Poam : Le point sur mes portefeuilles boursiers.

polo88 a dit:
Ah oui pour un écrasement, c'est un écrasement
De mémoire @poam5356 possédait 64 actions, ne connaissant pas son PRU, je pense qu'au cours actuel de 25 € ça doit être une sacrée moins-value.
Ben oui, belle MV avec du -60% sur une ligne de 64 titres. J'ai pris des PV en son temps, mais ce qui me reste au cours actuel me plombe quand même le bilan final sur ce titre.
Je garde, au point où il en est!!
Ils ont augmenté la production, et doivent terminer la construction d'une ou deux nouvelles usines.
Le domaine devrait être porteur pour longtemps, et il y a Kingspan qui est derrière.
Qui vivra verra!
 
Le mois de septembre semble fidèle à sa réputation de baisse de valeur des actions.
Pour ma part tout mon portefeuille est touché, une baisse générale.
J'ai mis à profit quelques achats, modérés, mais je crains d'avoir été trop généreux, pas facile de lire l'avenir ...
Si les entreprises publient des résultats en baisse, et probablement en partie à cause des coûts de l'énergie et des hausses de taux qui persistent, ça risque de faire mal ... L'atterrissage en douceur de l'économie est il encore un peu au programme, le doute s'installe dans ces moments.
 
Dernière modification:
john2 a dit:
Le mois de septembre semble fidèle à sa réputation de baisse de valeur des actions.
Pour ma part tout mon portefeuille est touché, une baisse générale.
J'ai mis à profit quelques achats, modérés, mais je crains d'avoir été trop généreux, pas facile de lire l'avenir ...
Quand les entreprises vont publier des résultats en baisse, et probablement en partie à cause des coûts de l'énergie et des hausse de taux qui persistent, ça risque de faire mal ...
Bah c'est surtout depuis le dernier bilan de JP ... perso j'ai quelques ordres de vente partielle (de travail) qui ont déclenché un peu avant (sur TTE, BNP, STLAP), mes ordres d'achat par contre pas encore (sur DSY par exemple)
 
Effectivement ce monsieur Powell semble vouloir laisser son nom au prochain krach boursier et économique qui arrive.
A force de rebattre les cartes dans le mauvais sens.
 
NEL ASA n'en finit plus de crever l'écran (par le bas, hélas) : -42% en 2 mois. Mais que se passe-t-il donc ?

nelasa.png
 
Tomas466 a dit:
NEL ASA n'en finit plus de crever l'écran (par le bas, hélas) : -42% en 2 mois. Mais que se passe-t-il donc ?
Aucune idée.. J'en ai racheté aujourd'hui à 8,20NOK.
 
Tomas466 a dit:
NEL ASA n'en finit plus de crever l'écran (par le bas, hélas)
Tomas466 a dit:
Mais que se passe-t-il donc ?

Malheureusement pour les PP, la liste des valeurs qui crèvent l'écran depuis 2 mois et longue... très longue...
 
Tomas466 a dit:
Mais que se passe-t-il donc ?
FED/BCE, Powell/Lagarde, les institutionnels se retirent des smalls caps.
1695751354737.png
 
Quand les mauvaises nouvelles s'accumulent, les grosses cap baissent, les small...s'effondrent.
Classique, non?
 
polo88 a dit:
Quand les mauvaises nouvelles s'accumulent, les grosses cap baissent, les small...s'effondrent.
Classique, non?
Les "Smalls" sont souvent endettées du coup : hausse des taux = sombre perspective
 
MAJ octobre 2023 : Noir c'est noir. (1/2)

Oui, je sais, le CR est long ce mois-ci....
Désolé : Si vous êtes analphabète ou matheux, vous pouvez aller directement en fin du post 2.
Si vous vous intéressez à l'économie, alors vous pouvez lire tout ce qui suit.

