Poam : Le point sur mes portefeuilles boursiers.

emalupin84 a dit:
Enfin, ne serait-on pas à l'abri d'une surprise sortie du chapeau magique des banques centrales comme lors du covid et de leur réaction commune?
Une première surprise avec la BCE et son "nouvel instrument pour soutenir ses pays les plus endettés".
Bon, si la FED annonce une hausse de 1%, cet instrument ne pèsera pas lourd pour la tendance des marchés!
 
emalupin84 a dit:
Une première surprise avec la BCE et son "nouvel instrument pour soutenir ses pays les plus endettés".
Bon, si la FED annonce une hausse de 1%, cet instrument ne pèsera pas lourd pour la tendance des marchés!
Oui, c'est clair!
 
emalupin84 a dit:
si la FED annonce une hausse de 1%
"Théoriquement" le marché s'attend pour le moment à 0.75 % de hausse. Ce qui serait plutôt "rassurant" et ce qui permettrait peut-être une petite accalmie sur les indices.
 
Verdict ce soir....
Et pour nous nous verrons demain à l'ouverture les résultats sur la bourse.
Faut-il anticiper quelques ventes ce soir pour avoir des liquidités? Et se protéger d'une baisse importante?
 
polo88 a dit:
Verdict ce soir....
Et pour nous nous verrons demain à l'ouverture les résultats sur la bourse.
Faut-il anticiper quelques ventes ce soir pour avoir des liquidités? Et se protéger d'une baisse importante?
Je pars sur un discours lénifiant de Powell qui va ravir les investisseurs. Lesquels vont se ruer sur les actions.. Et vont refaire les comptes demain ou vendredi (journée des sorcières) pour se rendre compte qu'ils n'ont peut-être pas bien compris ses propos et se mettre alors à vendre ce qu'ils ont acheté 2 jours plus tôt!
C'est ce qui s'était passé la dernière fois.
Sauf hausse à 1% des taux, je ne vois pas trop de raison d'un gros mouvement baissier.
C'est plus des mauvaises nouvelles à venir, et non actées, qui sont de nature à faire plonger les marchés.
Vous le savez, les investisseurs ont horreur de l'imprévu.
 
Ok merci
Nous verrons ce soir et demain
Du coup je me suis fait un peu de liquidités aujourd'hui
 
poam5356 a dit:
Je pars sur un discours lénifiant de Powell qui va ravir les investisseurs. Lesquels vont se ruer sur les actions.. Et vont refaire les comptes demain ou vendredi (journée des sorcières) pour se rendre compte qu'ils n'ont peut-être pas bien compris ses propos et se mettre alors à vendre ce qu'ils ont acheté 2 jours plus tôt!
C'est ce qui s'était passé la dernière fois.
Est-ce le discours qui est "lénifiant", ou les investisseurs qui se laissent "illusionner"?
En tous les cas, bien vu: hausse ce soir (rebond technique?) ...
 
emalupin84 a dit:
Est-ce le discours qui est "lénifiant", ou les investisseurs qui se laissent "illusionner"?
Un peu des 2 ...
Les opérateurs entendent ce qu'ils veulent entendre et le discours de la FED essaie de rassurer les marchés qui s'inquiètent.
 
MAJ Juin 2022 (1/2)

Pas de quoi se réjouir.... Trop doux comme titre... C'est la cata, tout le monde aux abris


- 02/06/2022 - Jamie Dimon, patron de la banque US JP Morgan, a conseillé aux investisseurs de se préparer à un "ouragan" économique alors que l'économie fait face à une accumulation sans précédent de vents contraires.
- 03/06/2022 - John Waldron, haut dirigeant de Goldman Sachs, met en garde contre une confluence de chocs économiques sans précédent.
- 04/06/2022 - Frédéric Rollin (Pictet AM), estime que les marchés sont aujourd’hui trop optimistes sur les marges. La confiance des consommateurs est très basse, l’inflation va peser sur la demande.

Si le but était de plomber l'ambiance, c'est réussi.
Sans oublier le Covid qui fait des prolongations en Chine, et qui semble repartir à la hausse en Europe, notamment avec les nouveaux variants Ba.4 et Ba.5.

Aujourd’hui, mi-juin 2022, c’est bien simple, la visibilité est nulle.
Dans ce type de configuration, il vaut mieux ne rien faire plutôt que de tenter quoi que ce soit sur les marchés.
Investir en bourse laisse supposer que l'on est haussier sur les actions.... Une excellente idée, sauf si on a de bonnes raisons de penser qu'une récession est imminente.

