Avec également un commentaire issu de chatGPT
« La différence de performance entre le Russell 2000, le MSCI USA Small Cap et le S&P 600, bien qu’ils soient tous des indices visant à représenter les small caps américaines, s’explique par plusieurs facteurs structurels et méthodologiques :
1. Critères de sélection des entreprises
• Russell 2000 : Inclut les 2 000 plus petites entreprises de l’indice Russell 3000. Il ne filtre pas particulièrement sur des critères comme la rentabilité. Cela inclut donc des entreprises non profitables ou avec des fondamentaux faibles.
• S&P 600 : A des exigences strictes, incluant une rentabilité minimale sur plusieurs trimestres avant qu’une entreprise ne soit ajoutée à l’indice. Cela élimine les entreprises déficitaires ou les modèles économiques douteux.
• MSCI USA Small Cap : Applique des critères qualitatifs qui favorisent des entreprises de meilleure qualité financière, avec une pondération plus diversifiée par secteur.
Impact : Les filtres de qualité (notamment dans le S&P 600) favorisent des entreprises plus solides, ce qui améliore la performance moyenne sur le long terme.
2. Pondération et rééquilibrage
• Russell 2000 : Utilise une pondération par capitalisation boursière. Les entreprises en forte croissance deviennent rapidement trop grandes pour rester dans l’indice, tandis que les entreprises en déclin (ou sous-performantes) y restent jusqu’à une révision annuelle. Cela peut pénaliser la performance.
• S&P 600 et MSCI USA Small Cap : Appliquent également une pondération par capitalisation boursière, mais avec des révisions plus fréquentes et des critères d’exclusion plus dynamiques, réduisant le biais vers les entreprises sous-performantes.
Impact : Une gestion plus active des composants peut réduire l’effet de traîner des entreprises faibles.
3. Diversité sectorielle
• Les pondérations sectorielles diffèrent :
• Le Russell 2000 a souvent une surexposition aux secteurs plus volatils comme les technologies émergentes, la biotechnologie ou les entreprises à haut risque financier.
• Le S&P 600 et le MSCI USA Small Cap ont une diversification sectorielle plus équilibrée, limitant les risques liés à un secteur spécifique.
Impact : Une concentration sectorielle plus élevée peut augmenter la volatilité et réduire les performances moyennes.
4. Effet de dilution des microcaps
• Le Russell 2000 inclut plus de microcaps que le S&P 600 et le MSCI USA Small Cap. Ces entreprises, bien qu’éligibles, sont souvent les plus vulnérables aux crises économiques ou aux conditions de marché difficiles.
Impact : Le S&P 600 et le MSCI USA Small Cap réduisent l’effet négatif des microcaps en les excluant ou en leur donnant une moindre pondération.
5. Gestion passive vs. qualitative
• Le Russell 2000 est souvent utilisé comme un indice générique pour représenter les small caps dans les produits passifs, ce qui peut entraîner des flux d’investissement moins discriminants.
• Le S&P 600 et le MSCI USA Small Cap, avec leurs critères plus stricts, attirent souvent des gestionnaires cherchant des performances ajustées au risque.
Conclusion
Les méthodologies plus qualitatives et sélectives du S&P 600 et du MSCI USA Small Cap leur permettent d’exclure les entreprises les moins performantes et de mieux capter la croissance des small caps les plus solides, ce qui explique leurs meilleures performances par rapport au Russell 2000. »