Bonjour,
nicosax a dit:
Pour la démonstration mathématique voici ce qui est apporté dans l'assignation
Dans les images que vous avez transmises je note deux points :
1 - sur la 1ère dans le texte de présentation il est indiqué pour le prêt N° 1 : 61 jours du 07/08/2014 au 07/09/2014. Le calcul est fait en retenant 31 jours.
2- Il est indiqué une échéance de 50 jours toujours entre les mêmes dates et là aussi la démonstration est faite en retenant 31 jours.
Je ne vois pas comment un juge qui n'a pas que ce dossier va pouvoir suivre le raisonnement. Pour mémoire il me semble que la procédure devant le TGI est écrite, alors votre avocat ne pourra pas dire qu'il rectifiera lors de la plaidoirie.
Je pense qu'il y a eu un "copié-collé" sans relecture sinon il me paraît difficile de retrouver 61 et 50 jours.
Je précise aussi que l'argumentaire de l'avocat est de prouver que le calcul des interets a bien été fait sur 360 jours et non de dire que ce dernier est mauvais
????
Je pense qu'il ne peut pas dire que le calcul est mauvais il peut simplement démontrer et prouver que le calcul a été fait sur 360 jours, c'est-à-dire avec une formule erronée.
Je viens d'avoir l'avocat et il me dit que la décision récente qui dit que si le calcul fait par la banque est inferieure a une certaine decimale,
cette décision concerne une erreur de TEG et non pas l'application de l'année lombarde. Alors arrêter une procédure au motif qu'une
jurisprudence inopérante sur votre dossier a été rendue, c'est difficilement compréhensible.
Si votre avocat dit que le TEG est faux car application de l'année lombarde, il n'en fait aucune démonstration dans son assignation. Il aurait tout avantage à lire les 150 premières pages de cette discussion.
nous ne prouvons pas que le TEG est faux mais que celui est calculé sur 360 jours,
C'est contradictoire.
Si un
TEG est calculé sur 360 jours celui est faux. Mais il est nécessaire de prouver que celui-ci a été calculé sur 360 jours. La simple affirmation n'est pas suffisante, et la banque dans ses conclusions va indiquer que c'est au client de faire la démonstration de ce qu'il avance.
A mon sens votre avocat affirme que les intérêts ont été calculés sur 360 jours et que de facto le TEG est faux. Ce n'est pas gagné.
Un autre point pour
rait expliquer la position de votre avocat,
si le contrat que vous avez signé est celui qui était proposé il y a quatre ou cinq ans, par la société.
Jusqu'à ce jour vous n'auriez rien payé ni à l'expert ni à l'avocat. Dans le contrat qui a été proposé à certains clients, il est fait mention d'un avocat domicilié Rue Victor Hugo 75016 Paris, dont les honoraires sont pris en charge par l'expert financier.
Il se trouve que dossier sera jugé à Lyon ville du siège social de la banque. Soit l'assignation a été faite directement dans cette ville soit le dossier a été dépaysé. Quelle que soit la raison, il est nécessaire de prendre un avocat postulant, si l'avocat plaidant est domicilié à Paris, ce qui représente un nouveau coût pour l'expert financier.
Ne voyez pas dans mes messages un encouragement à poursuivre la procédure ni un frein pour éviter de prolonger votre action. J'en reste aux points que je connais et je pense que sur un forum personne n'est dans la capacité de vous dire si vous devez continuer ou pas votre action.
Il serait intéressant de savoir ce qu'en pense votre expert, qui a lancé l'action.
PS : je rejoins Dimitri sur son commentaire sur la décimale.