J'étais en train de regarder au niveau de la robotisation aussi.
- Un exemple :
La chirurgie robot‑assistée RAS à l’AP‑HP a permis de gagner 5 390 jours d’hospitalisation en 2021‑2022 (source : PMC [lien réservé abonné]).
En estimant le coût moyen d’une journée à 1 000 €, cela représente environ 5,4 millions d’euros d’économies.
Ces gains montrent que les robots peuvent réduire directement certaines dépenses publiques.
Cependant, comparé au PIB français (~2 900 milliards d’euros), cela ne représente que 0,00019 %.
Ainsi, l’impact budgétaire reste très limité à l’échelle nationale, malgré un effet concret au niveau hospitalier.
=> Positif mais très limité
- Un autre exemple :
Competing with Robots: Firm‑Level Evidence from France (National Bureau of Economic Research Working Paper 26738) : [lien réservé abonné]
Les entreprises ayant adopté des robots ont vu leur productivité augmenter mais cela s’est fait au détriment de concurrents et l’impact global sur l’emploi est négatif.
=> Négatif
- Un autre exemple :
[lien réservé abonné]
L’investissement robotique reste modeste (moins de 0,3 % des dépenses d’équipement agrégées) et que les effets macroéconomiques sont limités.
=> Positif mais très limité
- Un autre exemple plus controversé avec le cabinet de conseil McKinsey :
[lien réservé abonné]
43,1% des emplois seraient remplaçables par des robots
=> Effet incertain
En fait je ne sais pas si le capitalisme libéral actuel est bien adapté aux progrès de l'IA ( sans prôner une révolution complète mais peut-être quelques adaptations mais il faudrait que ce soit à l'échelle mondiale )
Si la robotisation et l’IA augmentent la productivité, elles pourraient théoriquement accroître les recettes fiscales via des entreprises plus rentables, des salaires plus élevés et une consommation accrue, ce qui réduirait le besoin de recourir à la dette publique. Cependant, dans le capitalisme libéral actuel, une grande partie de ces gains reste concentrée chez les investisseurs et les grandes entreprises, et ne se traduit pas automatiquement par une redistribution sociale ou un financement direct des services publics, limitant ainsi leur impact réel sur le budget et le bien-être collectif.
Pour que les robots et l’IA soient réellement au service de l’humain, leur financement doit combiner investissements privés et publics, avec des règles claires pour que les bénéfices soient partagés. Les entreprises peuvent investir pour améliorer leur productivité, l’État peut soutenir des projets d’intérêt général, et les partenariats public-privé permettent de mutualiser risques et gains. Ainsi, ces technologies peuvent à la fois stimuler l’économie et profiter à la société dans son ensemble.