Poam : Le point sur mes portefeuilles boursiers.

Arpeggia a dit:
Bonjour Poam,
Bonjour @Arpeggia

Arpeggia a dit:
J'ai regardé 1 ETF pour Uranium et 1 ETF pour Cuivre:
Uranium : [lien réservé abonné]
Cuivre: [lien réservé abonné]

Qu'en pensez-vous? Investiriez-vous dessus?
Le 1er : Non
Le 2ème : Oui.
La difficulté pour un ETF thématique comme l'est le 1er, investir sur l'uranium, est que le marché est bien trop petit pour qu'un ETF soit investi que sur des valeurs Uranium. L'ETF n'est donc pas pur.
J'ai rapidement regardé la compo. Une fois passées les 6 premières valeurs, ça part un peu dans tous les sens.
La 7ème valeur, Mitsubishi, produit des générateurs d'énergie nucléaire, au même titre que de la construction navale, des systèmes de traitement des eaux usées industrielle, des machines-outils, des pompes à chaleur, etc, etc.
D'autres sont orientées matières premières, comme Sibanye-Stillwater (que je connais bien pour y avoir déjà investi), qui est un producteur de platine et l'un des principaux producteurs de rhodium.
BHP est un conglomérat de matières premières et tire près de 60% de ses revenus du minerai de fer. Pour le reste, les revenus sont partagés entre le pétrole, le cuivre, le charbon, le nickel et la potasse.
Ce sont les raisons pour lesquelles un tel ETF ne me convient pas.

Le second, c'est différent... à tous points de vue, à commencer par le fait que ce n'est pas un ETF, mais un ETC (pour Exchange Traded Commodities).
La grande différence est qu'un ETF est investi sur un panier de valeurs en général constituantes d'un indice boursier.
Un ETC est investi sur une seule matière première (ce qui est contraire aux règles de fonctionnement des ETF), et y est investi via des contrats sur matières premières, ou en étant adossé physiquement à une matière première qui sera détenue en propre par l'émetteur de l'ETC.
La seconde grande différence est que l'ETF vous appartient, alors que l'ETC est propriété de son émetteur. Vous possédez alors un titre de créance qui est garanti par l'émetteur (principe de fonctionnement des AV).
Le risque est alors que l'émetteur (une banque, en règle générale) fasse faillite et ne soit pas en mesure de s’acquitter de la valeur de l'ETC sur lequel vous avez investi.

Peut-être est-ce anecdotique de détailler cette différence parce que le risque est minime, mais comme pour les ETF à réplication synthétique et une brique supplémentaire qui fournit le swap à l'ETF, le risque de contrepartie existe.

Passé ce point, l'ETC WisdomTree Copper suit à la lettre l'évolution des contrats à terme sur le cuivre en reproduisant l'index Bloomberg Copper.
Là, c'est OK pour moi : J'investis, non pas directement dans du cuivre, mais sur l'indice reproduisant les cours du cuivre... Et rien d'autre. Ce qui me va bien.


Arpeggia a dit:
Egalement, vous parliez dans votre CR de "valeurs de qualité, il faut y voir les entreprises avec du cash, peu de dette, et des bénéfices en hausse" => desquelles parliez-vous ? Avez-vous des exemples?
Il y en a beaucoup, il suffit de parcourir la page consacrée aux finances des entreprises sur les site de bourse.
Des titres comme Hermès, Air liquide, même si son ratio Dette/Ebitda (le leverage) est autour de 1x.. C'est faible quand on sait qu'un endettement jusqu'à 2x est considéré comme normal. Sinon, des valeurs comme Schneider Electric (leverage <1x), l'Oréal (0,3x) ou Microsoft (croissance, pas de dette et une montagne de cash).

Arpeggia a dit:
Ces valeurs devraient être en permanence courtisées par les investisseurs, non ? En tant de crise comme en cas de stabilité.
Oui, c'est le cas. On le voit au PER de chaque boite qui est généralement élevé puisque ces valeurs sont recherchées. La qualité se paye !
 
