Impact de la crise sur l'immobilier

Je suis passée par un dispositif spécifique qui réduit le prix (PSLA) car le prix de la vente est plafonnée + TVA réduite + réduction de 2% sur le prix....
L'opérateur qui revend le bien l'a acheté 24% en dessous du prix public du promoteur, mais dans cette ville c'était une obligation d'un plan local imposé par le maire ou je ne sais quoi sur un nombre très réduit de lots.
 
titif0u a dit:
je suis passée par un dispositif spécifique qui réduit le prix (PSLA) car le prix de la vente est plafonnée + TVA réduite + réduction de 2% sur le prix....
L'opérateur qui revend le bien l'a acheté 24% en dessous du prix public du promoteur, mais dans cette ville c'était une obligation d'un plan local imposé par le maire ou je ne sais quoi sur un nombre très réduit de lots.
ok d'accord, merci, donc, il ne s'agit absolument pas d'une baisse de prix due au covid; les 24% sont classiques (entre 10 et 30% ) pour les opérateurs institutionnels( mairies, organismes sociaux,grossiste achetant en bloc...)
et ton achat est pour ta résidence principale avec contrainte;

C'est d'ailleurs ce qui contribue à la hausse de l'immobilier; un promoteur construit 40 lots , et le prix de vente, dans son business plan, de l'ensemble est par exemple de 8 millions (exemple à 200 000 euros l'appartement, tous identiques) Pour avoir le permis de construire la mairie impose 10 logements en PSLA ou autre régime-nue pro-.., et fait acheter par un orgamisme ad hoc les 10 lots à -20%; soit un manque à gagner pour le promoteur de 400 000 euros (20% de 200 000 *10) ;
le promoteur va reporter ces 400 000 euros sur les 30 lots restant et vendra ces lots plus cher, de façon à rester sur les 8 millions de CA;
c'est la contradiction, le social fait augmenter les prix....
 
Ah oui tout à fait, ce que je reliais au contexte dans mon message c'est mon étonnement que le bien ne soit pas partie bcp plus tôt....
 
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Demande de RDV pour un compromis de vente dans une petite ville de Province (45.000 habitants, bassin de 120.000 hab) dans le Sud ouest.
délai : 12 jours, pas moyen de bloquer avant ils sont débordés, alors qu’il y a un an, c’etait RDV presque pour le lendemain…
Un AI le disait l’autre fois que le moindre bien sympa se vendait quasiment de suite, seuls restent les tromblons.
un autre AI me disait hier que la demande est très forte aussi....
Par contre, les vendeurs eux sont plus propices à la discussion (enfin certains), j’ai pu négocié un - 8000 euros sur un bien qui etait au départ à 86 k€ (T3 récent en RT2005) alors qu’en janvier, c’était bien plus compliqué ….
Par contre, les prix (mini) sont restés stables depuis le début de l’année.
 
Moi je suis alle dans differentes stations comme Les Gets, Avoriaz, etc... et on dirait que les prix stratospheriques commencent a rebuter le client: plusieurs biens sont en vente depuis presque un an. Impact du Covid ou autre raison ?
 
wwolf1 a dit:
ou autre raison ?
pléthore de constructions sur un marché hyper spécifique forcément limité ?
 
Plethore il ne me semble pas. C'est peut-etre qu'une limite a ete atteinte.
Il y avait enormement de monde dans les stations alpines cet ete donc les clients potentiels n'ont pas ete absents mais on dirait que des prix plus eleves qu'a Paris commencent a refroidir les acheteurs.
 
Moi je suis alle dans differentes stations comme Les Gets, Avoriaz, etc... et on dirait que les prix stratospheriques commencent a rebuter le client: plusieurs biens sont en vente depuis presque un an. Impact du Covid ou autre raison

également, les acheteurs étrangers (russes ?) ont été bien moins nombreux cette année, mais beaucoup de Français fuyant les plages bondées...
 
oui c'est exact : le haut de gamme est surtout prisé des étrangers.
 
Bonjour

Depuis 15 ans que j’exerce ce métier d’agent immobilier, j’entends parler de crise en permanence (de chute de prix, de hausse de prix, de risques, d’immobilier-danger.com), j’entends tout et n’importe quoi.

Aujourd’hui sur la planète, il y a une énorme création de masse monétaire. Les taux d’intérêts sont très très loin de remonter un jour. Nous sommes dans une spirale des taux bas.

Ainsi, effectivement il y a des mouvements sur les marchés, notamment immobilier, mais comme en bourse tous les jours. L’immobilier c’est des cycles plus longs, c’est beaucoup moins violent mais ne vous posez pas trop de question sur les prix qui vont monter ou vont baisser en permanence.

Si vous achetez une résidence principale, il est toujours intéressant d’acheter. La durée moyenne de détention d’un bien immobilier est de 7 ans et demi. En 7 ans et demi, vous pouvez tout à fait faire une plus-value qui est exonérée d’impôt sur la résidence principale.

Bien évidemment le gain on le fait à l’achat donc si vous achetez un bien ancien à rénover, en négociant bien, vous ferez une bonne affaire. Si vous achetez du neuf, bien évidemment vous allez payer le plus cher possible donc ne vous posez pas de question, il vaut mieux acheter de l’ancien à rénover.

Si vous faites un investissement locatif, c’est toujours pareil. C’est à l’achat qu’on fait une rentabilité locative. Si vous achetez bien, si vous achetez pas cher et vous rénovez, vous aurez une rentabilité locative. Une rentabilité locative ça se fait, ça se crée, c’est-à-dire qu’on s’achète un bien en mauvais état, on le rénove et on le loue, on l’exploite avec différents types de stratégies.