"Noir c'est noir", un titre d'une chanson bien connue de Johnny que j'ai envie d'appliquer à la bourse en ce début d'automne.
J'ai la désagréable impression de revivre l'année 2018 avec un CAC40 qui avait progressé de 8% au S1, avant de plonger de 16% au S2.
2023, le CAC 40 a gagné 13% au S1, et stagne depuis en perdant 8% sur ses plus hauts du S1. D'où mon sentiment de "Noir c'est noir".
L'indice reste positif en YTD, mais la trêve des confiseurs en encore loin
La raison de la baisse est connue :
A l'optimisme des investisseurs qui anticipaient la fin du cycle de hausse des taux (sous-entendant que la baisse des taux allait s'enclencher dans la foulée), les banques centrales sont venues doucher ce bel optimisme en laissant planer l'idée que la hausse des taux n'était peut-être pas terminée (même si on en est proche), et que, surtout, la hausse laisserait place à une période peut-être assez longue de taux élevés avant d'entamer un cycle de baisse des taux.
Évidemment, dans une telle situation, les investisseurs ont vu rouge sur les actions.

Pourquoi prendre des risques quand le marché obligataire rapporte sur 10 ans, de 3% en France à presque 5% aux États-Unis. Un niveau jamais vu depuis 17 ans.
Les gros investisseurs qui recherchent en permanence la meilleure rentabilité possible n'y vont jamais par quatre chemins pour modifier leur allocation d'actifs.
Pour les États-Unis, l'évolution des flux financiers depuis le début d'année est sans appel, comme le montre ce graphique :

FLUX_financiers_US_en_2023.gif


Mais il y a encore pire, et là, je deviens plus noir que noir : Ce serait de revivre 1987.
Rappelons ce qui s'est passé à cette époque :
Les taux d'intérêt à long terme américains montent depuis un moment, alors que le marché des actions continue de progresser sans se soucier de ce qui se passe sur l'obligataire. Ce qui peut s'apparenter à la formation d'une bulle spéculative sur le marché des actions.
Après quatre à cinq années de hausse quasi ininterrompue des actions, le 19 octobre 1987, la hausse des taux à 10 ans sur l'année atteint brièvement 400 points de base et provoque finalement le krach le plus spectaculaire jamais enregistré en une journée sur un marché d'actions. Le S&P 500 plonge de 20,5% dans la journée et le DJ de 22,5% (seulement -11,3% pour le Nasdaq).
Le CAC 40 perdra 25% au cours du mois d'octobre 1987.
2 causes à ce krach sont avancées :
- Un changement brutal d’attitude des investisseurs sur les marchés financiers, sans lien avec des éléments fondamentaux particuliers.
- Les systèmes de trading automatiques qui se sont mis à vendre massivement des titres qui étaient en train de chuter, afin de limiter l'impact sur leurs propres portefeuilles.
Un effet boule de neige catastrophique pour les marchés financiers.

Une bonne nouvelle, quand même :
Les algorithmes ont été corrigés et des fusibles ont été installés sur les places financières afin de déconnecter les marchés quand la baisse est trop rapide.
Autre bonne nouvelle : 2 ans après le krach, le Dow Jones avait effacé ses pertes.

En ce mois d'octobre 2023, reconnaissons que les marchés ont une certaine ressemblance avec 1987.
Les marchés actions sont à des niveaux élevés et les banques centrales ont relevé les taux directeurs avec une force encore jamais vue, entrainant les taux obligataires à des niveaux les plus élevés depuis plus de 15 ans.
L'incertitude quant à notre position dans le cycle économique est si élevée qu'il est impossible d'anticiper le futur proche.
L'idée d'un atterrissage en douceur qui a prévalu au S1 2023, favorisant les marchés actions, laisse place à un doute sur ce scénario.
A contrario, tout signe qu'une récession va arriver aurait certainement un effet dévastateur sur les actions, à l'image de ce qui s'est passé en 1987.

Noir c'est noir, je vous avais prévenus.

Les PMI, que nous disent-ils ?
Si la croissance mondiale se montre étonnamment résiliente (pour le moment), la contrainte monétaire se fait progressivement sentir sur l'économie, comme le montre la détérioration des indicateurs avancés de l’activité que sont les PMI.