poam5356 a dit:
Bonjour @Arpeggia


Le 1er : Non
Le 2ème : Oui.
La difficulté pour un ETF thématique comme l'est le 1er, investir sur l'uranium, est que le marché est bien trop petit pour qu'un ETF soit investi que sur des valeurs Uranium. L'ETF n'est donc pas pur.
J'ai rapidement regardé la compo. Une fois passées les 6 premières valeurs, ça part un peu dans tous les sens.
La 7ème valeur, Mitsubishi, produit des générateurs d'énergie nucléaire, au même titre que de la construction navale, des systèmes de traitement des eaux usées industrielle, des machines-outils, des pompes à chaleur, etc, etc.
D'autres sont orientées matières premières, comme Sibanye-Stillwater (que je connais bien pour y avoir déjà investi), qui est un producteur de platine et l'un des principaux producteurs de rhodium.
BHP est un conglomérat de matières premières et tire près de 60% de ses revenus du minerai de fer. Pour le reste, les revenus sont partagés entre le pétrole, le cuivre, le charbon, le nickel et la potasse.
Ce sont les raisons pour lesquelles un tel ETF ne me convient pas.

Le second, c'est différent... à tous points de vue, à commencer par le fait que ce n'est pas un ETF, mais un ETC (pour Exchange Traded Commodities).
La grande différence est qu'un ETF est investi sur un panier de valeurs en général constituantes d'un indice boursier.
Un ETC est investi sur une seule matière première (ce qui est contraire aux règles de fonctionnement des ETF), et y est investi via des contrats sur matières premières, ou en étant adossé physiquement à une matière première qui sera détenue en propre par l'émetteur de l'ETC.
La seconde grande différence est que l'ETF vous appartient, alors que l'ETC est propriété de son émetteur. Vous possédez alors un titre de créance qui est garanti par l'émetteur (principe de fonctionnement des AV).
Le risque est alors que l'émetteur (une banque, en règle générale) fasse faillite et ne soit pas en mesure de s’acquitter de la valeur de l'ETC sur lequel vous avez investi.

Peut-être est-ce anecdotique de détailler cette différence parce que le risque est minime, mais comme pour les ETF à réplication synthétique et une brique supplémentaire qui fournit le swap à l'ETF, le risque de contrepartie existe.

Passé ce point, l'ETC WisdomTree Copper suit à la lettre l'évolution des contrats à terme sur le cuivre en reproduisant l'index Bloomberg Copper.
Là, c'est OK pour moi : J'investis, non pas directement dans du cuivre, mais sur l'indice reproduisant les cours du cuivre... Et rien d'autre. Ce qui me va bien.



Il y en a beaucoup, il suffit de parcourir la page consacrée aux finances des entreprises sur les site de bourse.
Des titres comme Hermès, Air liquide, même si son ratio Dette/Ebitda (le leverage) est autour de 1x.. C'est faible quand on sait qu'un endettement jusqu'à 2x est considéré comme normal. Sinon, des valeurs comme Schneider Electric (leverage <1x), l'Oréal (0,3x) ou Microsoft (croissance, pas de dette et une montagne de cash).


Oui, c'est le cas. On le voit au PER de chaque boite qui est généralement élevé puisque ces valeurs sont recherchées. La qualité se paye !
C'est très clair. Merci beaucoup pour ces informations et le détail entre ETC et ETF.

A propos de l'Uranium, j'aurais pensé qu'il convient d'investir sur le créateur de pelle et sur le chercheur d'or (pour reprendre votre métaphore), à savoir en l'occurence: (i) Cameco (producteur d'uranium) et (ii) Uranium Energy (société Canadienne dont l'objectif est d'extraire l'uranium).

En ce qui concerne le leverage, pourquoi considérez-vous ce facteur comme important? Les marchés pricent une baisse des taux. Pourquoi ne pas plutôt favoriser des entreprises au contraire qui sont très endettées? La baisse des taux permettrait une plus grande marge de manoeuvre... qu'en pensez-vous?


D'ailleurs, j'ai remarqué que le marché small & mid-caps surperforme le CAC. Avez-vous une idée de ce qui explique cela? Et pourquoi les sociétés smid étaient plutôt boudées par les investisseurs ces dernières années selon vous ?

Merci à nouveau pour ces éclaircissements et votre clairvoyance ! :)
Bonne fin de journée
 
Bonjour,
Arpeggia a dit:
En ce qui concerne le leverage, pourquoi considérez-vous ce facteur comme important? Les marchés pricent une baisse des taux. Pourquoi ne pas plutôt favoriser des entreprises au contraire qui sont très endettées? La baisse des taux permettrait une plus grande marge de manoeuvre... qu'en pensez-vous?
La dette c'est comme le sucre pour l'être humain : à petite dose ça stimule la société, à grande dose ça l'empoisonne.

