Bonjour,
Sans jamais nous avoir dit pourquoi, à plusieurs reprises vous avez affirmé :
tomlib a dit:
Permettez moi d'affirmer que c'est à l'avocat de choisir l'expert.
Je ne partage pas cet avis et je vais vous en donner quelques raisons.
Un contrat de prêt bancaire dans le cas de financements immobiliers à un consommateur personne physique peut avoir deux problèmes principaux :
1- la stipulation de l'application de l'année lombarde
2- un TEG erroné.
Pour la découverte de l'erreur n°1, l'intervention d'un avocat n'est pas nécessaire puisque la mention figure clairement dans les contrats, et il est possible d'admettre qu'un emprunteur est à même de lire son contrat.
Pour le TEG erroné : sans vouloir être désagréable avec la profession d'avocat, sauf de très rares exceptions il n'est pas des compétences de ces professionnels de détecter une erreur mathématique. Si les avocats pouvaient le faire, la profession d'expert financier n'aurait pas lieu d'être.
S'il y a une erreur de TEG l'expert financier dans sa première étude va la relever et le client peut alors saisir un avocat. S'il n'y a pas d'erreur la mission en reste là.
Compte de l'évolution de la jurisprudence il est préférable dès l'assignation de présenter un maximum d'erreurs si possible.
Par contre une saisie en priorité d'un avocat entraine dans la majorité des cas la consultation d'un expert financier. En conséquence le client a payé deux consultations.
Si l'avocat se contente de la stipulation de l'application de l'année lombarde, il risque de manquer les erreurs de TEG.
Par contre un expert financier relèvera l'application de l'année lombarde + les erreurs de TEG dès sa première étude.
Dans ces conditions le client augmente ses chances de succès.
Je crois que c'est le premier professionnel choisi : expert financier ou avocat qui doit choisir le second.
Il y a un point qui me parait de plus en plus important, c'est la notion "d'équipe". Si un avocat ne s'entend pas très bien avec l'expert financier, ou inversement, le dossier sera beaucoup plus difficile pour tous les intervenants et y compris le client. Il ne faut pas oublier qu'un dossier dure entre 18 et 36 mois, alors il est préférable d'avoir des professionnels qui partagent la même vision du dossier, sinon le client devra gérer des conflits.
cdlt.