Petit rappel :
Une enquête menée chaque mois auprès des directeurs d’achat des grandes entreprises mondiales permet d'établir un niveau de confiance qui sera exprimé en pourcentage.
L’indice PMI a pour avantage de donner une vision rapide de la situation économique d’un secteur d’activité ou d’un pays.
Un PMI supérieur à 50% signifie que les directeurs d’achat sont confiants et anticipent une expansion économique.
Un PMI inférieur à 50% signifie que les directeurs d’achat s’attendent à une contraction de l'économie.
L'indice PMI composite est un indicateur économique qui combine les données des indices PMI manufacturier et des services pour fournir une vision plus complète et globale de l'activité économique.

Les derniers indicateurs avancés indiquent que le tassement se poursuit en zone euro (plus bas niveau depuis près de 3 ans), aussi bien dans le secteur manufacturier que dans les services.

Ces derniers marquent désormais un fléchissement après avoir longtemps supporté la conjoncture. L’écart entre l’Europe et les États-Unis se creuse. Toutefois, la résilience de la conjoncture américaine pourrait être rapidement (dès le quatrième trimestre) mise au défi de la fin des subsides Covid, et de la hausse des taux
La Chine de son côté montre quelques signes de stabilisation, mais l’immobilier reste sous pression

PMI zone euro et France :
PMI_zone_euro_et_France.gif


L'idée m'est venue de comparer l'évolution du CAC 40 avec les PMI.

PMI_zone_euro_et_France_avec_CAC40.gif
Si la corrélation entre les PMI et le CAC 40 (bleu clair) semble évidente, on remarque que le CAC 40 se maintient sur un plateau depuis la fin du S1 alors que les PMI sont en chute et sont passés sous la barre des 50% traduisant le basculement de la zone d'expansion de l'économie vers la zone de contraction de l'économie.

Ce qui laisse craindre une correction du marché boursier à une échéance plus ou moins proche... Échéance dont chaque jour qui passe nous en rapproche toujours un peu plus.
En regardant ce graphique, je pense que, entre les directeurs d'achat et les investisseurs, l'un des 2 se trompe.

Le retour à l’objectif de 2% d’inflation (BCE, Fed) ne se fera pas sans croissance inférieure à la tendance pour quelque temps. Pour l’heure, le principal message reste «plus haut pour plus longtemps».
Le scenario d’atterrissage en douceur reste d’actualité, mais les craintes d’un ralentissement plus marqué émergent.
Sans oublier que les contraintes liées à la "fracture" géopolitique mondiale s’intensifient avec l'extension des BRICS à de nouveaux pays, et les manipulations sur le pétrole exercées par l'OPEP+ (sous la gouverne de l'Arabie Saoudite conjointement avec la Russie, au moins en apparence) entretiennent un pétrole cher qui pèse sur les entreprises.

Les défaillances d'entreprises menacent de s'envoler en 2024
Selon la Banque de France, les défaillances d'entreprises dans le pays ont grimpé de 36,8% en septembre par rapport à la même période l'an passé.
Mais jusqu'à présent, les entreprises emprunteuses ont montré peu de signes matériels de stress, ont déclaré à Reuters deux sources bancaires de haut niveau.
Cette résistance est en partie due aux liquidités injectées dans l'économie pendant la pandémie. Mais les besoins de refinancement ne peuvent être reportés indéfiniment.
Le scenario de l’atterrissage en douceur demeure dominant, même si l’histoire nous montre que cela est très rare dans un contexte de resserrement monétaire sévère. Gare si ce scenario ne prend pas corps.
 
MAJ octobre 2023 : Noir c'est noir. 2/2

Investir en bourse s'avère compliqué actuellement.
Un nombre limité de titres a tiré les grands indices (IA aux Etats-Unis, sélectivement santé et Luxe en Europe) jusqu’à fin juin... Et plus rien depuis.
En pleine phase de consolidation, difficile de se positionner.
Préférence aux valeurs de qualité, principalement dans la technologie, et la santé.
La hausse des taux pénalise les valorisations même si les décotes constatées sur les actions semblent excessives pour les actifs de qualité.
Les véhicules les plus endettés doivent rester à l'écart.

Un horizon bouché n'invite pas à la prise de risque. Les gros investisseurs en font de même, mais sur des sommes considérables.
Les grandes gestions sont restées plutôt prudentes en attendent des reculs de cours plus marqués pour s’engager avec plus de risques. Cet attentisme explique les sommes considérables parquées dans les fonds monétaires.