Une société peut s'endetter pour acheter un concurrent qui en théorie stimulera sa croissance et réduira ce fameux ratio, on a un cas d'école avec Dassault Systèmes et l'OPA sur Medidata :
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Baisse de taux ou non, les dettes des sociétés sont étalées sur plusieurs maturités donc plusieurs "taux". Quand les taux sont très bas, ça va. Mais si les taux remontent brutalement, l'émission obligataire coute plus cher et la charge de la dette aussi.

Or si en parallèle la croissance ralentit ou pire décroissance des bénéfices alors là c'est la catastrophe avec un cessation de paiement proche.
Cas d'école : Atos. La société brule du cash, la dette est insoutenable et pas de bénéfices depuis 3 ans -> la charge de la dette est intenable.
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Là c'est alerte rouge ! Les requins vont commencer à faire surface et attaquer en vendant à découvert ce qui donne une image encore plus pourrie de la société qui ne peut plus se refinancer.
Dans ce cas pas trop le choix : AK et/ou restructuration de la société voir démantèlement.

Dans tous les cas, les actionnaires sont rincés, essorés par la dilution.

Il y a des secteurs ou les ratios d'endettement (leverage) sont structurellement plus important comme l'immobilier, les services aux collectivités voir les télécoms. Les banques d'investissemnt c'est encore autre chose puisque elles roulent leur dette à la journée mais trop long à expliquer.
 
The Blue Line a dit:
Blague à part, quand je lis votre message je me dis que peut-être vous devriez confier le pilotage de votre porte-feuille à notre chef minion :ROFLMAO: ça serait plus simple.
Euh hum ... non. Il ne veut pas de la concurrente germano-américano-anglo-irlandaise d'Air Liquide:cry:.
 
Ayant hésité entre les deux : Un comparatif Bourse Direct / Degiro.

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Pascal 75 a dit:
Ayant hésité entre les deux

Pas vraiment comparable comme courtier.
Un c'est PEA, AV, PER, SCPI....
L'autre c'est CTO et produits dérivés

Ils sont plutôt complémentaires que concurrents
 
Désolé si ce n'est pas la bonne file, mais j'aimerais avoir votre avis et votre analyse sur :

Pensez vous opportun d'exercer ce droit préférentiel de souscription ?

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Pascal 75 a dit:
Désolé si ce n'est pas la bonne file, mais j'aimerais avoir votre avis et votre analyse sur :
Pensez vous opportun d'exercer ce droit préférentiel de souscription ?
Bonjour @Pascal 75
Pas fana d'Alstom, je n'ai pas d'avis sur la pertinence de l'augmentation de capital, si ce n'est qu'elle va servir essentiellement à réduire la dette.
Je suppose que vous êtes actionnaire. Si c'est le cas, ne pas souscrire vous empêche de profiter des nouvelles actions diluées. Souscrire revient à amortir un peu la dilution que vont connaître vos actions déjà détenues.
Je pense que ce serait dommage de ne pas y participer..
 
poam5356 a dit:
Bonjour @Pascal 75
Pas fana d'Alstom, je n'ai pas d'avis sur la pertinence de l'augmentation de capital, si ce n'est qu'elle va servir essentiellement à réduire la dette.
Je suppose que vous êtes actionnaire. Si c'est le cas, ne pas souscrire vous empêche de profiter des nouvelles actions diluées. Souscrire revient à amortir un peu la dilution que vont connaître vos actions déjà détenues.
Je pense que ce serait dommage de ne pas y participer..
Une sorte d'autosauvetage en quelque sorte... 🙏C'est mon côté breton qui parle !
 
Intéressé par la notion de "dividend Aristocrats", voici une analyse dont je ne peux mesurer la pertinence.
Vos avis ?

[lien réservé abonné]
 
Pascal 75 a dit:
Intéressé par la notion de "dividend Aristocrats", voici une analyse dont je ne peux mesurer la pertinence.
Vos avis ?

[lien réservé abonné]
Bonjour

Connaissant ce site, mais n’étant pas expert comparé à d’autres , la seule chose que je peux dire c’est que l’article est déjà assez ancien Date Révision : 04/10/2021
D’autre
part dans des articles plus récents, l’auteur explique qu’il n’est pas adepte d’une stratégie à dividende français, préférant des actions de croissance.

Bonne journée.
 
