FAQ je débute en Bourse

poam5356 a dit:
Moi, ils sont faits : Je viens de renforcer l'ETF LQQ (Nasdaq x2)
Bonsoir poam5356, merci une nouvelle fois pour ce partage. Vous avez le mérite d'afficher vos convictions et d'informer de l'achat/vente de vos positions. Un plaisir de lire votre portefeuille et vos différentes interventions toujours aussi construites et instructives.
Cependant, je nuancerai votre enthousiasme sur l'ETF LQQ, par exemple, qui a pris depuis fin octobre 30 % pratiquement en ligne droite. Une respiration ne serait-elle pas bénéfique pour y entrer ?
 
steph12002 a dit:
Bonsoir poam5356, merci une nouvelle fois pour ce partage. Vous avez le mérite d'afficher vos convictions et d'informer de l'achat/vente de vos positions. Un plaisir de lire votre portefeuille et vos différentes interventions toujours aussi construites et instructives.
Bonsoir @steph12002

steph12002 a dit:
Cependant, je nuancerai votre enthousiasme sur l'ETF LQQ, par exemple, qui a pris depuis fin octobre 30 % pratiquement en ligne droite. Une respiration ne serait-elle pas bénéfique pour y entrer ?
Si, bien sûr qu'elle serait nécessaire, salutaire, souhaitable.
Faisant x2, 30% sur le LQQ signifie que le Nasdaq à pris 15%.. Le CAC a pris 12% et le S&P 500 a pris 14%.
Ce sont tous les marchés qui se sont enflammés sur des perspectives de fin de hausse des taux.
En son temps, décembre 1996, l'ancien responsable de la Fed Alan Greenspan avait parlé "d'exubérance irrationnelle des marchés". Le S&P 500 venait de gagner 60% en 2 ans en presque ligne droite.
Ce qui n'a rien changé à la marche des marchés, du moins, dans un 1er temps :
Entre décembre 1996 et mi-2000, le S&P 500 a pris 100%.
A suivi la bulle internet, et à peine remis de leurs émotions, les marchés ont plongé en 2007/2008 avec les subprimes.
Le passé ne préfigure pas le futur. Je voulais juste montrer que le marché a une puissance phénoménale quand les conditions sont bonnes, tout autant que quand elles sont mauvaises.
Actuellement, les sommes considérables en attente d'investissement ont tout pour offrir un puissant moteur haussier aux marchés. On le voit depuis un moment où chaque baisse un peu plus forte que les autres est immédiatement mise à profit par les investisseurs pour se positionner. il y a beaucoup d'argent partout, pas que dans les fonds monétaires, qui attend pour revenir en bourse.
Sans doute est-ce un peu tôt, mais la machine est en marche.
Sans doute que les banques centrales vont souffler le froid ces prochains mois afin de contenir cette hausse des marchés et éviter la formation d'une bulle sur les actions qui serait ensuite très pénalisante pour l'économie le jour où elle éclatera.
On aura donc probablement quelques secousses sur les marchés ces prochains mois.
Mais, à mon avis, chacune d'elle sera une occasion de venir, ou revenir sur le marché.
N'ayant pas de boule de cristal, je me place au fil de l'eau parce que j'ai ce sentiment que ça va monter l'an prochain.
Comme toujours, c'est une question que chacun va gérer à sa manière, et selon son aversion au risque.
 
ipaipa23 a dit:
Votre discours à l'air plutôt optimiste concernant les entreprises tech (peut être car : baisse des taux, multiplications des crédits, augmentations investissements ? ), mais je n'arrive pas à comprendre l'impact si positif de ces entreprises sur leur valorisation boursière.
C'est mathématique et il faut raisonner en investisseur qui veut investir là où ça va lui rapporter le plus. On a donc, en permanence des flux financiers qui vont d'actifs en actifs à la recherche de rentabilité max.
Pour l'histoire des taux et les valeurs de croissance, de la tech notamment, on va comparer Dassault Systèmes et les taux et se mettre à la place d'un investisseur institutionnel qui veut placer au mieux quelques milliards d'euros.
Acte 1 :
Dassault Systèmes rdt 0,6% au +haut à un peu plus de 50€.
Notre institutionnel achète à 50€ des actions DS qui vont rapporter à 0,6% = 0,3€ . Au même moment les rendements obligataires, le 10 ans français était à 0%.
L'investisseur est content : le dividende lui rapporte un rendement de 0,6% et il a un espoir de PV sur ses titres si jamais ceux-si montent.

