Bonjour à toutes et à tous,
Je vois que le sujet de Boursobank est toujours aussi réactif et clivant…
Sur Chubb, je ne suis pas certain que beaucoup des avis donnés se basent sur une réelle connaissance de qui est Chubb, sauf a avoir parcouru son wiki et savoir que son concessionnaire de voitures de luxe y est assuré.
Sur ce forum, tous les avis sont bons, c'est au lecteur à se faire son avis.
Quitter les assurances négociées par les groupes Visa et Mastercard n'est pas une idée de Boursobank, cela vient des néobanques ou assimilées dans le seul but de limiter les coûts d'exploitation.
Force est de constater que la banque en ligne, qu'elle soit gratuite ou à bas coût, n'a pas franchement percé en France et en Europe. Ceux qui y croit encore commencent à dire qu'il faut encore 10 à 15 ans de plus, mais que "ca va le faire"...
Tout le monde regarde Revolut, l'alien bancaire, avec envie. Boursobank essai de l'imiter de plus en plus et pas forcément avec des résultats tangibles.
BCPE, après un tout petite essai, a abandonné la banque en ligne en essayant de capter le marché urbain CSP+ avec son "crédit coopératif". LBP a lâché sa banque en ligne pour se recentrer sur ce qu'elle sait le mieux (certains diraient le moins bien…) faire, la banque de guichet. BNP Paribas se contente de son "agence en ligne" pour répondre aux besoins d'une petite partie de ces clients. Crédit Mutuel alliance Fédérale a depuis le début abandonné le gratuit mais a conservé l'accès sans conditions ou presque qui est dans son ADN. Quant à ARKEA, l'incubateur de nouvelles idées dans le domaine bancaire, il a du rentrer dans les rangs sous la pression de ses actionnaires et ne conserver que Fortuneo qui vivote dans son coin sans aucune nouveauté depuis presque 5 ans. Quant au groupe Crédit Agricole, a part quelques offres de niche dans son catalogue, il veut croire à son nouveau BforBank qui malheureusement poursuit sa dégringolade...
Reste Boursobank, le seul a vraiment y croire, qui commence à épuiser sa maison mère avec ses campagnes couteuses de captation de nouveaux clients. Il tente de nouvelles choses, de moins en moins gratuites, et gratte tous ce qu'il peu pour faire baisser le cout d'exploitation (service client, assurance des cartes, cartes virtuelles, abandon du réseau CB, …)
Je suis admiratif et respectueux envers toutes celles et ceux qui croit au modèle d'un service bancaire low cost de qualité pour tous. J'ai fait parti des premiers à y croire et en tant que banque principale, mais je me suis résigné au fait que le modèle bancaire de demain n'est pas encore mature et peut être pas né...