Compte tenu de ce que j'ai écrit plus haut, j'adopte une stratégie presque similaire : Couper des lignes trop petites, en réduire d'autres afin d'augmenter les liquidités placées sur un fonds monétaire dans l'attente de renforcer les grosses lignes du portefeuille si jamais les marchés devaient connaître une baisse marquées dans un futur plus ou moins proche.


Noir c'est noir : Alors, je fais quoi maintenant ?
Je vais avoir une approche "Barbell"
, comme diraient les professionnels des marchés.
Une stratégie "barbell" (haltères en anglais) désigne une stratégie qui privilégie deux extrêmes comme, par exemple sur les actions : Mixer valeurs de croissance et valeurs défensives.
Les raisons qui me poussent à opter pour une telle stratégie :
Fin possible, ou probable, de la résilience de l'économie américaine ; récession possible, ou probable, en 2024 ; taux directeurs élevés pour une période plus longue que prévu.
Je deviens plus prudent en :
- reconstituant une poche liquidité non négligeable (fonds monétaire en PEA),
- coupant les petites lignes qui n'apportent rien au portefeuille, mais qui serviront à me renforcer sur de belles valeurs (par exemple Hermès, Dassault Systèmes, Ferrari, Microsoft, NVidia ou LVMH), si jamais un excès baissier devait arriver.
- me renforçant à petits pas au fil de l'eau, sur les belles valeurs de croissance dont les cours reviennent à des niveaux d'achat (raté de peu Hermès avec un ordre à 1680€),
- En renforçant sur des valeurs de secteurs défensifs (stratégie "barbell"), les Télécoms (Orange) ou la santé (par exemple Eli Lilly, Novo Nordisk, Essilor)

Retour sur un secteur mal aimé, les Télécoms, et son représentant français : Orange.
Kepler Cheuvreux m'apprend que :
"En Bourse, les opérateurs télécoms ont tendance à surperformer en période de ralentissement économique (bêta faible, résultats prévisibles.).
Après une belle performance depuis le début de l'année (+18%), Orange commence enfin à tirer profit de ses efforts de réduction de ses dépenses d'investissement (CAPEX), en augmentant sa génération de trésorerie.
Nous pensons que le contexte de marché difficile devrait pousser davantage d'investisseurs vers des secteurs plus défensifs et ainsi soutenir le titre au cours des prochains mois.
L'augmentation de la génération de trésorerie, qui a commencé à se matérialiser en 2023, permettra à Orange d'améliorer son bilan et par la même occasion la distribution aux actionnaires. Le montant des dépenses d'investissement rapporté aux ventes diminue (CAPEX/CA), ce qui va permettre d'augmenter les FCF sur les années à venir (+EUR 1 md attendus sur 2023-25E)"


Kepler Cheuvreux relève le secteur Telecom de Neutre à Forte Surpondération dans son allocation, et fait entrer Orange dans sa Sélection de Valeurs.
Dans le même temps, Bank of America (BofA) a rehaussé mercredi 4 octobre sa recommandation sur Orange de "sous-performance" à "acheter", tout en relevant son objectif de cours de 8,80 à 13 euros. L'opérateur de télécommunications coche toutes les cases, estime l'intermédiaire financier, qui cite des tendances concurrentielles plus favorables et des besoins d'investissement qui devraient diminuer, sans oublier une valorisation qui reste attractive.

Orange, ligne que j'ai renforcée le mois dernier, est la seconde pondération de mon portefeuille.

Les mouvements sur le portefeuille depuis 1 mois :


- J'ai allégé à 3 reprises TotalEnergies au-dessus de 62€ (il reste 20 titres en portefeuille).
- J'ai vendu les petites lignes que sont : Neurones, Esker et Teleperformance.
- J'ai pris ma PV en sortant de STMicroelectronics.

- J'ai renforcé modestement Air Liquide, Essilor, Dassault Systèmes, Pernod-Ricard, Ferrari, Kempower, Eli Lilly, Orange et NVidia.