Fa06 a dit:
Bonjour

Connaissant ce site, mais n’étant pas expert comparé à d’autres , la seule chose que je peux dire c’est que l’article est déjà assez ancien Date Révision : 04/10/2021
D’autre
part dans des articles plus récents, l’auteur explique qu’il n’est pas adepte d’une stratégie à dividende français, préférant des actions de croissance.

Bonne journée.
Oui, tu as tout à fait raison, je n'avais pas (et c'est vraiment un tord :loufoque: ) checké la date de publication.

qq aurait-il une liste actualisée des "dividend Aristocrats" françaises et / ou européennes (objectif PEA).

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De mon coté, je 'ai trouvé cette liste plus actuelle :

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[lien réservé abonné]
 
Pascal 75 a dit:
Intéressé par la notion de "dividend Aristocrats", voici une analyse dont je ne peux mesurer la pertinence.
Vos avis ?
Société qui distribue un dividende de façon ininterrompu et en croissance depuis 25 ans minimum (États-Unis), 15 ans (Europe).

L'étage suivante est “Dividend Kings” soit reines (car une société) des dividendes qui représente les sociétés qui ont augmenté le versement de leurs dividendes chaque année depuis au moins 50 ans.
Aucune société européenne, que des américaines.

Dans cette liste, la plus ancienne est American States Water avec 69 ans de distribution en croissance ensuite on a :
- Northwest Natural Holding : 68 ans
- Dover : 68 ans
- Parker-Hannifin : 67 ans
- Procter & Gamble : 67 ans
- Genuine Parts : 67 ans
- Emerson Electric : 67 ans
- 3M : 65 ans

En plus connu Colgate-Palmolive et Coca-Cola avec 61 ans, Pepsi avec 51 ans.

Par contre pas sûr que ce soit le bon endroit, à savoir le portefeuille d'un membre, pour discuter des aristocrates du dividendes.
 
Jeune_padawan a dit:
Société qui distribue un dividende de façon ininterrompu et en croissance depuis 25 ans minimum (États-Unis), 15 ans (Europe).

L'étage suivante est “Dividend Kings” soit reines (car une société) des dividendes qui représente les sociétés qui ont augmenté le versement de leurs dividendes chaque année depuis au moins 50 ans.
Aucune société européenne, que des américaines.

Dans cette liste, la plus ancienne est American States Water avec 69 ans de distribution en croissance ensuite on a :
- Northwest Natural Holding : 68 ans
- Dover : 68 ans
- Parker-Hannifin : 67 ans
- Procter & Gamble : 67 ans
- Genuine Parts : 67 ans
- Emerson Electric : 67 ans
- 3M : 65 ans

En plus connu Colgate-Palmolive et Coca-Cola avec 61 ans, Pepsi avec 51 ans.

Par contre pas sûr que ce soit le bon endroit, à savoir le portefeuille d'un membre, pour discuter des aristocrates du dividendes.
Oui, tu as raison pour l'endroit (désolé).
Je vais regarder si un autre file plus adapté existe ;) (y)
 
Pascal 75 a dit:
Oui, tu as raison pour l'endroit (désolé).
Je vais regarder si un autre file plus adapté existe ;) (y)
J'en doute, mais vous pouvez la créer.
 
MAJ juin 2024 : Boum badaboum....!

J'avais préparé un beau reporting, tout beau, comme toujours, pour juin. Il aurait dû être publié il y a 2 jours, samedi 8 juin.
Mais voilà, pris par d'autres occupations plus urgentes, j'ai reporté le reporting.
Et boum, badaboum, tout tombe à l'eau avec cette dissolution de l'Assemblée Nationale décidée par le Président de le République hier soir.

Le titre devait être :
MAJ juin 2024 : La BCE baisse la garde (Oui, c'est un jeu de mots).

Et bien non, la politique vient de sabrer mon beau reporting.
Les élections européennes ont fait bondir le risque politique qui doit désormais prendre plus d’importance dans la valorisation des actions.
Dans un contexte politique perturbé, le 10 ans français grimpe de plus de 12 points de base, à 3,24% ce soir.
L'écart de taux avec l'Allemagne se creuse, passant à 57 points de base (il tourne habituellement autour des 40 points de base).
Sur les actions, Paris perd ce soir 1,35% (plus de 2% en séance). Notre place est lanterne rouge en Europe : Le DAX, BEL, FTSE ou MIB ne perdant que quelques fractions.
Les valeurs sensibles aux taux s'affichent en baisse importante, notamment les bancaires.
Evidemment, il est impossible de faire des projections économiques.. Nous ne savons pas où nous allons. Et ça, les investisseurs en ont horreur !

