Bonjour
Nodown a dit:
que pensez-vous du projet Balticap 40 [lien réservé abonné] ?
Attention, c’est de l’equity, rien à voir, donc, avec de l’investissement obligataire. Je ne me prononcerai donc pas sur l’opportunité.
Nodown a dit:
Le taux indiqué correspond à l'hypothèse d'une plus-value de 33% en 5 ans
Pas tout-à-fait.
Le TRI indiqué correspond, pour une revente dans 5 ans, à des hypothèses de loyer de 90k€ annuel et de taux de capitalisation de 5,5% brut. Autrement dit, un investisseur qui rachèterait le bien au terme de 5 ans au prix de 1636364€ s’assurerait un rendement de 5,5% (brut de frais de mutation, impôts, etc.).
Nodown a dit:
Toute la question est là. Il faut se projeter dans 5 ans et imaginer ce que seront les exigences des investisseurs et les moyens financiers du locataire à cet horizon.
Si ces exigences faiblissaient, la valeur potentielle du bien augmenterait et le locataire aurait tout intérêt à faire jouer son option, s’il en avait les moyens.
Si les exigences des investisseurs augmentaient, la valeur du bien diminuerait et le locataire aurait plutôt intérêt à ne pas faire jouer son option et à proposer un prix inférieur; si on devait estimer le taux de capitalisation exigé à 6%, le prix de vente deviendrait 1,5M€ et le TRI 9,5%, toujours sur 5 ans (calculé par Baltis, je n’ai pas pu vérifier).
Ce seront les conditions macro-économiques et sociales (entre autres!) du moment qui commanderont l'attitude des investisseurs.
Nodown a dit:
Ce qui me dérange un peu aussi, c'est qu'ils présentent l'option d'achat de Berliner (futur locataire) comme un atout, alors que c'est tout au plus une garantie que la plus-value ne dépassera pas la valeur indiquée !
Sauf au cas où le locataire ne serait pas en mesure de racheter le bien, oui, c’est bien ça, la logique voudrait que ce 12% soit un plafond. Mais quand on voit les rendements historiques de la pierre-papier, un tel plafond est quand même confortable, et on ne risque pas de s’y cogner la tête.
Je sais, je ne fais pas beaucoup avancer votre schmilblick.