Acte 2 :
Les temps changent.. Inflation, pénuries, pandémie, les taux montent et le 10 ans français se retrouve à 3%.
Temps difficiles sur la planète, DS maintient malgré tout son dividende à 0,3€. Un petit investisseur comme nous le sommes tous sera content de conserver le dividende inchangé.
Notre institutionnel, lui, il voit rouge.
En effet, le marché obligataire offre un rendement de 3% sur 10 ans.
Pour être concurrentiel, DS qui délivre un dividende de 0,3€ devrait voir son cours baisser à seulement 10€ pour offrir à notre institutionnel la même rentabilité qu'un placement en obligations françaises à 10 ans.
10€ à 3% = 0,3€.
Evidemment, habitué des marchés, l'institutionnel n'a pas attendu et a commencé à arbitrer ses actions DS depuis longtemps afin de coller à la hausse des taux obligataires et orienter ses fonds vers ce qui rapporte le plus à un instant donné.
Les faibles dividendes sont le fait des valeurs de croissance qui réinvestissent le maximum dans leur entreprise afin de croître. Elles sont immédiatement en opposition aux hausses de taux.
A l'inverse, les valeurs de rendement, les utilities (eau, gaz, électricité, téléphone, etc) sont sur des marchés matures et distribuent la plus grande partie de leurs bénéfices. Le rendement étant souvent important, elles sont moins sensibles à la remontée des taux.

ipaipa23 a dit:
Etes vous sûr qu'elles vont échapper aux conséquences de la récession ?
C'est plutôt contre-intuitif, mais une récession favorise souvent les valeurs Tech tout simplement parce que récession = baisse des taux.

ipaipa23 a dit:
Donc si je comprends bien, il faudrait garder des liquidités pour probablement fin du Q1/S1 de 2024 qui sera une bonne période pour renforcer ces valeurs peut être matraquées par la récession?
Oui, ça c'est un bon plan. Garder de la poudre sèche afin d'avoir des munitions pour profiter de quelques excès baissiers.
 
Bonjour,

questionnement du jour.

Quand on regarde simplement par intérêt certains portefeuilles assez diversifiés on constate souvent, concernant l'allocation, pas mal de pourcentages. 50 % sur cet actif 20 % sur celui-ci, 15 % sur celui-ci, 10 % sur celui-là et 5 % sur cet autre, etc.

Ma question va être très enfantine, mais comment fait-on pour connaître exactement le nombre de part à acheter dans le but de respecter une allocation aussi diversifiée ?

Si je veux que 50 % de telle action il faut que j'achète tant de parts, si je veux 15 % de telle action c'est tant de parts, 5 % de tel autre, etc.

Avez-vous une méthode pour savoir précisément combien de parts acheter ? Faire un fichier Excel ?

Un grand merci à vous pour toutes les réponses que vous m'apportez.
 
Bonsoir,
Yeohdje a dit:
mais comment fait-on pour connaître exactement le nombre de part à acheter dans le but de respecter une allocation aussi diversifiée ?
Part de fond ou nombre d'actions ?

Cela reste un simple capital de %. Si le portefeuille fait 10k€ et qu'il y a 50% d'actions A alors pour respecter cette allocation il faut acheter 5k€ d'actions A.
 
Yeohdje a dit:
Bonsoir,

Yeohdje a dit:
questionnement du jour.

Ma question va être très enfantine, mais comment fait-on pour connaître exactement le nombre de part à acheter dans le but de respecter une allocation aussi diversifiée ?
Je ne crois pas que l'on cherche à avoir une telle répartition... Tirée au cordeau!
Un portefeuille se construit dans le temps, selon les événements macro-économiques... Et parfois géo-politiques.
De fait, une répartition se fait dès l'achat de la 1ère action, et va évoluer dans le temps.
C'est mon cas personnel.
Peut-être que les amateurs d'ETF se creusent la tête pour essayer d'avoir une répartition qui va répondre à un besoin de diversification.
 
Je suis du même avis que @poam5356 . J'étais parti au départ sur une allocation en % et au final, ça part un peu dans tous les sens... Tout en restant sur des actifs sur lesquels je crois.
 
Bonsoir,

Fond ou action.

Je pensais par exemple à des portefeuilles comme le All Weather de Ray Dalio

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Admettons on veut acheter des parts d’un fond investissant sur des obligations d’état Je me demandais simplement, par interrogation, comment savoir exactement qu’il faut acheter tant de part du fond en question pour que ça face 10 % par exemple et respecter l’allocation.

Jeune_padawan à répondu à la question je pense.

Merci à vous.
 
Et Bonjour !

Petite question existentielle du jour : où vont mes sous quand j'achète 1 ETF ? Dans les caisses de la gestion de fonds ? Et après ? ils investissent eux mêmes sur les différentes entreprises de l'indice que le fond réplique ? En gros, les ETF participent-ils à la capitalisation boursière d'une entreprise ?

Cordialement

;)
 
Il me semble que les ETF DR investissent directement dans les actions, les autres ne font que répliquer le comportement.
 