Au sein des grands mouvements qui agitent les actifs financiers, ce qui nous pend au nez (récession ou la stagflation) est le pire qu'il puisse arriver en bourse puisque là, tous les actifs financiers vont baisser, les actions comme les obligations.
Sur les obligations, c'est déjà fait. Il me semble avoir lu que jamais un tel mouvement haussier n'a été enregistré sur les taux en aussi peu de temps.
Par exemple : Un placement fait sur un ETF obligations US de maturités longues est aujourd'hui perdant de 33% depuis le 1er janvier.
Les actions en prennent le chemin : -16% YTD sur un ETF Monde ou -18,50% sur le CAC 40.
Les investisseurs sont clairement passés en mode récession.
Or, dans ce contexte, tous les secteurs baissent : Valeurs de croissance, cycliques ou value, point de salut.

Pire même, Bridgwater, le plus grand fonds spéculatif au monde, vient de shorter les marchés européens à coup de milliards.
Ses cibles principales : ASML Holding, TotalEnergies, Sanofi, Allianz ou de nombreuses banques, dont Banco Santander, la BNP ou Intesa Sanpaolo.

La nervosité commence à être palpable sur les marchés avec des sorties du marché pour certains, ou des couvertures de portefeuilles prises par d'autres.
C'est ce que traduit ce graphique qui est le ratio Put/Call sur les options sur actions négociées sur le CBOE (Chicago Board Options Exchange).
Le rapport Put par rapport aux Call est en augmentation. Ce qui peut se traduire par la mise en place de couvertures de portefeuilles... Et par un sentiment négatif croissant de la part des intervenants sur les marchés.

2022_06_CBOE_ratio_Put_Call.gif



Comment en est-on arrivé là ?
Les racines de l'actuelle flambée d'inflation mondiale remontent au début de la pandémie de Covid-19, lorsqu'il y avait un grand déséquilibre entre l'offre et la demande de biens.
L'économie mondiale s'est fortement contractée au cours du premier semestre 2020 alors que les blocages s'installaient.
Les nombreux plans de relance ont provoqué un afflux de demandes vers le secteur des biens alors que la majeure partie de l'économie mondiale étant fermée. Par exemple, les ventes au détail aux États-Unis ont augmenté de 20 % en un an.
Les tensions sur la production, amplifiées par l'arrêt des transports, ont entraîné un allongement des délais et une hausse des prix.
Cette hausse des prix se trouve amplifiée par une crise de l'énergie et des matières premières du fait de la guerre en Ukraine.
Certains l'oublient, alors il est bon de rappeler :
Les conflits armés n’ont pas d’impact durable et significatif sur les marchés, sauf lorsqu’ils conduisent à une crise énergétique.

Il est probable que la hausse de l'inflation ne se calmera pas prochainement, contrairement aux prévisions des grands argentiers.
- Les goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement sont susceptibles de persister pendant un certain temps en raison de la politique chinoise du zéro-covid.
- La crise de l'énergie provoquée par le guerre en Ukraine ne va pas s'arrêter de sitôt.
- La transition énergétique, pour ne plus dépendre de la Russie pour nos approvisionnements, et pour atteindre les objectifs environnementaux, est synonyme d'énergie bien plus chère que ce que nous avons connu ces dernières années.
- La relocalisation et la déglobalisation auront un coût.

On peut s'interroger sur la perception que peuvent avoir les banques centrales et les entreprises sur l'environnement économique et sur l'inflation.
Lors de sa dernière réunion (15/06/2022), la FED a remonté ses taux directeurs de 75 points de base.
Elle prévoit, dans ses projections économiques, une baisse de l'inflation à 5,2 % d'ici la fin de 2022.
Revenir à 5,2% en fin d'année a de quoi laisser pensif.
Des spécialistes du marché obligataire estime que "si nous terminons l’année à 6,5%-7% d’inflation aux Etats-Unis, nous serons déjà satisfaits."
L'indice US des prix à la consommation (CPI), est à +8,6% en mai et pourrait s'améliorer mécaniquement en juin à cause d'une base de comparaison élevée en juin 2021.
Les marchés y verront sans doute les effets de l'action de la FED dans cette baisse, et imagineront, dans le grand élan de légèreté qui les caractérise parfois, une pause dans les hausses de taux dès la rentrée. Ce qui favorisaerait, n'en doutons pas, une remontée des indices en début d'été.
C'est alors que viendront 2 mois estivaux qui vont mettre à mal la quiétude des investisseurs partis en vacances.
Mois à mois (MoM), le CPI était bas à la même époque 2021 : juillet 2021 était à +0,5% et août 2021 à +0,3%
Le CPI annuel (YoY) pourrait donc remonter sensiblement au cours des 2 mois d'été... Augurant mal d'une rentrée 2022 sur les marchés.

