LVMH Moët Hennessy Vuiton - FR0000121014 MC

MacroBam a dit:
Ce qui me donne vraiment à réfléchir c'est la dépendance du luxe au marché chinois. Le gouvernement chinois n'acceptera peut-être pas pour toujours que le secteur du luxe échappe aux entreprises chinoises.
Relativisons, les sommes sont importantes pour nos entreprises, mais, vu de Chine, c'est une goutte d'eau :
Le marché du luxe en Chine, c'est 44Mds€ en 2020. Les importations chinoises, c'est 2100Mds$ en 2018.. Pas trouvé plus récent.
On serait plutôt sur un risque idéologique. C'est ce que vous écrivez à la fin de votre post.
De nombreux autres secteurs seraient aussi concernés à terme. Mais là, c'est une autre histoire!

 
Quelques larges extraits d'un article lu ce midi sur le site allnews.ch :

Le luxe est-il abordable?
(Stéphanie Rheinboldt, Investment Analyst chez Atlantic Financial Group)

"Très dépendant de la Chine, le secteur devrait rester volatil, le temps que l’incertitude quant aux mesures qui seront adoptées soit levée.

Xi Jinping a communiqué, début août, sur un programme destiné à mieux répartir les richesses du pays. Plutôt que d'être égalitaire, le terme fait référence à l'aisance partagée par tous, tant sur le plan matériel que culturel.
Cette dernière annonce ne pouvait plus mal tomber, alors que les cas de COVID-19 augmentent à nouveau en Chine et que les ventes de détail ralentissent.

Les mesures gouvernementales pourraient-elles entamer un nouveau cycle de sous-performance pour le secteur du luxe, dont la Chine représente maintenant près de 40% des ventes?

Fin 2013, Xi Jinping, introduit des mesures concrètes pour lutter contre la corruption suite à l’exposition médiatique de fonctionnaires portant des articles de marques de luxe européennes de manière ostentatoire.
Après ces annonces, le secteur du luxe est resté en berne jusqu’à fin 2016. Cependant, l’amplitude de la correction est restée faible, inférieure à -17% entre le plus haut de fin 2013 et le plus bas de juin 2016.

Le secteur a montré maintes fois sa résilience, que ce soit pendant la crise du COVID-19 ou la crise financière de 2008 et l’éclatement de la bulle internet en 2001.
Lors des deux dernières crises, les revenus ont à peine flanché et les bilans sont restés intacts. Avec la crise du COVID, la mise à l’arrêt de l’économie, la fermeture des magasins, les ventes se sont reportées via des sites en ligne. Le secteur du luxe, comme beaucoup d’autres secteurs, a bénéficié de l’essor d’internet. Cette accélération digitale lui a permis d’approcher de nouveaux consommateurs plus jeunes, sensibles à l’image qu’ils projettent.

Après le confinement, les Chinois se sont rués sur les produits de luxe dans le but de se faire plaisir. On a assisté à des comportements similaires en Europe et aux Etats-Unis, où les consommateurs avaient des moyens financiers plus élevés grâce aux économies accumulées pendant la pandémie.

Le volume des ventes de produits de luxe est hautement corrélé à la croissance du PIB. La réouverture de l’économie et la reprise des voyages devraient contribuer très positivement à la croissance du secteur.
Le secteur du luxe bénéficie également de l’émergence d’une classe moyenne fortunée en Asie, désireuse d’afficher sa réussite sociale.
Si le gouvernement chinois décide de taxer plus fortement les ménages aisés, la consommation de produits de luxe pourrait ralentir. Cependant celle-ci pourrait être compensée par une croissance plus forte de la classe moyenne ayant un niveau de vie suffisant pour acheter des articles de marques.

La digitalisation de l’économie, accélérée avec la crise du COVID-19, sera aussi source de croissance pour le secteur du luxe.
Les jeunes générations, millénials et génération Z, sont déjà souvent présentes dans le metaverse et sensibles au marketing digital. Elles semblent également plus attirées par les produits de luxe, pour l’expérience qu’ils procurent. De plus, la «premiumisation» des produits et leur prix élevé, loin de les rebuter, les rassurent sur la qualité de ces produits.