Bonjour,
ipaipa23 a dit:
où vont mes sous quand j'achète 1 ETF ?
Dans la caisse du vendeur. Éventuellement du teneur de marché suivant l'ETF.
ipaipa23 a dit:
Et après ? ils investissent eux mêmes sur les différentes entreprises de l'indice que le fond réplique ?
Indirectement oui, le système est un peu plus complexe que ça dans la réalité.
ipaipa23 a dit:
En gros, les ETF participent-ils à la capitalisation boursière d'une entreprise ?
Oui, d’ailleurs la plupart de 1ers actionnaires des grosses capitalisations sont des gestionnaires d'ETF.
 
ipaipa23 a dit:
En gros, les ETF participent-ils à la capitalisation boursière d'une entreprise ?
Pour compléter la réponse de @Jeune_padawan :
Avec un côté pernicieux puisque les ETF participent à la seule capi des valeurs de l'indice répliqué.
C'est réduire la France à 40 entreprises, ou les Etats-Unis à 500 entreprises s'il s'agit du S&P 500.
Ce qui met au rebus des milliers d'entreprises.
 
poam5356 a dit:
Pour compléter la réponse de @Jeune_padawan :
Avec un côté pernicieux puisque les ETF participent à la seule capi des valeurs de l'indice répliqué.
C'est réduire la France à 40 entreprises, ou les Etats-Unis à 500 entreprises s'il s'agit du S&P 500.
Ce qui met au rebus des milliers d'entreprises.
Et il faut ajouter à cela la surpondération de certaines sociétés aux seins des ETFs.
Les sept magnifiques représentant presque 30% de l'indice SP500.
Et sur le CAC40, les trois premières entreprises représentent plus de 33% de l'indice et dont toutes du même secteur.
 
ApprentiEpargnant a dit:
Et sur le CAC40, les trois premières entreprises représentent plus de 33% de l'indice et dont toutes du même secteur.
Non beaucoup moins que ça :eek:. Et aucune dans le même secteur.

Au 30/09/2023, source officielle, top 5 :

LVMH : 11,02%
Total : 9,54%
Sanofi : 7,08%
L'Oréal : 5,81%
Schneider : 5,51%

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C'est marrant, j'avais trouvé comme @ApprentiEpargnant . LVMH/LOREAL/HERMES. Si tant est que l'on puisse considéré L'Oréal comme étant du même secteur que LVMH et Hermes...
 
niklos a dit:
C'est marrant, j'avais trouvé comme @ApprentiEpargnant . LVMH/LOREAL/HERMES. Si tant est que l'on puisse considéré L'Oréal comme étant du même secteur que LVMH et Hermes...
Très probablement que votre source est biaisée et n'a pas fait son travail jusqu’au bout ...

Il faut tenir compte de la capitalisation et du flottant. Hermès grosse capitalisation, faible flottant -> faible % dans le CAC 40.
Total grosse capitalisation, gros flottant -> gros % dans le CAC 40.
 
Jeune_padawan a dit:
Très probablement que votre source est biaisée et n'a pas fait son travail jusqu’au bout ...
Je pense qu'il y a confusion entre pondération dans l'indice et capitalisation... Ce qui n'est pas la même chose.
Les 3 premières capi du CAC sont effectivement :
LVMH avec quelque-chose comme 360Mds€
L'Oréal avec 212mds€
Hermès avec 185Mds€

Total, 2ème pondération de l'indice ne pèse "que" 150Mds€ et la 3ème, Sanofi, est à 130Mds€.
 
poam5356 a dit:
Je pense qu'il y a confusion entre pondération dans l'indice et capitalisation...
Oui je vois. Mais dans le CAC 40 et sa réplication en ETF c'est bien la pondération qui compte et là le flottant joue (vérification fait sur un ETF CAC 40).

De plus le CAC 40 est un des seul gros indice où la composition n'est pas "automatique" mais décidé par un Conseil scientifique des indices qui peut modéré la pondération au besoin.
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Parce que bon un indice de 40 sociétés c'est déjà pas énorme mais en plus si 1/3 est composé de 3 société c'est de l'hyper concentration.
 
Jeune_padawan a dit:
Oui je vois. Mais dans le CAC 40 et sa réplication en ETF c'est bien la pondération qui compte et là le flottant joue (vérification fait sur un ETF CAC 40).

De plus le CAC 40 est un des seul gros indice où la composition n'est pas "automatique" mais décidé par un Conseil scientifique des indices qui peut modéré la pondération au besoin.
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Parce que bon un indice de 40 sociétés c'est déjà pas énorme mais en plus si 1/3 est composé de 3 société c'est de l'hyper concentration.
Bonsoir,

Je vous mets le lien où j'avais trouvé cette information.
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Après, même avec la version correcte, cela représente 3 sociétés pour plus de 25%. Ok pour 3 secteurs différents pour le coup.
Merci de m'avoir corrigé. 👍
 
ApprentiEpargnant a dit:
Après, même avec la version correcte, cela représente 3 sociétés pour plus de 25%.
Ah oui c'est beaucoup mais c'est un petit indice le CAC 40. D'ailleurs il suit la loi empirique des 80-20 (principe de Pareto) ;).
Le BEL 20 (bonjour à nos camarades belges :D) ses 3 premiers composants c'est 40% de l'indice. Et la 1ère c'est une biotech :ROFLMAO:.

C'est le soucis des indices tels qu'ils soient, un petit groupe de société fait 80-90% de la performance. Et la gestion indicielle amplifie le phénomène.

On arrive à certains faits assez drôle pour à la vue de la variation de tel ou tels indices on peut en déduire la secteurs d'activités qui a connu de la volatilité.
 
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