La baisse des taux décidée par la BCE, et la baisse des coûts de l'énergie, devraient favoriser l'activité en zone Euro, surtout que les entreprises bénéficieront au S2 de bases de comparaisons plus faibles.

Dans ce contexte plus favorable aux actions, les petites valeurs retrouvent de l'intérêt aux yeux des investisseurs.
Amiral Gestion fait remarquer que "le marché des small caps a tendance à sous-performer dans les phases de fin de cycle. Les investisseurs préfèrent se réfugier dans des plus grandes entreprises pour diminuer leur risque.".
Plus globalement, les gérants de fonds confirment l’importance de l’environnement macroéconomique et monétaire dans la décision d’achat de petites valeurs.
Selon le bureau Seitosei-Actifin, 74% des gérants déclarent que l’évolution des taux d’intérêts sera le facteur pesant le plus sur leurs décisions.

Cette évolution du regard des investisseurs sur les small-caps est perceptible, et l'est de plus en plus au fur et à mesure que l'on avance dans l'année.
Les petites capi françaises s’en sortent mieux depuis quelques semaines et font beaucoup mieux que les grandes capi :
-> Sur les 2 dernières années, les small-caps affichent un déficit de 25% sur le CAC 40.
-> YTD, renversement de situation, les small-caps affichent un gain de 5% sur le CAC 40.
-> Sur les 2 derniers mois, l'écart s'accentue en faveur des small-caps avec un différentiel de plus de 13% en faveur des small-caps.

Le CAC small (en bleu) vs le CAC 40 (en mauve)
Small_vs_CAC40_09_06_2024.gif


Suite aux bonnes nouvelles sur la macro, j'ai réduit la part de liquidités afin de renforcer la part actions, principalement dans les petites valeurs qui retrouvent des vents favorables depuis quelques mois.
Malheureusement, changement de décor, les valeurs taux et endettées, les utilities (taxation des entreprises), et les petites valeurs exposées à notre seul marché domestique sont impactées.

Evidemment, au regard de ce qui vient d'arriver, l'attentisme sera de mise sur les actions pour ces prochaines semaines et je mets en pause mes achats en actions françaises.... Mais pas sur les autres marchés.
L'intérêt d'une diversification géographique prend aujourd'hui tout son sens.


J'ai réalisé ces dernières semaines quelques ajustements sur certains titres du portefeuille :
-> LVMH dont j'ai décidé de réduire la ligne afin de concentrer ma position Luxe sur Hermès.
Je suis plutôt déçu par les décisions prises dernièrement par LVMH, comme le rachat du magazine Paris Match au groupe Lagardère.
Les accointances entre Bernard Arnault et Arnaud Lagardère ne sont pas récentes, et je me demande parfois où est la frontière entre business d'entreprise, donc intérêts de l'entreprise et des actionnaires, et amitiés personnelles, donc intérêts individuels des 2 personnages.

-> Trigano consolide (-9% en 1 mois), pénalisé par les inquiétudes sur la validation ou non du rachat de la division Habitat de Beneteau. Les perspectives sur l'activité principale du camping-car semblent être moins porteuses. J'ai allégé en profitant d'un retour de ma ligne dans le vert.

-> Pernod Ricard : Je réduis légèrement la ligne qui est en petite MV afin de ne pas avoir une exposition trop forte (j'ai une ligne Rémy Cointreau) au secteur des Vins & Spiritueux qui a du mal à redémarrer.

Au rang des achats, j'ai commencé les lignes suivantes :
-> Planisware (intro récente), éditeur de logiciels français, spécialisé dans les solutions de gestion de projets.

-> Nexity : La faiblesse actuelle des cours m'a incité à ouvrir une ligne sur le titre. Des actions achetées à moins de 12€ alors qu'elles culminaient à plus de 50€ en 2018..... La baisse des taux qui vient de démarrer en Europe devrait relancer l'immobilier et profiter à Nexity. D"où la création de cette ligne.
Mais peut-être un mauvais choix suite aux récents événements politiques !! A surveiller.