Au sujet de NVidia :

Y investir maintenant est quelque-peu inconfortable alors que le titre s'affiche en hausse de 220% YTD.
Le sentiment des experts du domaine est sans appel, de Goldman Sachs à KeyBanc en passant par Baird Equity :
"L’entreprise restera une norme dans un avenir prévisible « compte tenu de son avantage concurrentiel et de l’urgence avec laquelle les clients développent et déploient des modèles d’IA de plus en plus complexes », a écrit Hari de Goldman dans une note.
L'amélioration des problèmes de chaîne d'approvisionnement et l'expansion des marges sont d'autres points positifs pour Nvdia (NVDA). Ces derniers devraient générer des rachats supplémentaires.
L'objectif de cours de 605 $ de l'entreprise sur le méga-titre implique un rendement potentiel de 39 %"

"03/10/2023 - Une évolution vers des unités de traitement plus chères pourrait stimuler davantage les actions de Nvidia (NASDAQ:NVDA), selon KeyBanc qui a relevé son objectif de cours sur le fabricant de semi-conducteurs de 670 $ à 750 $.
En outre, l'évolution de Nvidia vers le GPU H100, dont le prix est plus élevé (25 000 dollars) que celui de son système A100 (12 000 dollars), devrait également se traduire par une meilleure croissance de base.
"À plus long terme, nous prévoyons l'arrivée d'une capacité plus significative au deuxième semestre 24, ainsi qu'une croissance supérieure continue lorsque NVDA cherchera à faire monter en puissance son GPU de nouvelle génération, le B100, au quatrième trimestre 24 ", a noté M. Vinh (KeyBanc)."

"La demande de GPU GH200 de Nvidia (NVDA) est forte chez tous les clients, représentant un nouveau niveau de concurrence à partir de l'année prochaine tout en se révélant cannibale pour les architectures x86
", a écrit Baird dans une note."
La lame de fond que représente l'IA est tellement puissante qu'il me semble difficile de ne pas investir sur l'entreprise qui domine à 90% le secteur.
J'ai mis à profit la récente petite période de consolidation sur le titre pour ajouter 1 unité au portefeuille portant ma ligne à 22 actions.

A noter :
Début des trimestriels des entreprises
avec, dès mardi 10 octobre, la publication de son T3 par LVMH.
Compte-tenu du poids du Luxe dans l'indice parisien, il y a fort à parier que ces résultats de LVMH vont avoir un impact, peut-être non négligeable, sur le CAC 40.

Le portefeuille au 08/10/2023 : +8,07% YTD (rappel : +12,78% le mois précédent).
(Oui, je sais, c'est plutôt moche...)
Les rares contributeurs positifs à la performance sont Orange, NVidia, Ferrari et Trigano.
Les contributeurs négatifs : Tous les autres, ou presque.


2023_10_portefeuille_POAM.gif
 
Dernière modification:
Bonjour @poam5356
poam5356 a dit:
- En renforçant sur des valeurs de secteurs défensifs (stratégie "barbell"), les Télécoms (Orange) ou la santé (par exemple Eli Lilly, Novo Nordisk, Essilor)
Pas de retour au secteur consommation de base style P&G, Unilever, PepsiCo ? Échaudé par la mauvaise performance d'un Coca-cola ou Nestlé peut être ?
Je vois également un renfort, depuis le dernier point, dans le style Value via Berkshire Hathaway. Ainsi que de la pharmacie vétérinaire (à moins que ce soit du à un effet seuil puisque tu prends les grosses lignes supérieurs à 1500€).
poam5356 a dit:
Y investir maintenant est quelque-peu inconfortable alors que le titre s'affiche en hausse de 220% YTD.
Justement le titre a pris beaucoup en peu de temps (un peu comme les labos Eli Lilly/Novo Nordisk). Graphiquement ça se voit vite et bien.
Même si l'IA a de l'avenir ne serait on pas dans un FOMO Nvidia et plus largement IA. Quand vous l'achetez 280$/action et qu'elle cote 455$ 5 mois plus tard on peut se poser la question.
poam5356 a dit:
Les rares contributeurs positifs à la performance sont Orange, NVidia, Ferrari et Trigano.
Les contributeurs négatifs : Tous les autres, ou presque.
On est un peu près tous dans le même cas avec des portefeuilles qui baissent ou qui stagnent. Si je prends les miens ce sont les effet change et les dividendes qui font la performance (un peu moins vrai pour les titres US). Pour un portefeuille orienté "croissance" c'est comique et paradoxal.
Je relativise ne me disant que c'est de l'investissement très long terme.
 
