La progression des loyers marque enfin le pas. Ce mardi 15 avril, l'Insee a diffusé l'indice de référence des loyers (IRL) pour le premier trimestre 2025. Pour rappel, l'IRL est mis à jour chaque trimestre par l'Institut national de la statistique. Il repose sur l'évolution des prix à la consommation (hors tabac) sur les douze derniers mois.
Cet indicateur sert de base pour encadrer la révision annuelle des loyers : il définit le plafond d'augmentation que les propriétaires peuvent appliquer, sauf dispositions particulières. Concrètement, une hausse allant jusqu'à 1,40% pourra être appliquée à la date anniversaire du bail, à condition que cette revalorisation soit bien prévue dans le contrat de location.
Une hausse de 1,40% à venir
En France métropolitaine, il atteint désormais 145,34, ce qui correspond à une augmentation de 1,40% par rapport à la même période en 2024. Si une hausse est donc à prévoir, cette progression modérée reste une « bonne nouvelle » pour les locataires. Il faut en effet remonter à plus de 3 ans pour retrouver une si faible augmentation.
« Cette augmentation est la plus faible enregistrée depuis le troisième trimestre 2021, où l'IRL n'avait progressé que de 0,83% », note ainsi l'Insee. À titre de comparaison, face à une inflation soutenue en 2023, l'État avait mis en place un plafonnement exceptionnel de l'IRL à +3,5% pour protéger les ménages contre des hausses trop brutales. Ce dispositif, appelé « bouclier loyer », n'a pas été reconduit en 2025.
Mais alors, que peut représenter pour un locataire une hausse de 1,40% ? Pour un studio de 24m2, dont le loyer est à 561 euros charges comprises, cela représente une augmentation de 7,85 euros. Une hausse qui atteindra 10,60 euros pour un loyer de 758 euros, et de 15,10 euros pour un loyer actuel de 1080 euros.