"Nous n'avons jamais connu de période où l'inflation a baissé de plus de 2% sans récession", a déclaré Scott Minderd de Guggenheim.
"Donc, si ces chiffres sont réels et que c'est ce qui va se passer, nous sommes destinés à une récession."

Les grandes institutions internationales ont déjà commencé à réviser leurs prévisions.
Exemple avec la Banque Mondiale qui vient de réduire ses perspectives pour la conjoncture mondiale, tablant sur une hausse de 2,9% pour l’année en cours, contre un taux de 4,1% en janvier.
Quant aux entreprises, les résultats du dernier trimestre ont été généralement bons et bénéficiaient d'une base de comparaison avantageuse sur le T1 2021.
Si quelques-unes commencent déjà à subir les effets d'une baisse de demande à cause de l'inflation, bien peu envisagent une baisse d'activité dans leurs prévisions.
Des entreprises comme Walmart, Target, Microsoft, Nvidia, Netflix, ou Tesla, entre autres, ont annoncés des résultats en retrait.
Tesco, le plus grand détaillant britannique, vient de déclarer (17/06/2022), qu'il voyait les premiers signes d'un changement de comportement de sa clientèle en raison des pressions inflationnistes qui rendent l'environnement du marché "incroyablement difficile".
Il est probable que le T2 ne laisse pas encore totalement transparaître la crise qui arrive.

Mais ensuite ?
L'effet de l'inflation et la hausse des taux vont peser sur l'activité des entreprises et une révision des prévisions de bénéfices risque de voir le jour. C'est inévitable.
Les PER qui ont baissé avec la baisse récente des marchés vont remonter du fait de l'anticipation de baisse des bénéfices des entreprises. Ce qui pourrait entrainer la dernière (j'espère) grande vague baissière sur les marchés.

Le PER moyen à long terme du S&P 500 est à 15,97x. Actuellement, il est à 18,57x
Malgré la baisse du marché, il reste supérieur à sa moyenne historique. Mais si l'activité économique décroît ces prochains trimestres, ce PER pourrait remonter au-dessus de 20x.
Ce qui laisse une marge de baisse non négligeable en cas de récession.
C'est la crainte des investisseurs aujourd'hui.

Je vous l'avais dit... L'ambiance est plombée !
 
Dernière modification:
MAJ Juin 2022 (2/2)

Que faire ?
Je suis complètement sorti de la tech depuis un moment déjà.
J'ai arbitré des valeurs fortement valorisées vers la Value et des défensives comme les valeurs de la santé.
Je ne peux pas dire que c'est une réussite !
La value et la pharma ont souvent de faibles bêta : Elles affichent une volatilité bien moindre que le marché.
C'est réconfortant de voir ces titres baisser de seulement 0,5% quand le CAC perd 2%.
Malgré tout, elles affichent quand même des performances négatives, et si elles montent, elles ne montent pas suffisamment pour compenser les fortes baisses de quelques autres titres du portefeuille.

Si la hausse de l'inflation était soutenable (2 à 3%) et due à une activité économique dynamique, les investisseurs arbitreraient en bon ordre les actions fortement valorisées vers les cycliques, puis vers les défensives que sont utilities, conso de base et santé.

Dans la situation actuelle de dérapage inflationniste résultant de la conjonction Covid + guerre en Ukraine, les banques centrales ont trop attendu et devront sans doute relever fortement les taux avec une forte probabilité de provoquer une récession.
Dans ce cas de figure, il n'y a plus de secteur à privilégier : Tout devrait baisser.

Sur les 30 derniers jours, seulement 5 actions du portefeuille sont en hausse pour 27 en baisse :
Equinor (énergie), Rheinmetall (défense), EDP Renovaveis (utilities), Eli Lilly (santé), et Shop Apotheke (santé)
On retrouve bien les secteurs défensifs que sont l'énergie, les utilities ou la santé.
Néanmoins la meilleure performance est à mettre au compte de Rheinmetall (+11,65%). Une valeur de la défense, et non pas une valeur défensive, dont on comprend facilement quelles sont les raisons de sa hausse.