Jeune_padawan a dit:
Bonjour @poam5356
Bonjour @Jeune_padawan

Jeune_padawan a dit:
Pas de retour au secteur consommation de base style P&G, Unilever, PepsiCo ? Échaudé par la mauvaise performance d'un Coca-cola ou Nestlé peut être ?
Oui, déçu par Nestlé notamment. J'avais déjà perdu mon temps, en son temps, et dans un autre domaine, avec Roche. Du coup : exit la conso de base.


Jeune_padawan a dit:
Je vois également un renfort, depuis le dernier point, dans le style Value via Berkshire Hathaway. Ainsi que de la pharmacie vétérinaire (à moins que ce soit du à un effet seuil puisque tu prends les grosses lignes supérieurs à 1500€).
Euh, ah oui, flute, j'ai oublié de les mentionner : Renfort sur Berkshire, Zoetis et Parker Hannifin.


Jeune_padawan a dit:
Justement le titre a pris beaucoup en peu de temps (un peu comme les labos Eli Lilly/Novo Nordisk). Graphiquement ça se voit vite et bien.
Même si l'IA a de l'avenir ne serait on pas dans un FOMO Nvidia et plus largement IA. Quand vous l'achetez 280$/action et qu'elle cote 455$ 5 mois plus tard on peut se poser la question.
Raison pour laquelle j'ai écrit que l'achat à ces niveaux est inconfortable.
Malgré tout, comme je l'ai déjà écrit, et comme l'a écrit Goldman Sachs récemment : "Nvidia (NASDAQ:NVDA) sera le principal « fournisseur de pelle » dans la « ruée vers l'or » de l'intelligence artificielle"
Un marché qui vaut des centaines de milliards de $.
Je ne me vois pas rester en dehors.


Jeune_padawan a dit:
Je relativise ne me disant que c'est de l'investissement très long terme.
On est en phase.
 
Bonsoir @poam5356
poam5356 a dit:
- En renforçant sur des valeurs de secteurs défensifs (stratégie "barbell"), les Télécoms (Orange) ou la santé (par exemple Eli Lilly, Novo Nordisk, Essilor)
Je viens de repenser à UNH, la compagnie d'assurance santé américaine. C'est bien défensif comme secteur, de bons cash-flows, dette maitrisée.
Je l'ai en fond de portefeuille mais complètement oublié :biggrin:. C'est qu'en regardant le graphe je me suis aperçu qu'elle reprenait de la hauteur pile au moment ou les valeurs de croissance faisaient la tête.

Elle tente une percé de sa précédent résistance (et ancien support) vers les 526$. Sur l'année c'est pas bien jolie mais elle fait le taff, style à la Air Liquide.

Qu'est ce que c'est beau la bourse, aussi bien réglée qu'une montre suisse:ROFLMAO:.
 
Bonsoir @poam5356

Merci beaucoup pour votre partage et mise à jour. Je partage complètement votre point de vue avec les risques de récession. Je trouve que les valeurs de bourse malgré des taux élevés restent bien valorisées.

Concernant votre stratégie d'avoir des actions de croissances mais aussi défensives, vous parlez d'actions tels que Orange (secteur télécom), l'énergie (avec Total) mais aussi la santé (Eli) et la conso de bases mais quid d'un secteur défensif qui a bien monté mais qui reste très porteurs avec l'instabilité actuelle. Je veux bien sûr parler des industries d'armements. Quid des belles valeurs comme Thales, BAE systems et Lockheed Martin, Raytheon qui vont devoir produire un max pour réapprovisionner le prélèvement dans les stocks US pour les livraisons à l'Ukraine ?
Tous les milliards en armement donnés à l'Ukraine devra être remplacé et c'est tout bénéf pour les entreprises US.

Pourquoi ne pas avoir renforcé ce secteur également pour les valeurs défensives ?
Merci d'avance pour votre retour !
 