La politique de «prospérité commune» a jeté un trouble sur une industrie en pleine expansion, qui escomptait déjà une croissance forte tirée par le marché chinois.
Comme pour les autres secteurs affectés par l’autoritarisme de Xi Jinping et ses choix politiques, le luxe risque de subir le même sort que les plateformes en ligne, les jeux video ou les compagnies de cours de soutien scolaire.
Ces déclarations vont certainement encourager les compagnies européennes à revoir leur stratégie marketing et leur positionnement vis-à-vis de la Chine. La recherche de nouveaux débouchés pourrait se faire plus pressante.
Il est difficile de calculer dès à présent l’impact des mesures fiscales qui seront appliquées en Chine. Les effets d’annonce pourraient faire baisser davantage les multiples de valorisation encore très généreux malgré la correction de la semaine passée.

Le secteur devrait rester volatil encore plusieurs semaines voire plusieurs mois, le temps que l’incertitude quant aux mesures concrètes qui seront adoptées soit levée. Comme on l’a vu lors du programme anti-corruption, les revenus du secteur pourraient stagner quelque temps. Si la «prospérité commune» permet à un plus grand nombre l’accès aux produits de luxe sans toutefois peser sur la consommation des plus riches, alors le secteur du luxe pourrait encore une fois sortir son épingle du jeu..."
 
poam5356 a dit:
Quelques larges extraits d'un article lu ce midi sur le site allnews.ch :

Le luxe est-il abordable?
(Stéphanie Rheinboldt, Investment Analyst chez Atlantic Financial Group)

"Très dépendant de la Chine, le secteur devrait rester volatil, le temps que l’incertitude quant aux mesures qui seront adoptées soit levée.

Xi Jinping a communiqué, début août, sur un programme destiné à mieux répartir les richesses du pays. Plutôt que d'être égalitaire, le terme fait référence à l'aisance partagée par tous, tant sur le plan matériel que culturel.
Cette dernière annonce ne pouvait plus mal tomber, alors que les cas de COVID-19 augmentent à nouveau en Chine et que les ventes de détail ralentissent.

Les mesures gouvernementales pourraient-elles entamer un nouveau cycle de sous-performance pour le secteur du luxe, dont la Chine représente maintenant près de 40% des ventes?

Fin 2013, Xi Jinping, introduit des mesures concrètes pour lutter contre la corruption suite à l’exposition médiatique de fonctionnaires portant des articles de marques de luxe européennes de manière ostentatoire.
Après ces annonces, le secteur du luxe est resté en berne jusqu’à fin 2016. Cependant, l’amplitude de la correction est restée faible, inférieure à -17% entre le plus haut de fin 2013 et le plus bas de juin 2016.

Le secteur a montré maintes fois sa résilience, que ce soit pendant la crise du COVID-19 ou la crise financière de 2008 et l’éclatement de la bulle internet en 2001.
Lors des deux dernières crises, les revenus ont à peine flanché et les bilans sont restés intacts. Avec la crise du COVID, la mise à l’arrêt de l’économie, la fermeture des magasins, les ventes se sont reportées via des sites en ligne. Le secteur du luxe, comme beaucoup d’autres secteurs, a bénéficié de l’essor d’internet. Cette accélération digitale lui a permis d’approcher de nouveaux consommateurs plus jeunes, sensibles à l’image qu’ils projettent.

Après le confinement, les Chinois se sont rués sur les produits de luxe dans le but de se faire plaisir. On a assisté à des comportements similaires en Europe et aux Etats-Unis, où les consommateurs avaient des moyens financiers plus élevés grâce aux économies accumulées pendant la pandémie.

Le volume des ventes de produits de luxe est hautement corrélé à la croissance du PIB. La réouverture de l’économie et la reprise des voyages devraient contribuer très positivement à la croissance du secteur.
Le secteur du luxe bénéficie également de l’émergence d’une classe moyenne fortunée en Asie, désireuse d’afficher sa réussite sociale.
Si le gouvernement chinois décide de taxer plus fortement les ménages aisés, la consommation de produits de luxe pourrait ralentir. Cependant celle-ci pourrait être compensée par une croissance plus forte de la classe moyenne ayant un niveau de vie suffisant pour acheter des articles de marques.