Sur les valeurs défensives, la meilleure perf sur 1 mois revient à Equinor avec +8,76%. Les 3 autres affichent une petite hausse allant de +1,62% à +3,19%

On a beau m'expliquer que, historiquement, le secteur de la santé figure parmi les moins sensibles aux cycles économiques. Moins sensible ne signifie pas pour autant une protection contre la baisse.
Je note que l'ETF que j'ai mis en portefeuille, le Lyxor Stoxx Europe 600 Health affiche une piètre performance de -4,79% sur 30 jours. UnitedHealth baisse de 5,54%. Eli Lilly est dans le vert sur les 30 derniers jours, mais si modestement (+1,62%), qu'il n'y a pas vraiment de quoi s'en satisfaire.

S'il n'y a pas de récession, probablement que les niveaux actuels des marchés constituent une bonne base de rebond.
Il ne reste pas moins vrai qu'un faisceau concordant de signaux négatifs donne beaucoup de consistance aux craintes affichées par les tenants d'une récession à venir.

En ce qui me concerne, un seul objectif à CT : Augmenter les liquidités parce que je pense que l'on n'échappera pas à une récession.
Comme je l'avais annoncé en mai "Je vais continuer les dégagements ces prochaines semaines", j'ai continué à sortir des actions.
Le poste liquidités est maintenant à 60K€ (21% du portefeuille).

Je vais poursuivre dans cette voie :
- Par suppression de petites lignes qui n'apportent rien au portefeuille.
- Par prises de profits sur des phases de reprises des marchés.
- Par réduction ou suppression de lignes cycliques qui souffriront en cas de récession.
- Je me garde quand même la possibilité de faire des achats sur des valeurs du portefeuille qui seraient en baisse et pour lesquelles je souhaiterais abaisser le PRU.


Au 18/06/2022, le portefeuille affiche une perf YTD de -16,60%


Répartition sectorielle :


2022_06_camembert_portefeuille_POAM.gif




Le portefeuille au 18/06/2022 (positions > 1500€) :

2022_06_portefeuille_POAM.gif
 
Merci Poam.
Quand on parle de récession, a t-on une idée de la durée ? Est-ce une question de mois / année / décennie ?

Cela rejoint ma question principale : sur du long terme (20 ans) est-ce que l’etat actuel est une opportunité ou un risque élevé même pour cet horizon ?


(Personnellement, je suis une bête stratégie DCA, à défaut de savoir faire mieux)

Merci encore.
 
Merci pour cette analyse clairvoyante, précise et "optimiste".
J'ai plusieurs fois partagé sur le forum mon étonnement quant à "l'aveuglement" de marchés qui montaient quand le ciel s'assombrissait de lourds nuages.
Liquidités à 50% et la moindre remontée boursière est synonyme pour mon portefeuille de prise de bénéfices ou de fermeture de petites lignes.
Effectivement, grands et petits, forts et fragiles risquent d'être sacrément secoués dans les mois à venir.
Ainsi va la bourse.
 
Merci @Poam pour cette analyse stratégique bien appréciée.
Un petit clin d'oeil à l'appréciation de Marc Touati (cf file CAC 40) il y a qq jours, qu'on jugeait pessimiste mais pas si faux pour cette fois ;)
 
DB10 a dit:
Quand on parle de récession, a t-on une idée de la durée ? Est-ce une question de mois / année / décennie ?
Non, impossible à prédire, mais :
1- Il n'y en aura peut-être pas.
2- Elle devrait être de courte durée parce que la FED va immédiatement partir dans une phase de baisse des taux.. Et les marchés vont pulser grave!

La durée dépend de la gravité de la crise. Celle de 2008 ayant été particulièrement grave.
On notera que les banques centrales sont bien plus réactives depuis 2008, et agissent au moindre risque... Sauf que Powell (et Lagarde) nous a mené en bateau avec son inflation transitoire.

Les dernières récessions aux Etats-Unis :

2022_04_10_ans_et_2_ans_US_ecart_et_recession.gif


DB10 a dit:
Cela rejoint ma question principale : sur du long terme (20 ans) est-ce que l’etat actuel est une opportunité ou un risque élevé même pour cet horizon ?
Pour moi, il y a un risque à CT. L'opportunité serait 500 points plus bas.
A horizon 20 ans, les marchés seront bien plus haut.
 
Bonjour Poam,


Qu'en pensez vous de vos positions sur :
- Sartorius
- Hermès
- Total énergies


Est ce que vous pensez alléger également ces actions ? 😁
 
lebadeil a dit:
Merci @Poam pour cette analyse stratégique bien appréciée.
Un petit clin d'oeil à l'appréciation de Marc Touati (cf file CAC 40) il y a qq jours, qu'on jugeait pessimiste mais pas si faux pour cette fois ;)
Le pb de marc Touati est qu'il est pessimiste par nature et annonce l'apocalypse à chaque fois qu'il sort un bouquin, c'est à dire 2 fois par an.
Ceci dit, la récession n'est pas encore là, mais le risque existe, il ne faut pas le mésestimer!
 
