Aristide
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agra07 a dit:Nous sommes d'accord ?
Oui; ce sont les autres méthodes qui divergent.
Mais avez vous vu mon "Erratum ?"
Cdt
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agra07 a dit:Nous sommes d'accord ?
OK. On avance doucement mais sûrement. Je rappelle que je ne m'intéresse qu'aux deux méthodes (les plus répandues d'après vous): mois normalisés avec année de 365 jours et année lombarde (12 mois de 30 jours).Aristide a dit:Oui; ce sont les autres méthodes qui divergent.
J'y viens ci-dessous.Mais avez vous vu mon "Erratum ?"
Dont acte.Aristide a dit:ERRATUM
Je viens de mener quelques investigations afin de bien comprendre ce qui différencie les montants d'échéances constantes calculés par Rosace avec ceux que l'on obtient avec les calculateurs de toutes sortes et avec mes propres calculs.
En fait l'on a vu qu'il n'y a aucune différence dans le cas où c'est la méthode "lombarde" ou celle du "mois normalisé" qui est utilisée.
Ma question initiale ne portait pas sur ces méthodes.Par contre il y a des différences si c'est c'est la méthode "exact/exact" ou "exact/360"
C'est ce que je comprends aussi lorsque j'examine le tableau excel de Rosace p1416.Je viens de comprendre pourquoi; en fait c'est la manière de procéder qui diverge.
Rosace calcule une échéance constante sur absolument toutes les échéances concernées alors que, dans l'autre manière de faire, la dernière échéance diffère - en plus ou en moins - pour assurer un parfait ajustement.
Je comprends ce que vous dites mais vous généralisez alors que ma question était plus restreinte puisque limitée à deux méthodes.Pour revenir sur la dernière question d'agra07 - suivant le procédé - l'on peut donc avoir des échéances identiques (hormis la dernière - cf mes tableaux d'amortissement) ou bien des échéances différentes (cf tableaux de Rosace) mais, dans un cas donné, identiques y compris la dernière.
Je suis content d'avoir contribué à ce que deux spécialistes (dont je ne suis pas) commencent à se comprendre.Voici donc notre différence de calculs élucidée.![]()
Cette question est trop théorique et trop compliquée pour un juriste.Ceci m'amène a une question aux juristes:
Dans une telle hypothèse où un contrat de crédit est signé entre une banque et un emprunteur au taux de 3,60% par exemple et que ladite banque utilise la méthode "exact/exact" (légale et la plus juste en fait, mais très peu utilisée en réalité) les intérêts compris dans les échéances sont bien calculés audit taux contractuel.
Mais, de par cette méthode, l'actualisation des échéances fait ressortir un taux réel supérieur au taux nominal proportionnel stipulé dans le contrat, quid en droit par rapport au respect/non respect dudit contrat ?
Dit autrement :
+ Un taux contractuel de 3,60%
+ Des intérêts bien calculés mois par mois sur le capital restant dû audit taux contractuel de 3,60%
+ Mais, par l'actualisation des échéances, un taux réel qui ressort à 3,67%.
=> Le contrat est-il juridiquement respecté ?
rosace a dit:Hello tout le monde (et particulièrement agra07 et Aristide),
J'ai la fâcheuse tendance à écrire de trop long pavés. Je vais essayer de ne pas mélanger les sujets.
Je note qu'il y a un sujet sur la méthode lombarde :
- Je pense qu'il s'agit de la base EXACT/360
- Vous 2 pensez qu'il s'agit de la base 30/360.
Je propose donc que l'on débatte de ça plus tard (je pense surtout que ce n'est pas forcément intéressant).
Si vous êtes d'accord, introduisons les bases suivantes :
- 30/360 : 12 mois de 30 jours et une année de 360 jours
- mois normalisés/365 : 12 mois de 30,416 66 jours et une année de 365 jours
- EXACT/360 : 12 mois de 30,31 et 28 (ou 29) jours et une année de 360 jours
- EXACT/365 : 12 mois de 30,31 et 28 (ou 29) jours et une année de 365 jours (que l'année soit bissextile ou non)
- EXACT/EXACT : 12 mois de 30,31 et 28 (ou 29) jours et une année de 365 (ou 366) jours.
Ainsi nous oublions (et mettons de côté le différend sur la fameuse "méthode lombarde").
Il peut exister d'autres bases mais ce sont, sauf oubli, toutes celles que je connais.
Elles sont toutes fondamentalement (algébriquement) différentes mais peuvent aboutir au même résultat.
Il est nécessaire de connaître toutes ces bases.
(Je vais y aller petit à petit ...)
A mon sens, il y a 2 bases évidentes et 2 (en réalité 3 mais j'y viendrai plus tard) légales :
- EXACT/EXACT
- mois normalisé/365.
On calcule les intérêts d'une période comme ça : Capital x taux x f(nb de jours dans la période) / f(nb de jours dans l'année)
J'écris f( . ) pour dire que le nombre de jours est fonction de la base choisie.
La première est la plus évidente : Capital x taux x nb de jours dans la période / nb de jours dans l'année --> EXACT/EXACT
La seconde est plus subtile mais est au final évidente aussi (pour les mois pleins) : Capital x taux x 30,416 66 / 365 --> mois normalisé / 365
( je sais que Joseph44 (de mémoire) ne comprenait pas la forme de l'écriture de 30,416 66 )
Je réécris de la même manière que dans le code : 30,416 66 signifie qu'il y a une infinité de 6 derrière. En effet, 30,416 66 est en fait 365/12 qui est un nombre rationnel.