La digitalisation de l’économie, accélérée avec la crise du COVID-19, sera aussi source de croissance pour le secteur du luxe.
Les jeunes générations, millénials et génération Z, sont déjà souvent présentes dans le metaverse et sensibles au marketing digital. Elles semblent également plus attirées par les produits de luxe, pour l’expérience qu’ils procurent. De plus, la «premiumisation» des produits et leur prix élevé, loin de les rebuter, les rassurent sur la qualité de ces produits.

La politique de «prospérité commune» a jeté un trouble sur une industrie en pleine expansion, qui escomptait déjà une croissance forte tirée par le marché chinois.
Comme pour les autres secteurs affectés par l’autoritarisme de Xi Jinping et ses choix politiques, le luxe risque de subir le même sort que les plateformes en ligne, les jeux video ou les compagnies de cours de soutien scolaire.
Ces déclarations vont certainement encourager les compagnies européennes à revoir leur stratégie marketing et leur positionnement vis-à-vis de la Chine. La recherche de nouveaux débouchés pourrait se faire plus pressante.
Il est difficile de calculer dès à présent l’impact des mesures fiscales qui seront appliquées en Chine. Les effets d’annonce pourraient faire baisser davantage les multiples de valorisation encore très généreux malgré la correction de la semaine passée.

Le secteur devrait rester volatil encore plusieurs semaines voire plusieurs mois, le temps que l’incertitude quant aux mesures concrètes qui seront adoptées soit levée. Comme on l’a vu lors du programme anti-corruption, les revenus du secteur pourraient stagner quelque temps. Si la «prospérité commune» permet à un plus grand nombre l’accès aux produits de luxe sans toutefois peser sur la consommation des plus riches, alors le secteur du luxe pourrait encore une fois sortir son épingle du jeu..."
Waouh encore des infos intéressantes ! Un immense merci pour le temps que vous prenez pour répondre patiemment et en détail à chaque fois à mes questionnements (et à ceux des autres forumeurs !). C'est vraiment un plaisir et une chance de vous avoir sur le forum.
 
MacroBam a dit:
Waouh encore des infos intéressantes ! Un immense merci pour le temps que vous prenez pour répondre patiemment et en détail à chaque fois à mes questionnements (et à ceux des autres forumeurs !). C'est vraiment un plaisir et une chance de vous avoir sur le forum.
Berci Meaucoup... (y)
 
"Tous les secteurs d’activité de nos métiers sont concernés : vins et spiritueux, parfums et cosmétiques, montres et joaillerie, mode et maroquinerie, distribution sélective. Et entretiennent des relations étroites à la nature : il n’y a pas de champagne sans vignoble, pas de haute couture sans coton ou soie, pas de parfum sans espèces végétales", souligne l’administrateur de LVMH, Antoine Arnault, dans une tribune. Dans ce sillage, le numéro un du luxe ambitionne de neutraliser son impact sur la biodiversité d’ici 2030.

Suite au congrès mondial pour la nature ; l'effondrement de la biodiversité est une menace pour les entreprises.

Lien vers l'article [lien réservé abonné]
 
"Faut-il encore investir dans le luxe ?

Les planètes ne sont plus alignées pour le luxe : la demande décélère, les spécificités des maisons s’érodent et les valorisations en Bourse sont encore très hautes. Tout cela paraît peu soutenable et il est probable que le marché adapte ses positions en fonction de la nouvelle réalité du secteur. En outre, dans le cas de l’action LVMH par exemple, la configuration technique est en faveur d’une baisse. 2021 semble bien être une année pivot pour le secteur du luxe."

Lien Café de la Bourse [lien réservé abonné]


Article pas très optimiste pour le secteur du luxe, qu'en pensez vous ?

Vous gardez vos positions ?
 
Milvus a dit:
"Faut-il encore investir dans le luxe ?

Les planètes ne sont plus alignées pour le luxe : la demande décélère, les spécificités des maisons s’érodent et les valorisations en Bourse sont encore très hautes. Tout cela paraît peu soutenable et il est probable que le marché adapte ses positions en fonction de la nouvelle réalité du secteur. En outre, dans le cas de l’action LVMH par exemple, la configuration technique est en faveur d’une baisse. 2021 semble bien être une année pivot pour le secteur du luxe."

Lien Café de la Bourse [lien réservé abonné]


Article pas très optimiste pour le secteur du luxe, qu'en pensez vous ?