-> Je profite de la forte volatilité de VusionGroup pour faire des aller/retour sur la valeur. L'action s'est affichée en forte hausse suite à l'annonce d’un nouveau volet de déploiement de ses solutions chez Walmart. Le montant de la commande s’élève à environ 1 Md€. Le contrat prévoit par ailleurs une extension fonctionnelle de la solution logicielle. Vendu à 173€, je rachète le titre à 141€ une dizaine de jours plus tard suite à l'attaque d'un fonds spéculatif britannique évoquant des "irrégularités comptables".

-> Inditex : Propriétaire de 7 marques d'habillement, dont Zara, vient de publier d'excellents résultats (+7% au T1 2024 et +12% en mai), améliore sa marge et sa trésorerie. Un titre bien géré qui a, selon les propos tenus par l'entreprise, "d'importantes possibilités de croissance future". C'est ce que l'on aime bien entendre de la bouche d'un dirigeant d'entreprise.

-> Exosens : société de haute technologie spécialisée dans les technologies de détection et d’imagerie électro-optiques. C'est sous le nom de Photonis que nous connaissons l'entreprise qui était convoitée par l'américain Teledyne. Les activités sensibles du groupe, allant des lunettes de vision nocturne à l'instrumentation nucléaire, en passant par les équipements de guerre électronique ou la vision industrielle, ont poussé le gouvernement français à bloquer la tentative de rachat de la part de Teledyne.
Exosens arrive en bourse. J'ai ouvert une ligne sur ce titre.

-> Pluxee : La ligne a été renforcée.
-> Inpost : La ligne a été renforcée.
-> Esker : La ligne a été renforcée.
-> Orpéa : La ligne a été renforcée.


Au 10/06/2024, le portefeuille progresse de 37 850€ par rapport au 1er janvier : +13,96% YTD

Pour rappel :
Le portefeuille est en progression sur 1 mois. Il affichait un gain de +12,73% YTD le mois dernier.
Quelques grosses lignes assurent la progression du portefeuille sur le mois, dont une, NVidia qui grimpe de 35% sur le mois précédent.
Son poids important dans le portefeuille, 4ème ligne et 20 000€ investis, explique à lui seul la bonne tenue du portefeuille.
D'autres grosses lignes contribuent aussi, et de manière non négligeable, à la performance :
- Eli Lilly +13%
- Novo Nordisk +8%
- ASML +12%
Et, dans une moindre mesure :
- Microsoft +3%


Le portefeuille au 10 juin : +13,96% YTD

2024_06_portefeuille_POAM.gif
 
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Merci encore et toujours pour ce beau compte rendu, toujours très explicite, et plus encore en ces temps troubles : 13.96% de progression depuis le 1er janvier et presque en milieu d'année est une belle performance.
Pour NVidia le split récent /10 la rend bien plus accessible mais la valeur a tellement progressé et si rapidement (et encore 35% sur le mois !) que je redoute un peu d'y investir aujourd'hui (je pense avoir loupé le train).
 
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Bonjour @john2,
Merci pour cette appréciation sympa à lire.

john2 a dit:
Pour NVidia le split récent /10 la rend bien plus accessible mais la valeur a tellement progressé et si rapidement (et encore 35% sur le mois !) que je redoute un peu d'y investir aujourd'hui (je pense avoir loupé le train).
La valeur progresse rapidement, mais c'est en rapport avec la progression de son activité.
Je ne me pose tant autant de question : +2 actions achetées hier soir.
 
Bonjour Poam
Je ne voudrais surtout pas perturber votre file (effacez / déplacez mon post qui n'est peut être pas au bon endroit, ni pertinent),
mais pour en revenir au secteur technologique US, et à NVidia en particulier, je m'intéressai beaucoup à INTEL, j'avais ouvert une petite ligne, revendue en légère perte, avant qu'une forte baisse ne reprenne le dessus ... Et je ne comprends pas pourquoi cette entreprise ne redécolle pas :(, est ce à cause d'une dette relativement élevée ? (chez moi comme partout dans le monde, les produits et processeurs INTEL sont pourtant absolument partout ! voire irremplaçable non ? et j'ai d'ailleurs beaucoup d'admiration)
Il me semble que NVidia qui produit certes des circuits très performants et notamment pour l'IA, a besoin et se sert aussi d'architectures INTEL non ? INTEL développe aussi ses propres circuits pour l'IA ?!
Pourquoi ça ne matche pas ? Pourquoi NVidia semble faire une si prodigieuse course en solitaire ?
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