PepeR
Contributeur régulier
Mais créer une entreprise c'est complexe et risqué. Il faut de la compétence, un bon plan d'affaires, une stratégie sur plusieurs années, des normes dans tous les sens, des fournisseurs, un marché, des ressources humaines... Les usines ont fermé.
A la limite, une start-up. Un pitch qui claque, un appel de fonds et puis on verra pour la logistique. La start-up nation après tout, qui subventionne des start-ups du nucléaire après avoir KO EDF.
Ou bien auto-entrepreneur. En n'importe quoi, en toilettage canin ou en service à la personne.
Mais l'immobilier était encore le mieux. Pas de concurrence avec le reste du monde, on peut faire ça à coté de ses 35 heures, pas mal de possibilités de passer les travaux au black, prix au m2 explosif pendant vingt ans, défiscalisation des plus-values de la RP, y aura toujours des gens à loger, les APL -exception nationale- permettent d'augmenter le loyer d'autant, pas d'entretien -le charme de l'ancien-. On verra plus tard pour prendre les DPE au sérieux. Les 5 millions de fonctionnaires ne peuvent pas avoir de second job, alors misons sur la pierre. Ou bien devenir agent immobilier sans formation.
Les DAF industriels n'arrivaient pas à se faire prêter ce que le premier quidam pouvait emprunter pour son appart.
Le réveil est un peu rude. Et ce n'est sans doute pas qu'une nouvelle donne immobilière, mais un éclatement de plusieurs bulles - de l'immobilier, de la formation, de la mobilité- qui se conjuguent. Je vois mal l'épargne autrefois dirigée vers l'immobilier se diriger vers le financement d'entreprises du secteur productif.
A la limite, une start-up. Un pitch qui claque, un appel de fonds et puis on verra pour la logistique. La start-up nation après tout, qui subventionne des start-ups du nucléaire après avoir KO EDF.
Ou bien auto-entrepreneur. En n'importe quoi, en toilettage canin ou en service à la personne.
Mais l'immobilier était encore le mieux. Pas de concurrence avec le reste du monde, on peut faire ça à coté de ses 35 heures, pas mal de possibilités de passer les travaux au black, prix au m2 explosif pendant vingt ans, défiscalisation des plus-values de la RP, y aura toujours des gens à loger, les APL -exception nationale- permettent d'augmenter le loyer d'autant, pas d'entretien -le charme de l'ancien-. On verra plus tard pour prendre les DPE au sérieux. Les 5 millions de fonctionnaires ne peuvent pas avoir de second job, alors misons sur la pierre. Ou bien devenir agent immobilier sans formation.
Les DAF industriels n'arrivaient pas à se faire prêter ce que le premier quidam pouvait emprunter pour son appart.
Le réveil est un peu rude. Et ce n'est sans doute pas qu'une nouvelle donne immobilière, mais un éclatement de plusieurs bulles - de l'immobilier, de la formation, de la mobilité- qui se conjuguent. Je vois mal l'épargne autrefois dirigée vers l'immobilier se diriger vers le financement d'entreprises du secteur productif.