Dernière modification:
Jeune_padawan a dit:
Bonsoir @poam5356
Bonsoir @Jeune_padawan

Jeune_padawan a dit:
Je viens de repenser à UNH, la compagnie d'assurance santé américaine. C'est bien défensif comme secteur, de bons cash-flows, dette maitrisée.
Oui, une belle valeur que j'ai pourtant préféré arbitrer pour Eli Lilly.

Jeune_padawan a dit:
Je l'ai en fond de portefeuille mais complètement oublié :biggrin:.
Les valeurs ennuyeuses : C'est l'idéal, ce genre de valeur que l'on oublie et qui fait son bonhomme de chemin.
Moi, c'est Air Liquide que j'oublie.
Ou encore BRKB dont je ne fais pas de suivi, et que je redécouvre de temps en temps pour voir que le titre est plus haut que la fois précédente.


Jeune_padawan a dit:
Elle tente une percé de sa précédent résistance (et ancien support) vers les 526$. Sur l'année c'est pas bien jolie mais elle fait le taff, style à la Air Liquide.
Elle aura un niveau qui va lui donner un peu de fil à retordre pour être franchi : le niveau des 554$ qui a vu le titre s'y casser les dents (étant un assureur santé, peut-être qu'UNH rembourse bien les frais dentaires), à 4 ou 5 reprises depuis le début 2022.
Pour l'instant, le titre me semble naviguer dans un range après au moins 14 années de hausse régulière et bien ordonnée. Il consolide sagement. Simple avis perso, bien sûr.

UNH_09_10_2023.gif
 
trickster a dit:
Bonsoir @poam5356
Bonsoir @trickster

trickster a dit:
mais quid d'un secteur défensif qui a bien monté mais qui reste très porteurs avec l'instabilité actuelle. Je veux bien sûr parler des industries d'armements. Quid des belles valeurs comme Thales, BAE systems et Lockheed Martin, Raytheon qui vont devoir produire un max pour réapprovisionner le prélèvement dans les stocks US pour les livraisons à l'Ukraine ?
Tous les milliards en armement donnés à l'Ukraine devra être remplacé et c'est tout bénéf pour les entreprises US.

Pourquoi ne pas avoir renforcé ce secteur également pour les valeurs défensives ?
Ah, mais c'est que valeurs de défense et valeurs défensives, ce n'est pas la même chose.
La défense, parlons plutôt de l'armement pour éviter tout quiproquo, n'est pas un secteur défensif en bourse.
Ces valeurs ont été longtemps pénalisées par les budgets restrictifs des Etats, et si aujourd'hui on parle de belles valeurs, ça n'a pas toujours été le cas.
Thalès est sur ses +hauts, mais a vu son cours divisé par 2 entre mi-2018 et octobre 2020.
Avec l'invasion de l'Ukraine, les cours ont explosé : Thalès, Rheinmetall, Hensoldt, Saab, Leonardo ont vu leur cours tripler et sont maintenant bien valorisées.
Toutes celles que je mentionne ci-dessus étaient dans mon portefeuille.
J'ai vendu parce que la valorisation reflétait la nouvelle donne sur le réarmement des Etats.
J'ai gardé Thalès, mais il manque quelques titres pour qu'il figure dans la liste que je publie (lignes > 1500€).

Sur les valeurs US d'armement, je voulais y investir... Impossible chez Degiro.
Pour l'instant, je ne vois pas vraiment la donne changer avec ce qui se passe en Israël, sauf si ça devait dégénérer à cause, notamment, des dingues iraniens.
 
poam5356 a dit:
A noter :
Début des trimestriels des entreprises
avec, dès mardi 10 octobre, la publication de son T3 par LVMH.
Compte-tenu du poids du Luxe dans l'indice parisien, il y a fort à parier que ces résultats de LVMH vont avoir un impact, peut-être non négligeable, sur le CAC 40.
Mardi 10/10 18h :
LVMH : chiffre d'affaires de 19,96 mds d'euros au 3e trimestre, contre 19,75 mds d'euros au T3 2022
Presque 1Md€ sous le consensus (20,7Mds€)... Ce qui ne va sans doute pas trop plaire au marché demain.
-2,7% après bourse actuellement.
Pas la cata, et peut-être meilleure fortune demain à 9h..
 
Bonjour, où voyez vous ces données s'ils vous plait? pour les futures
 
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