vivien
Contributeur régulier
Bonjour,
En quoi le rapport de l'expert du client aurait-il moins de valeur que celui de l'expert de la banque ? Si le tribunal "ne peut se fonder exclusivement" sur ledit rapport il doit en être de même pour le rapport produit par la banque.
Le problème semble autre. Dans cet arrêt les appréciations de la Cour sur les documents produits par le client ne sont pas élogieux, doux euphémisme. La Cour précise :
Ajoutons à cela qu'il n'est fait aucune démonstration prouvant que le délai de prescription débutait à la date de la découverte de l'erreur.
A la lecture de cette décision transparaît, me semble-t-il, l'agacement de la Cour à devoir se prononcer sur des dossiers aussi peu travaillés.
sipayung a dit:...un rapport d'expertise amiable non-contradictoire entrepris par un consommateur et son conseil pour démontrer que le calcul du taux nominal ou le T.E.G. a été réalisé su r la base d'une année bancaire "année lombarde", pourrait être écarté des débats et c'est toute la démonstration juridique qui serait mise en cause avec pour conséquence de voir ses changes de gagner face à l'argumentation des banques ....
En quoi le rapport de l'expert du client aurait-il moins de valeur que celui de l'expert de la banque ? Si le tribunal "ne peut se fonder exclusivement" sur ledit rapport il doit en être de même pour le rapport produit par la banque.
Le problème semble autre. Dans cet arrêt les appréciations de la Cour sur les documents produits par le client ne sont pas élogieux, doux euphémisme. La Cour précise :
n’est pas particulièrement sérieuse dans la mesure où ce rapport apparaît comme un avis type qui n’explique d’ailleurs pas....
ces simples constatations limitent la valeur probante de cette pièce, d’autant qu’il semble également manquer des pages.
etc...
Ajoutons à cela qu'il n'est fait aucune démonstration prouvant que le délai de prescription débutait à la date de la découverte de l'erreur.
A la lecture de cette décision transparaît, me semble-t-il, l'agacement de la Cour à devoir se prononcer sur des dossiers aussi peu travaillés.