
- Cabometyx (+63,5% à 242,2 M€), son nouvel anticancéreux,
- Onivyde (+16,9% à 134,7 M€), également un anticancéreux de nouvelle génération.
- Dysport (+10% à 388,3 M€), un antispasmodique.
 
Le titre est en léger repli depuis une semaine avec son point bas depuis plus de 6 mois.

La réorientation des activités sur de nouvelles molécules et l'abandon voir les vente futures des activités historiques et connu du grand public ne semblent pas plaire aux investisseurs.

Des avis sur ce repli et sur les perspectives à venir ?
 
Loris a dit:
Le titre est en léger repli depuis une semaine avec son point bas depuis plus de 6 mois.
La réorientation des activités sur de nouvelles molécules et l'abandon voir les vente futures des activités historiques et connu du grand public ne semblent pas plaire aux investisseurs.
Si ces dispositions ne plaisent pas aux investisseurs (les vrais), pensez-vous franchement que l'avis que peuvent avoir des petits porteurs vont faire le poids ??
Loris a dit:
Des avis sur ce repli et sur les perspectives à venir ?
C'était donc mon avis, et pour ce qui concerne les perspectives à venir, ce sera le marché (au sens large) qui fera application des cotations des ordres présentés ; et cela, on ne peut pas l'inventer et on ne peut que le constater ....

Il y a donc longtemps que je ne fais plus aucune prédiction sur l'avenir (pas de bol, car pas de boule fiable ...), même lorsqu'il s'agit d'une pandémie ou d'un vaccin ....
 
Loris a dit:
La réorientation des activités sur de nouvelles molécules et l'abandon voir les vente futures des activités historiques et connu du grand public ne semblent pas plaire aux investisseurs.

Des avis sur ce repli et sur les perspectives à venir ?
Bonsoir,

Je liste plus haut les médicaments de spécialité qu'ils ont développés, et qui sont de grande qualité.
Cependant, la stratégie qu'ils viennent (1er décembre) de rendre publique nous apprend qu'ils misent sur une stratégie d'innovation externe pour relancer le labo.
Ce qui a de quoi inquiéter quand on sait ce qui s'est passé avec leur dernière acquisition d'envergure : Clementia, une biotech dont le rachat à 1Md$ a tourné au fiasco.
Raison pour laquelle Oddo vient d'écrire :
"Une stratégie très tournée vers le développement par croissance externe en pharmacie peut faire craindre des prix élevés d'acquisition ou un risque sur la qualité de la cible"
Clementia est dans tous les esprits, et pour longtemps, à mon avis.
D'où, je pense la baisse récente du titre.
 
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