Bonjour
baffer a dit:
Je pense que tu fais référence à ce post @NicoNoclaste : https://www.moneyvox.fr/forums/fil/...es-projets-en-cours-et-avis.36129/post-420513
Merci @baffer , je pense que c'est celui-là, en effet.
Montja a dit:
Et il faut dorénavant alimenter le compte en amont, pffff.
Ça, c'est la mauvaise surprise.
J'avais déjà renoncé à Fundimmo et à la 1ère Brique pour cette raison, et je dois maintenant ajouter Raizers à la liste.
Heureusement qu'il reste encore un certain nombre d'autres PF pour y faire de la résistance. Pour le moment...
Le Vengeur MasKé a dit:
Après, en effet, retraiter la QP des honoraires de gestion (nets de coûts fixes) pour en avoir un "résultat d'exploitation net", nous poussons très loin l'analyse et cela tient plus de l'aspect corporate qu'opérationnel.
Au contraire, on est en plein dans l’opérationnel, mais je pense effectivement m’être mal exprimé.
Lorsque le promoteur facture ses prestations au projet, il prend en compte tous les coûts engagés (y compris fixes selon des clés de répartition qu’il lui appartient de définir); si en plus, et ce contre quoi je m’élève, il se prend «sa marge» (qui reviendra au résultat d’exploitation au niveau de la holding, puis éventuellement aux capitaux propres), il ampute de fait la marge opérationnelle du projet,
celle qui nous intéresse pour l’analyse. Si au contraire il laisse filer, la marge opérationnelle reste intacte et nous donne une meilleure image du projet; il retrouvera ensuite cette marge au niveau de la holding, sous forme de produits financiers comme vous l’indiquez, et en fera ce qu’il voudra, par exemple des capitaux propres.
Pour synthétiser:
- dans le scénario actuel:
- au niveau opérationnel, le promoteur se verse une rémunération confortable en gonflant ses frais de gestion, et la marge opérationnelle du projet en est affaiblie;
- au niveau de la holding, une partie des frais de gestion (laquelle?) contribue au résultat d'exploitation, et la remontée de la marge opérationnelle contribue au résultat financier;
- dans le scénario que j’aimerais voir privilégier dans tous les projets:
- au niveau opérationnel, le promoteur facture au projet ses prestations «au juste prix», et la marge opérationnelle du projet reflète la réalité;
- au niveau de la holding, la marge opérationnelle du projet contribue au résultat financier.
Au niveau de la holding, la contribution globale du projet au résultat net ne varie donc pas d’un scénario à l’autre; le promoteur gagne exactement la même somme dans les deux cas.
A moins qu’une autre subtilité ne m’ait échappé (notamment sur le plan fiscal que je ne maîtrise aucunement), ce qui est toujours possible.