La stratégie de base c’est l’investissement locatif nu en résidence principale à l’année. C’est donc le truc le plus simple mais franchement c’est le moins intéressant. Le mieux c’est du meublé, et du meublé à l’annuité, en courte durée.

Il y a différentes stratégies aujourd’hui, notamment de la collocation. Là en mixte, on est plutôt sur la moyenne durée donc ce qui est vraiment intéressant c’est de faire une recherche en tant qu’investisseur immobilier, de trouver des biens qui sont peu attractifs, des canards à la patte cassée pour les retaper et générer du profit donc même en période de crise, il y a toujours des transactions. On s’en moque vraiment de savoir si ça va monter de 5%, si ça va baisser de 5%, 10%, 15% ou 20%. Ce qui compte c’est ce que vous faites. La plupart des gens qui parlent ne font rien parce qu’ils se posent trop de questions et réfléchissent trop. Les résultats sont donc uniquement dans le passage à l’action.

Voilà mes conseils en tant qu’agent immobilier, investisseur immobilier et marchand de bien.
 
Bonjour ChristianLpi,
Presque totalement d' accord, sauf une phrase
ChristianLPI a dit:
En 7 ans et demi, vous pouvez tout à fait faire une plus-value qui est exonérée d’impôt sur la résidence principale.
On peut aussi faire une perte..
Sur le reste, il ne faut pas cacher que cela demande beaucoup de temps et d'être très organisé.
Cependant, il n'en reste pas moins que même avec la bonne stratégie que tu décris des milliers de lcd sont vides ou transformées en coloc et font baisser les prix de location donc le rendement des colocs...
Pour mon prochain achat, je prévois par exemple un loyer tout compris 12% de moins ...au même endroit
 
Dernière modification:
Je note que beaucoup d'investisseurs particuliers se sont placés sur le créneau des locations à destination des étudiants (studio ou collocations), qui offrent en général de meilleures rentabilités que les surfaces moyennes ou grandes.
Ce marché a été porteur, puisque depuis des années, le nombre des étudiants était en constante augmentation, donc afflux de demande sur un marché dont les capacités d'évolution sont lentes. Cependant, la crise du Covid pourrait avoir des conséquences sur ce marché des étudiants (et plus largement le marché des petites surfaces dans les villes universitaires).
Dans la ville où je réside (ville universitaire d'environ 200 000 habitants), les étudiants (hors école de commerce et grande école) viennent majoritairement de la région. Or, avec le COVID, l'Université met en place du distanciel, alternance une semaine sur deux entre présentiel et distanciel pour la moitié de chaque promo, même les TD sont à 50% en distanciel. Dans un tel cas de figure, pour tous les étudiants venant de la région, il n'y a plus vraiment d'intérêt ou en tout cas de nécessité à prendre un logement.
Si les solutions mises en oeuvre durant cette crise devaient se pérenniser il y aura forcément des conséquences sur ce marché des petites surfaces.
 
Pikaoups a dit:
je note que beaucoup d'investisseurs particuliers se sont placés sur le créneau des locations à destination des étudiants (studio ou collocations), qui offrent en général de meilleures rentabilités
Pikaoups a dit:
Dans la ville où je réside (ville universitaire d'environ 200 000 habitants), les étudiants (hors école de commerce et grande école) viennent majoritairement de la région. Or, avec le COVID, l'Université met en place du distanciel, alternance une semaine sur deux entre présentiel et distanciel pour la moitié de chaque promo, même les TD sont à 50% en distanciel. Dans un tel cas de figure, pour tous les étudiants venant de la région, il n'y a plus vraiment d'intérêt ou en tout cas de nécessité à prendre un logement.
Voilà pourquoi j'ai toujours privilégié le centre ville( les étudiants en sont friands pour les soirées, même si c'est loin de la fac). cela permet aisément d'avoir une colocation avec des jeunes actifs ou des séniors, qui eux ne viendraient pas à coté de la fac; les étudiants sont mobiles, les séniors et jeunes actifs moins...

Par ailleurs effectivement les étudiants viennent de toute la région avoisinante, voir d'une autre région, donc l'été sur une colocation étudiante pure, on a 2 mois de vacances l'été sans locataires, alosr qu'en ville on fait le plein tout le temps....
 
moietmoi a dit:
Bonjour, même si j'ai d'autres paramètres, pour savoir où en est le marché immobilier dans les grandes villes, je lève la tête;
en effet quand le marché va mal, des dizaines de panneaux "à vendre" sont accrochés aux balcons par les agences; quand le marché est fluide comme en ce moment, les biens ne restent pas à vendre longtemps( 1 journée à 2 semaines à Paris); et il n'y a pas besoin de panneau, à part pour faire de la pub à l'agence..
Seul inconvénient de cette méthode, on risque de marcher sur des déjections canines ou de rencontrer une trotinette/ objet roulant non identifié connecté ,en ayant le regard en l'air...
voilà, c'est parti!! à 300 mètres de chez moi, cela commence à fleurir, du jamais vu depuis 11 ans....
 
moietmoi a dit:
voilà, c'est parti!! à 300 mètres de chez moi, cela commence à fleurir, du jamais vu depuis 11 ans....
de bonnes affaires en vue alors :cool:
 
Buffeto a dit:
à 300 mètres de chez @moietmoi
J’avais pigé😉😁. Vous gardez vos sources donc, vous avez raison😉
 
Buffeto a dit:
à 300 mètres de chez @moietmoi
:):):):) hélas pour les investisseurs , c'est encore hors de prix...
 

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