Bonjour @poam5356

Belle présentation :D
Cela doit vous prendre beaucoup de temps à rédiger ?
poam5356 a dit:
Au sein des grands mouvements qui agitent les actifs financiers, ce qui nous pend au nez (récession ou la stagflation) est le pire qu'il puisse arriver en bourse puisque là, tous les actifs financiers vont baisser, les actions comme les obligations.
Entre la récession et la stagflation, historiquement la seconde est pire que la première. Car la récession généralement fait fortement baisser l'inflation alors que la stagflation est un cercle vicieux difficile à arrêter.

Je rajouterai un autre point à surveiller dans ce bazar général : le spread de taux des obligations des pays de la zone €
Taux de différents pays de la zone € en UT Semaine : Allemagne en noir, France en bleu, Italie en vert et Grèce en bleu clair. Échelle standard
1655630819902.png

Ci-dessous les spread (écart) de taux en UT Semaine avec le 10 ans allemand en référence. Attention on parle ici en point de base et non en %.
France ne bleu, Italie en vert et Portugal en rouge

1655630928017.png
 
Sm1le22 a dit:
Qu'en pensez vous de vos positions sur :
- Sartorius
- Hermès
- Total énergies

Est ce que vous pensez alléger également ces actions ? 😁
Bonjour @Sm1le22
J'ai réduit la position sur Hermès qui était bien plus importante il y a quelques mois.
Je n'y touche plus et je surveille pour recommencer à investir sur le titre.
C'est un peu embêtant parce que, à moins de 1000€, c'est tentant de renforcer. Mais je crois que c'est encore trop tôt.
Sartorius : 3ème ligne du portefeuille. Je ne réduis pas, et je ne renforce pas, sauf en cas d'excès baissier.
Idem pour Air Liquide pour qui j'ai toujours le dividende en attente de réinvestissement.

Même si j'allège fort l'ensemble du portefeuille, j'ai renforcé Alfen tout récemment à 87€.
La fin annoncée des moteurs thermiques pour 2035 renforce considérablement (à mon avis) l'attrait pour une boite comme Alfen.
Quant à Total : On est dans une crise de l'énergie... Je serais plus dans le renforcement sur consolidation que sur vente du titre. Le marché du pétrole vient de connaître une baisse assez forte, -5 ou -6% sur Brent et WTI.
La crainte de récession y est pour beaucoup. Pourtant, les incertitudes sur la reprise de la production pétrolière en Libye, en Iran et au Venezuela et le manque d'infrastructures énergétiques doivent soutenir durablement des cours élevés du pétrole. Donc? Je conserve et renforce sur repli.
 
Jeune_padawan a dit:
Bonjour @poam5356

Belle présentation :D
Cela doit vous prendre beaucoup de temps à rédiger ?
Oui.... Bien plus que de gérer le portefeuille.
J'accumule des petites notes surles actus qui attirent mon attention tout au long du mois, et je fais le tri pour faire le rapport mensuel.
Le problème est d'avoir trop de notes, comme actuellement, à cause d'une actu débordante. J'ai alors du mal à m'y retrouver et à condenser tout ça pour faire sortir ce qui m'intéresse le plus à ce moment du mois.

Jeune_padawan a dit:
Entre la récession et la stagflation, historiquement la seconde est pire que la première. Car la récession généralement fait fortement baisser l'inflation alors que la stagflation est un cercle vicieux difficile à arrêter.
Oui, c'est juste... On va vers une stagflation avec une inflation débordante et une activité en baisse avec l'action de la FED.

Jeune_padawan a dit:
Je rajouterai un autre point à surveiller dans ce bazar général : le spread de taux des obligations des pays de la zone €
Taux de différents pays de la zone € en UT Semaine : Allemagne en noir, France en bleu, Italie en vert et Grèce en bleu clair. Échelle standard
C'est ce qu'ils appellent pudiquement la fragmentation!
Quelques fonds vautours pourraient tenter de s'en prendre au marché de taux des pays périphériques. AU point où on en est!! Il ne manquerait plus que ça.
 
@Poam,
Je dois reconnaitre que je suis épaté par ton travail de synthèse. C'est du beau boulot ! (y)
Pas de langue de bois, annonces claires, analyses étayées, c'est un vrai plaisir à lire.
Bravo à toi.
 
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