Vous gardez vos positions ?
Bonjour je suis novice en bourse, et j’apprends beaucoup des plus expérimenté comme Maître Poam ou Tubair par exemple.
Pour le Luxe j’ai l’impression que le secteur est monté très haut et que les investisseurs vont partir dans d’autres secteurs, de plus le problème avec la Chine ne va pas aider .
Investi sur Hermès et LVMH je garde mes positions et observe ceux qui va se passer ces prochains mois .
Bonne journée.
 
Krypto a dit:
Bonjour je suis novice en bourse, et j’apprends beaucoup des plus expérimenté comme Maître Poam ou Tubair par exemple.
Pour le Luxe j’ai l’impression que le secteur est monté très haut et que les investisseurs vont partir dans d’autres secteurs, de plus le problème avec la Chine ne va pas aider .
Investi sur Hermès et LVMH je garde mes positions et observe ceux qui va se passer ces prochains mois .
Bonne journée.
Aurai-je investi au plus haut sur les valeurs de luxe alors que je voulais le faire il y a un moment? Du coup MV pour le moment😁. Heureusement que tout les articles ne sont pas pessimistes sur ces valeurs. Wait and se😉
 
Tornado05 a dit:
Aurai-je investi au plus haut sur les valeurs de luxe alors que je voulais le faire il y a un moment? Du coup MV pour le moment et peut être pendant longtemps
Tornado05 a dit:
Aurai-je investi au plus haut sur les valeurs de luxe alors que je voulais le faire il y a un moment? Du coup MV pour le moment et peut être pendant longtemps😁
Pas d’inquiétude sur le luxe non plus !
Je préfère être en moins velue sur le luxe que sur Valeo par exemple
 
Krypto a dit:
Je préfère être en moins velue sur le luxe que sur Valeo par exemple
Ah, pour être moins velue... Il faut acheter des actions Gillette!!
 
poam5356 a dit:
Ah, pour être moins velue... Il faut acheter des actions Gillette!!
Value vous l’aurez compris lol et je préfère l’action bic 🤣🤣
 
Milvus a dit:
Article pas très optimiste pour le secteur du luxe, qu'en pensez vous ?
Bonjour,
Je pense que cet article illustre son pessimisme par un manque évident d'objectivité.
Il est écrit que "la demande autrefois équilibrée s’est-elle concentrée en un seul foyer : la Chine. Elle représentait en 2019 près de 40 % du marché mondial, et il est prévu que la Chine pèse pour plus de 60 % du marché mondial dans les 5 prochaines années. "

Si je regarde le graphique à barres proposé par Bain & Company, les % sont un peu différents.
La Chine représentait 33% du marché mondial en 2019 (et non pas 40%), et est estimé pouvoir atteindre 46 à 48% en 2025.
On est assez loin des 60% donnés par l'auteur.

Plutôt que la répartition supposée, mieux vaudrait regarder l'évolution du marché.
Dans un sens, l'auteur a raison d'être pessimiste en pointant du doigt un marché chinois qui pourrait représenter au moins la moitié (46 à 48% pour Bains, 60% pour l'auteur) du secteur du luxe.

Mais, à regarder l'évolution globale du marché du luxe, qui passerait de 281Mds€ en 2019 à un chiffre compris entre 330 à 370Mds€ en 2025 (toujours selon Bains), je serais plutôt optimiste pour ce marché du Luxe puisqu'il va continuer de croître de 18% au minimum et, peut-être de plus de 30%, en 6 ans.
Si la conso chinoise diminue, sa part ne sera pas de 46 à 48% en 2025. Peut-être sera-t-elle de seulement 35%.
Le total des régions faisant 100%... Si la Chine ne représente plus que 35%, alors les autres régions auront un % de représentativité plus important.

A mon sens, la Chine est un épiphénomène dans un marché qui va continuer de croître.

Par contre, je trouve très juste la remarque de JP Morgan qui a déclaré :
"Nous reconnaissons que cela représente un risque supplémentaire pour la forte reprise observée dans le secteur jusqu’à présent et nous surveillerons (…) la sensibilisation accrue des consommateurs à l’égard de la démonstration de richesse (bien que ce dernier point se soit avéré transitoire par le passé en raison de l’appétit tenace des consommateurs chinois pour les produits de luxe)".

