poam5356
Modérateur
Staff MoneyVox
Bonjour @mvhrb888 et bonjour @The Blue Linemvhrb888 a dit:Bonjour Poam,
Cool, merci aussi à toi pour cette appréciation sur mon travail.mvhrb888 a dit:Un nouveau remerciement pour un nouveau CR de grande qualité.
Oui, j'ai gardé une ligne résiduelle sur Freeport McMoran après avoir allégé quand la FED a remonté ses taux en 2022.mvhrb888 a dit:À propos d’Arcelor Mittal, et oour un autre métal, que penses-tu de Freeport en ce moment ? Le cuivre s’emballe, et Freeport avec. En as-tu encore ?
Comme elle n'est pas bien importante, elle n'apparait pas dans ma liste de valeurs que je publie.
J'ai raté le coche pour renforcer en ce début d'année parce que j'étais focalisé sur la tech et l'IA.
Ce n'est pas bien grave parce que, le secteur du cuivre est structurellement orienté à la hausse, et pour longtemps.
Diverses raisons l'expliquent, à commencer par la décarbonation de la société qui passe par un monde électrique.
Rien que pour la France, RTE, le gestionnaire du système électrique de très haute tension en France, estime qu'il faudra 100Mds€ d'ici 2040 rien que pour la THT à 400 000 volts (remplacement des vieux câbles, la connexion des futures centrales, des champs d’éoliennes et de panneaux solaires).
A cela s'ajoute encore autant pour le réseau électrique de proximité (le raccordement final vers l'utilisateur).
On va ajouter des contraintes environnementales de plus en plus fortes qui pèsent sur les circuits d'approvisionnement.
2 exemples :
L’administration Biden a rejeté une route industrielle de 211 milles en Alaska qui aurait contribué à faire de l’État le plus grand projet de cuivre des États-Unis.
Un autre exemple est une mine de 10 milliards de dollars au Panama, qui a été fermée récemment, coûtant des milliards de dollars à First Quantum. La mine Cobre Panama devait générer plus de 10 milliards de dollars de revenus et représenter entre 4 et 5 % du PIB du pays.
Ces contraintes, environnementales, tout autant qu'administratives et/ou politiques, font que, selon des études réalisées sur le sujet, la plupart des nouvelles mines mettent plus d’une décennie à mener des études d’autorisation et d’évaluation de l’impact environnemental (EIE).
Dans le même temps, la plupart des mines de cuivre existantes aujourd’hui proviennent de mines vieillissantes et coûteuses à produire. Un bon exemple de cela est la plus grande mine du Chili, qui produit aujourd’hui moins de 250 000 tonnes, contre plus de 500 000 en 2010.
Autre facteur restrictif sur l'offre de cuivre, récent celui-ci, se trouve dans la décision de Washington et Londres d'interdire aux bourses de négoce de métaux (LME) d’accepter de nouveaux aluminium, cuivre et nickel produits par la Russie et ont interdit l’importation de ces métaux aux États-Unis et en Grande-Bretagne.
En conséquence, Goldman Sachs anticipe que les mines mondiales auront du mal à répondre à la demande croissante de cuivre :
"Nous continuons de prévoir une évolution vers des déficits de métaux illimités et croissants à partir de 2024", a déclaré Goldman, selon Bloomberg, soulignant le potentiel d'un "épisode de rupture de stock", au cours duquel les stocks seraient extrêmement bas, d'ici le quatrième trimestre de cette année."
Ils parlent de "déficits illimités"....
On est bien dans du structurel, et non plus conjoncturel.
Et ce n'est pas pour rien que BHP veut mettre la main sur Anglo American !!
J'envisage de renforcer tranquillement ma ligne FCX, et j'en regarde d'autres, comme Hudbay Minerals par exemple.
Graphiquement, FCX vient de franchir une grande résistance baissière initiée en 2008.
On notera aussi, graphique ci-dessous en UT Hebdo, la corrélation entre le parcours boursier du titre et le prix du cuivre. C'est normal, me direz-vous, mais ça renforce l'idée que le cuivre étant appelé à prendre de la valeur, FCX suivra le même chemin.
