LMDP a dit:
Je crois que ces produits, basés sur des placements immobiliers et sans appel public "officiel" à l'épargne, ne tombent pas sous le coup de la réglementation AMF.
Celle-ci émet cependant régulièrement des notes de "vigilance", qui sont souvent une manière polie et détournée de dire que si l'AMF n'a pas la possibilité d'interdire le produit, elle déconseille vivement aux épargnants d'y souscrire.
Et comme cela a été indiqué dans les commentaires de l'un des articles signalés par Kaa, il semble que les intervenants Kepha sévissent toujours, sous un autre nom, au Luxembourg.
Je crois pouvoir répondre (de Belgique) que les investissements en obligations de plus de 50.000 € et a fortiori de 100.000 € actuellement, ne doivent faire l'objet d'aucune "publicité mode d'emploi" de type "petits épargnants" et ne sont tenus à se soumettre à aucun contrôle d'une institution de supervision financière ou bancaire. J'imagine que ce principe repose sur le fait qu'à ces altitudes de placements, l'investisseur ne joue plus dans la cour des "petits" épargnants mal informés, mais dans la cour des "grands" happy fews qui eux sont réputés bien informés. C'est d'ailleurs ce principe qui soutient l'exponentialité des levées de fonds. Avec la bénédiction du Vatican et sous la bannière de la Foi...
Tout autre chose.
J'aimerais avoir l'avis des lecteurs de ce forum sur les investissements (de même type selon moi) pratiqués par le gestionnaire des Collections de Lettres et de Manuscrits anciens. Au premier coup d'oeil de citoyen lambda, il apparait même ^comme propriétaire de "ses" collections.
Apparemment, le marché fonctionne en roue libre car le gestionnaire de ces collections est souvent le seul acheteur ou toujours le plus offrant. Chaque acquisition spectaculaire fait l'objet de communiqués dans la presse, la vitrine brille de mille feux.
Les investisseurs qui font confiance à ces obligations deviennent des indivisaires de "lots" de manuscrits qui sont,
"publicité" relative oblige, souvent et très bien exposés (aux Musées en question à Paris et à Bruxelles), sur les sites (Musée des Lettres et des Manuscrits), dans la presse (émissions sur la TV Suisse romande ou des chaînes françaises), ou dans les folders des agents et intermédiaires bancaires qui proposent ces produits.
Les fonds sont bloqués pour de très longues périodes (9 ans sauf erreur: à verifier), et sont censés rapporter, sur base des performances passées, des rendements de l'ordre de 9%, car la valeur de ces collections ne cesse forcément d'augmenter, puisque c'est le même acheteur monopolistique qui crée ces valeurs artificiellement, avec les moyens toujours plus grands que lui apportent ses investisseurs confiants: des moyens qui ne lui appartiennent donc pas.
Je crains que la bulle n'explose sous peu.