Le marché du Luxe est historiquement haut.
Les multiples sont à des niveaux qui ne supportent pas le moindre grain de sable dans les rouages.
Probablement qu'il va consolider avec des investisseurs qui vont temporiser dans l'attente de pouvoir faire de nouvelles projections. Surtout que les marchés deviennent difficiles et que les investisseurs voudront certainement matérialiser des PV là où ils en auront.

Sans doute que dans un monde qui se recompose, les gagnantes seront les boites qui sauront s'adapter à une nouvelle donne.
Elles ont su le faire très rapidement avec l'apparition de la pandémie.
J'imagine bien que les LVMH et cie sont déjà à l’œuvre pour se réinventer si nécessaire.

Je suis bien investi sur 2 titres du luxe. Je ne compte rien changer.
Pour moi, une conso serait même salutaire... Et me permettrait d'augmenter les positions.
 
poam5356 a dit:
Bonjour,
Je pense que cet article illustre son pessimisme par un manque évident d'objectivité.
Il est écrit que "la demande autrefois équilibrée s’est-elle concentrée en un seul foyer : la Chine. Elle représentait en 2019 près de 40 % du marché mondial, et il est prévu que la Chine pèse pour plus de 60 % du marché mondial dans les 5 prochaines années. "

Si je regarde le graphique à barres proposé par Bain & Company, les % sont un peu différents.
La Chine représentait 33% du marché mondial en 2019 (et non pas 40%), et est estimé pouvoir atteindre 46 à 48% en 2025.
On est assez loin des 60% donnés par l'auteur.

Plutôt que la répartition supposée, mieux vaudrait regarder l'évolution du marché.
Dans un sens, l'auteur a raison d'être pessimiste en pointant du doigt un marché chinois qui pourrait représenter au moins la moitié (46 à 48% pour Bains, 60% pour l'auteur) du secteur du luxe.

Mais, à regarder l'évolution globale du marché du luxe, qui passerait de 281Mds€ en 2019 à un chiffre compris entre 330 à 370Mds€ en 2025 (toujours selon Bains), je serais plutôt optimiste pour ce marché du Luxe puisqu'il va continuer de croître de 18% au minimum et, peut-être de plus de 30%, en 6 ans.
Si la conso chinoise diminue, sa part ne sera pas de 46 à 48% en 2025. Peut-être sera-t-elle de seulement 35%.
Le total des régions faisant 100%... Si la Chine ne représente plus que 35%, alors les autres régions auront un % de représentativité plus important.

A mon sens, la Chine est un épiphénomène dans un marché qui va continuer de croître.

Par contre, je trouve très juste la remarque de JP Morgan qui a déclaré :
"Nous reconnaissons que cela représente un risque supplémentaire pour la forte reprise observée dans le secteur jusqu’à présent et nous surveillerons (…) la sensibilisation accrue des consommateurs à l’égard de la démonstration de richesse (bien que ce dernier point se soit avéré transitoire par le passé en raison de l’appétit tenace des consommateurs chinois pour les produits de luxe)".

Le marché du Luxe est historiquement haut.
Les multiples sont à des niveaux qui ne supportent pas le moindre grain de sable dans les rouages.
Probablement qu'il va consolider avec des investisseurs qui vont temporiser dans l'attente de pouvoir faire de nouvelles projections. Surtout que les marchés deviennent difficiles et que les investisseurs voudront certainement matérialiser des PV là où ils en auront.

Sans doute que dans un monde qui se recompose, les gagnantes seront les boites qui sauront s'adapter à une nouvelle donne.
Elles ont su le faire très rapidement avec l'apparition de la pandémie.
J'imagine bien que les LVMH et cie sont déjà à l’œuvre pour se réinventer si nécessaire.

Je suis bien investi sur 2 titres du luxe. Je ne compte rien changer.
Pour moi, une conso serait même salutaire... Et me permettrait d'augmenter les positions.

Bonjour,

Votre capacité d'analyse me surprend toujours (en bien !).

Je suis loin d'être au niveau pour investir de manière autonome en bourse en s'aventurant hors d'un ETF SP500.
En lisant l'article j'étais à deux doigts de liquider ma petite ligne, pour y revenir après la baisse.

Merci d'avoir pris le temps de commenter.
 
