poam5356
Modérateur
Staff MoneyVox
Marrant de voir comment la relique barbare, l'or, semble nous faire un pied de nez en ces temps bien incertains.
S'il faut le rappeler, avant le 15 août 1971, les monnaies étaient liées au dollar, lui-même convertible en or à un taux fixe de 35 dollars l’once.
Cette décision, connue sous le nom de "Nixon Shock", du nom du président US d'alors, met fin au système de Bretton Woods établi en 1944.
Avant 1971, chaque dollar en circulation était lié à quelque chose de réel et de tangible. 35 dollars pouvaient être échangés contre une once d’or.
Après ce 15 août 1971, les États-Unis ont échangé leur discipline budgétaire contre un taux de change flottant et ont commencé à dépenser sans compter.
Ben oui, c'était bien plus facile de faire tourner la planche à billet sans être obligé d'avoir la contrepartie en or physique.
Et ils ne s'en sont pas privés !!!

Le déficit est aujourd'hui abyssal. Et ils ne sont pas les seuls, la planète en a usé et abusé.
En 2025, la dette mondiale atteindra un niveau record de plus de 300 000 Mds$.
Les États sont surendettés, je ne vous fais pas le dessin pour la France.
Les ménages aussi le sont et la dette des Américains grimpe parce qu'ils empruntent pour investir en bourse, pour que la fête continue.
La dette de marge, c’est-à-dire l’argent que les investisseurs empruntent à leurs courtiers pour spéculer, a atteint le chiffre record de 1000 Mds$ (trillion sur le graphique ci-dessous), soit une hausse de près de 33 % par rapport à l’année dernière.
C'est vrai que la fête continue puisque tout monte alors que tout part en vrille partout dans le monde.
Le retour en grâce de l'or est à chercher dans cette accumulation de dettes parce que, un jour, tout ceci finira mal. Et dans ce cas là, un actif tangible comme l'est l'or physique aura sa revanche.
A mon avis, l'or jeté aux oubliettes en 1971 commence déjà à entrevoir sa revanche.
Les banques centrales en achètent, ainsi que les plus avisés, à commencer par les institutionnels et autres fonds de pension. Les particuliers commencent à s'y mettre. Lire cette file le montre clairement.

S'il faut le rappeler, avant le 15 août 1971, les monnaies étaient liées au dollar, lui-même convertible en or à un taux fixe de 35 dollars l’once.
Cette décision, connue sous le nom de "Nixon Shock", du nom du président US d'alors, met fin au système de Bretton Woods établi en 1944.
Avant 1971, chaque dollar en circulation était lié à quelque chose de réel et de tangible. 35 dollars pouvaient être échangés contre une once d’or.
Après ce 15 août 1971, les États-Unis ont échangé leur discipline budgétaire contre un taux de change flottant et ont commencé à dépenser sans compter.
Ben oui, c'était bien plus facile de faire tourner la planche à billet sans être obligé d'avoir la contrepartie en or physique.
Et ils ne s'en sont pas privés !!!

Le déficit est aujourd'hui abyssal. Et ils ne sont pas les seuls, la planète en a usé et abusé.
En 2025, la dette mondiale atteindra un niveau record de plus de 300 000 Mds$.
Les États sont surendettés, je ne vous fais pas le dessin pour la France.
Les ménages aussi le sont et la dette des Américains grimpe parce qu'ils empruntent pour investir en bourse, pour que la fête continue.
La dette de marge, c’est-à-dire l’argent que les investisseurs empruntent à leurs courtiers pour spéculer, a atteint le chiffre record de 1000 Mds$ (trillion sur le graphique ci-dessous), soit une hausse de près de 33 % par rapport à l’année dernière.
C'est vrai que la fête continue puisque tout monte alors que tout part en vrille partout dans le monde.
Le retour en grâce de l'or est à chercher dans cette accumulation de dettes parce que, un jour, tout ceci finira mal. Et dans ce cas là, un actif tangible comme l'est l'or physique aura sa revanche.
A mon avis, l'or jeté aux oubliettes en 1971 commence déjà à entrevoir sa revanche.
Les banques centrales en achètent, ainsi que les plus avisés, à commencer par les institutionnels et autres fonds de pension. Les particuliers commencent à s'y mettre. Lire cette file le montre clairement.
