JMV
Contributeur régulier
Sans a dit:Quant aux retraités, ils peuvent se mobiliser, ça ne sert à rien, puisque ça n'a aucune conséquence !
La réalité montre pourtant le contraire. Jamais un électorat n'aura été autant favorisé. Exempté de tout effort significatif.
Sans a dit:Là pas d'accord du tout, les retraités c'est vrai n'apportent plus, ou plutôt moins de "valeur ajoutée" à l'économie, puisque au sens economique ils sont "inactifs", mais ne serait ce qu'au niveau consommation, et pas essentiellement pour eux, mais pour aider, soutenir leurs descendants, si les retraités diminuent ou arrêtent de consommer, par choix (façon comme une autre d'exprimer son mécontentement) ou par obligation ( perte de pouvoir d'achat causé par une diminution de pensions ou même augmentation des dépenses contraintes etc...) ça va faire mal , très mal !
Et c'est vous, les actifs qui allaient en subir les conséquences
J'éviterai de paraphraser ou de plagier en citant directement Redressement des finances publiques et investissements d’avenir : comment mieux répartir l’effort entre les générations [lien réservé abonné]
( fondation Jean Jaurès, Penser pour agir , 16/01/2025 )
Ce déséquilibre est doublement néfaste pour la justice sociale. D’un point de vue intergénérationnel, il favorise les plus aisés déjà installés au détriment des plus défavorisés des générations plus récentes. D’un point de vue intragénérationnel, il nuit à l’idéal méritocratique en renforçant le poids de l’héritage, qui représente aujourd’hui en moyenne 60% du patrimoine total d’un individu, contre 35% au début des années 1970.
Mais il est également particulièrement inefficace économiquement :
- d’abord, parce qu’il dégrade les perspectives de croissance à court et moyen terme : la concentration du patrimoine entre les mains des plus âgés augmente la part de capital improductif, et la déformation du partage du revenu national en leur faveur réduit la consommation agrégée, en raison de la plus faible propension à consommer des retraités par rapport aux actifs
- ensuite, parce que les contributions sociales et fiscales élevées nécessaires au financement du système de retraite, qui reposent majoritairement sur le travail, dégradent les perspectives des actifs
- enfin, parce que la part croissante des dépenses publiques dédiée à la protection sociale des plus âgés, notamment les plus aisés d’entre eux, empêche la France d’engager les investissements nécessaires au redressement de la croissance potentielle et à la transition écologique, et ce faisant prive la société de sa capacité de projection dans l’avenir