(Là, ça ne semble pas évident mais !) 30,416 66 / 365 = 1/12.
Ainsi, pour un mois, on a en réalité : Capital x taux x 1 / 12 (magie !) Et là, l'évidence apparait.
Bref.
1 / 12 = 30/360. Et donc, il y a équivalence, sur un mois plein (!!), entre la méthode 30/360 et la méthode mois normalisé / 365.
Donc pour répondre à agra07, il y a bien équivalence (pour les mois pleins) entre la méthode 30/360 et la méthode mois normalisé / 365.
Et donc aucun impact sur le TEG.
Joseph44 a dit:Sans vouloir trop revenir sur un sujet sans intérêt majeur, je précise :
- je n ai jamais indiqué ne pas comprendre votre fameuse convention typographique mais simplement ne pas la connaître
- après vérification, cette convention n existe pas. Il s agit juste de regrouper les décimales par paquet de 3 pour faciliter la lecture
Par ailleurs, les experts font reference a 30,41666 (et non 1/12ème). Ils utilisent donc un arrondi qui peut avoir un impact sur certaines échéances et donc sur le tableau d amortissement.(à la marge je vous l accorde mais cela peut prouver la méthode utilisée)
rosace a dit:Effectivement.
D'ailleurs, ce n'est pas non plus une convention typographique que j'utilise !
(Personnellement, j'écrirais 30,41666...)
En revanche (je suis un peu tatillonne ...), 30,41666 n'est pas un arrondi mais une troncature si on l'écrit sous cette forme là.
L'arrondi de ce nombre aux 5 premières décimales seraient 30,41667 et, la première fois que j'ai lu ce passage du Code, je me suis dis que les juristes étaient nuls (mea culpa) car je pensais qu'ils ne savaient pas arrondir !
Et les "experts" font référence à "30,41666" car cela représente un mois normalisé. Mais dans le cas d'une périodicité trimestrielle, ce serait plutôt 3 x 30,416 66 donc 91,250 00 pour ainsi obtenir 1/4 (un quart d'année donc un trimestre) !
Aristide a dit:En revanche - également dans les deux façons de faire - quand l'on fait la même recherche avec les intérêts compris dans l'échéance calculés avec la méthode "exact/exact" ou "exact/360", en actualisant les échéances comme ci-dessus, l'on trouve un taux réel supérieur au taux contractuel.
Ceci m'amène a une question aux juristes:
Dans une telle hypothèse où un contrat de crédit est signé entre une banque et un emprunteur au taux de 3,60% par exemple et que ladite banque utilise la méthode "exact/exact" (légale et la plus juste en fait, mais très peu utilisée en réalité) les intérêts compris dans les échéances sont bien calculés audit taux contractuel.
Mais, de par cette méthode, l'actualisation des échéances fait ressortir un taux réel supérieur au taux nominal proportionnel stipulé dans le contrat, quid en droit par rapport au respect/non respect dudit contrat ?
Dit autrement :
+ Un taux contractuel de 3,60%
+ Des intérêts bien calculés mois par mois sur le capital restant dû audit taux contractuel de 3,60%
+ Mais, par l'actualisation des échéances, un taux réel qui ressort à 3,67%.
=> Le contrat est-il juridiquement respecté ?
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Méthode "lombarde"
Au moyen âge les moyens actuels n'existaient pas et tous les calculs étaient donc fait manuellement.
Afin de se faciliter la tâche, les banquiers lombards décidèrent donc de faire leurs calculs avec uniquement des mois de 30 jours et uniquement des années de 360 jours.
Il voulaient ainsi éviter d'avoir, selon les dossiers à traiter, à diviser par 365 ou 366 jours et à multiplier par 28, 29, 30 ou 31 jours.
Cette façon de faire fut reprise par l'ensemble des banques notamment françaises
Les convention/contrats étaient rédigées ainsi et, au plan juridique, il n'y avait aucun problème jusqu'à ce que des décisions de justice viennent invalider le procédé.
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Joseph44 a dit:Par ailleurs, les experts font reference a 30,41666 (et non 1/12ème). Ils utilisent donc un arrondi qui peut avoir un impact sur certaines échéances et donc sur le tableau d amortissement.(à la marge je vous l accorde mais cela peut prouver la méthode utilisée)
"......
Un mois normalisé compte 30,416 66 jours (c'est à dire 365/12), que l'année soit bissextile ou non"
rosace a dit:Et surtout, ce débat ne sert strictement à rien.
nicosax a dit:Cependant il me conseille d'arrêter la procédure car certaines décisions récentes ne vont plus dans le sens des demandeurs. Je peux vous fournir ses conclusions si ça aide.
vivien a dit:Bonjour,
En lisant l'assignation je me pose au moins deux questions :
1- combien de dossiers avant le vôtre votre conseil a-t-il plaidé (et accessoirement gagné).? Je ne serais pas surpris que ce soit le premier. En principe il doit pouvoir vous le dire.
2- Pourquoi n'a-t-il pas fait appel à un consultant financier, d'autant qu'il y en a un très sérieux dans la région lyonnaise ?
Si vous arrêtez maintenant, vous rembourse-t-il partiellement les honoraires ?
Bon courage et à mon sens.