Milvus a dit:
En lisant l'article j'étais à deux doigts de liquider ma petite ligne, pour y revenir après la baisse.
Ah, attention, vous raisonnez en spéculateur à CT... Moi en investisseur à LT.
De mémoire, on a un beau support sur les 595/600€.
Peut-être que les cours vont y revenir.
Si c'est le cas, il faudra voir quelle nouvelle construction, ou nouvelle tendance, se met en place pour tenir compte de la nouvelle histoire du luxe qui pourrait voir le jour au niveau mondial.
Je verrais bien les titres sous performer les marchés pendant un certain temps, tout en continuant d'enregistrer une croissance de leur activité. Autrement dit, on pourrait avoir une consolidation à plat, en range.
Ce qui ramènerait les ratios à des niveaux plus conventionnels.

En relisant l'article du café de la bourse, je me rends compte que j'ai fait référence à un graphique qui ne figure pas dans l'article, mais dans un des liens de cet article.
Voici ce graphique de Bains et Cie :

1631955169168.jpeg

Pour conclure, il y a quand même un point à prendre aussi en considération :
Les PDG de Kering et LVMH ont acheté des actions de leur boite lors de la baisse de mois dernier.
En général, quand un PDG vend des actions de sa boite... C'est plutôt mauvais signe.
Mais quand il en achète, évidemment, c'est plutôt bon signe.
Qui, mieux que lui, peut connaître son marché!
 
Bonjour à tous,
Pensez-vous que la performance de LVMH va continuer avec autant de rigueur ? Elle est en ce moment bien descendu de son plus haut ce qui peut peut être représenté un point d'entré pour moi.

Question qui peut paraître un peu idiote mais je ne suis que de très loin LVMH étant donné que je n'avais pas les moyens d'investir dans une telle valeur. Je ne sais donc pas si ses fondamentaux sont toujours aussi bien ni même si la "fin du covid" pourrait avoir un lien ou non avec la valeur d'une quelconque façon.

Merci à vous
 
Bonsoir,
Résultats du T3 [lien réservé abonné]

Tubair
 
Tubair a dit:
Bonsoir,
Résultats du T3 [lien réservé abonné]

Tubair
Demain ça va pump
 
Bonjour
Nouvelle et curieuse … je ne sais pas ce qui m’a pris de prendre 3 actions lvmh hier à 741 PRU… et depuis ce matin le cours n’arrête pas de baisser … actuellement 729.
je suis triste, j’aurais du les mette dans un cw8…pensez-vous que ça va remonter et que je pourrai les revendre afin d’investir dans un cw8? Rassurez moi svp. Merci
 

Pièces jointes

  • La consultation des
    pièces jointes est
    réservée aux abonnés
Pokemum a dit:
Bonjour
Nouvelle et curieuse … je ne sais pas ce qui m’a pris de prendre 3 actions lvmh hier à 741 PRU… et depuis ce matin le cours n’arrête pas de baisser … actuellement 729.
je suis triste, j’aurais du les mette dans un cw8…pensez-vous que ça va remonter et que je pourrai les revendre afin d’investir dans un cw8? Rassurez moi svp. Merci

Si ça peut vous rassurer, CW8 a chuté de 437$ à 430$ entre hier et ajh, soit 1.6% donc autant que la baisse de LVMH.

Je vous laisse lire les derniers message de quelques files (Celle-ci par exemple : https://www.moneyvox.fr/forums/fil/sartorius-stedim-bio-fr0013154002-dim.38974/post-442369)
Ça devrait vous aider à comprendre les baisses que l'on peut voir
 
Pokemum a dit:
je ne sais pas ce qui m’a pris de prendre 3 actions lvmh hier à 741 PRU… et depuis ce matin le cours n’arrête pas de baisser … actuellement 729.
je suis triste, j’aurais du les mette dans un cw8…pensez-vous que ça va remonter et que je pourrai les revendre afin d’investir dans un cw8?
Bonsoir,
Vous savez que l'on dit toujours qu'un investissement en bourse doit être pensé à long terme... Pas au jour le jour.
Et moi, entre un CW8 et LVMH, mon choix est vite fait (je sais, les grincheux vont nous dire que les perf passées... bla bla..).

LVMH en bleu ci-dessous.
LVMH_vs_CW8.gif
 
Retour
Haut